Il était une fois l'amour...
A écouter avec le Claire de Lune de Fauré
Dans l’œil bleuté du ciel d'un Cherubin, naissait une somptueuse Rose chrysalide et iridescente; C'était une Beauté vénusienne, la plus belle de toutes les fleurs de l'Harmonie.
Encore nue des premières rosées, elle alla plonger ses mousselines chapeautés et opalines dans les eaux ornées et calmes d'une source de jouvance. Les oiseaux de feux complice du spectacle, formaient en voile irisé autour d'elle; les reflets l'encerclaient dans une onde cristaline chamarée et dorée. Tout à coup sentant une présence mystérieuse, ses yeux en amande, vinrent se poser avec curiosité sur le bel inconnu ailé , exalté; qui surpris dans ses contemplations libertines, alla crescendo, appassionata butiner plus loin ce pénétrant mirage, pour ne pas la déranger. Puis confus, voyant son sourire éclater en lyre de coqueterie, il s'approcha à pas chassé encore plus près, serpentant, effleurant ses songes exalés
Des petites marguerites dansaient sur le va et vient des courants charmés, et vennaient lui verser, porter par le souffle ivre du vent, des perles humectés et suaves. Ses voluptueuses richesses cachées se déléctaient de l'air tiède empourpré. Ruisselante, elle se mit à briller de toutes les couleurs, dévoilant un arc en ciel séraphique qui illuminaient les aquarelles translucides du ciel. L'angelot éblouie, se mit à vouloir attraper espieglement les rayons véstales et diaprés, qui explosaient, jaillissaient de tout côté. Mais il ne put attrapper que des poissons d'or volant dans l'azure constellé, qui lui chuchottèrent à son heureux étonnement que la fleur l'aimait elle aussi. Ainsi, chaque jour , assi sur les coussins moelleux des nuages satinés, il venait lui chanter de belles sérénades ainsi que de belles ivresses poétiques. Les arômes salés de Venise, ou les gondoles ondoyante se laissent bercer nonchalamment par les chants chaleureux des vagues..., la fraicheur écumée, de limpide gouttes aéeriennes, des mains humides des pianistes caressant les parrures des femmes fleurs bercer par les eaux dimantés...,
Un matin sentant le désir l'envahir, le nectar l'effleuré pour une belle du jour, il voulu passionnellement la cueillir, mais elle était à la fleur de l'âge ou l'on joue encore avec les reflets d'argents et d'or des ruisseaux. Ou l'on apprend le langage des fleurs. Il était triste, en proie a de vive pulsions mais la sagesse de son cœur affectueux et sensible le repoussa délicatement vers les roseaux. il ne revint plus, préférant attendre qu'elle fleurisse dans les rayons cristallins de l'allégresse et du temps.
Les printemps passèrent, les abeilles de lait blanchire ses pétales sucrées, les flocons de l'amour posèrent des baisers de pollens sur ses lèvres offertes en corolle, et un matin, la fleur dé fleurer, par le frisson pourpre de la vie, se métamorphosa en majestueuse ève. Délivré de ses poids, elle flotta légère dans l'air, et comme une fée elle alla voir son tendre amour de l'enfance, et lui conta toutes ses aventures. Les bambins riaient, jouaient, s'aimaient insoucieusements dans l'instant éphémère du petit jour. Mais quand les dernieres lueurs du soleil couchant caressèrent ses cheveux de lys, le Cherubin reprit ses esprits et ses distances. Elle n'avait plus que quelques heures à vivre, et une lune de miel, lui dit il tristement; néanmoins il savait que par ce passage, elle sera pour toujours l'ange de l'Amour.
Le nuit tomba, profonde, l'eau de la source blanchie; papillonnant dans l'ennui, elle se mit a contempler tristement le ciel, et les astres célestes qui chantaient de superbes symphonies. Pourquoi était-elle mortelle? Pourquoi la vie et la mort sont ils si proche comme deux amants? La Beauté n'est elle pas immaculée? ..Puis, passa la Lune sur ses pétales ivoirées; cachée sous les branches d'une magnolia, les yeux noyée dans une Mélancolia, elle mourut, seule dans son lit pâle. Le silence félin de la nuit, caressant de sa joue de velours ses derniers soupirs.
Cendre de Lune.. son corps était fané ..mais l'essence, elle , laissait flâner un parfum des plus precieux et délicat dans les courant d'airs chaud du crépuscule. On peut encore sentir son parfum douceâtre, délicieux dans les jardins de Monet ou naissent et meurent les plus divines Rosa. Et à chaque nouvelle lune, si vous voyez passer une tendre brise blanche entre les roses fanées de la mort, c'est que la colombe a goûté a l'éternité d'un ange des éthers.
Paris 2006
****
A écouter avec le Claire de Lune de Fauré
Dans l’œil bleuté du ciel d'un Cherubin, naissait une somptueuse Rose chrysalide et iridescente; C'était une Beauté vénusienne, la plus belle de toutes les fleurs de l'Harmonie.
Encore nue des premières rosées, elle alla plonger ses mousselines chapeautés et opalines dans les eaux ornées et calmes d'une source de jouvance. Les oiseaux de feux complice du spectacle, formaient en voile irisé autour d'elle; les reflets l'encerclaient dans une onde cristaline chamarée et dorée. Tout à coup sentant une présence mystérieuse, ses yeux en amande, vinrent se poser avec curiosité sur le bel inconnu ailé , exalté; qui surpris dans ses contemplations libertines, alla crescendo, appassionata butiner plus loin ce pénétrant mirage, pour ne pas la déranger. Puis confus, voyant son sourire éclater en lyre de coqueterie, il s'approcha à pas chassé encore plus près, serpentant, effleurant ses songes exalés
Des petites marguerites dansaient sur le va et vient des courants charmés, et vennaient lui verser, porter par le souffle ivre du vent, des perles humectés et suaves. Ses voluptueuses richesses cachées se déléctaient de l'air tiède empourpré. Ruisselante, elle se mit à briller de toutes les couleurs, dévoilant un arc en ciel séraphique qui illuminaient les aquarelles translucides du ciel. L'angelot éblouie, se mit à vouloir attraper espieglement les rayons véstales et diaprés, qui explosaient, jaillissaient de tout côté. Mais il ne put attrapper que des poissons d'or volant dans l'azure constellé, qui lui chuchottèrent à son heureux étonnement que la fleur l'aimait elle aussi. Ainsi, chaque jour , assi sur les coussins moelleux des nuages satinés, il venait lui chanter de belles sérénades ainsi que de belles ivresses poétiques. Les arômes salés de Venise, ou les gondoles ondoyante se laissent bercer nonchalamment par les chants chaleureux des vagues..., la fraicheur écumée, de limpide gouttes aéeriennes, des mains humides des pianistes caressant les parrures des femmes fleurs bercer par les eaux dimantés...,
Un matin sentant le désir l'envahir, le nectar l'effleuré pour une belle du jour, il voulu passionnellement la cueillir, mais elle était à la fleur de l'âge ou l'on joue encore avec les reflets d'argents et d'or des ruisseaux. Ou l'on apprend le langage des fleurs. Il était triste, en proie a de vive pulsions mais la sagesse de son cœur affectueux et sensible le repoussa délicatement vers les roseaux. il ne revint plus, préférant attendre qu'elle fleurisse dans les rayons cristallins de l'allégresse et du temps.
Les printemps passèrent, les abeilles de lait blanchire ses pétales sucrées, les flocons de l'amour posèrent des baisers de pollens sur ses lèvres offertes en corolle, et un matin, la fleur dé fleurer, par le frisson pourpre de la vie, se métamorphosa en majestueuse ève. Délivré de ses poids, elle flotta légère dans l'air, et comme une fée elle alla voir son tendre amour de l'enfance, et lui conta toutes ses aventures. Les bambins riaient, jouaient, s'aimaient insoucieusements dans l'instant éphémère du petit jour. Mais quand les dernieres lueurs du soleil couchant caressèrent ses cheveux de lys, le Cherubin reprit ses esprits et ses distances. Elle n'avait plus que quelques heures à vivre, et une lune de miel, lui dit il tristement; néanmoins il savait que par ce passage, elle sera pour toujours l'ange de l'Amour.
Le nuit tomba, profonde, l'eau de la source blanchie; papillonnant dans l'ennui, elle se mit a contempler tristement le ciel, et les astres célestes qui chantaient de superbes symphonies. Pourquoi était-elle mortelle? Pourquoi la vie et la mort sont ils si proche comme deux amants? La Beauté n'est elle pas immaculée? ..Puis, passa la Lune sur ses pétales ivoirées; cachée sous les branches d'une magnolia, les yeux noyée dans une Mélancolia, elle mourut, seule dans son lit pâle. Le silence félin de la nuit, caressant de sa joue de velours ses derniers soupirs.
Cendre de Lune.. son corps était fané ..mais l'essence, elle , laissait flâner un parfum des plus precieux et délicat dans les courant d'airs chaud du crépuscule. On peut encore sentir son parfum douceâtre, délicieux dans les jardins de Monet ou naissent et meurent les plus divines Rosa. Et à chaque nouvelle lune, si vous voyez passer une tendre brise blanche entre les roses fanées de la mort, c'est que la colombe a goûté a l'éternité d'un ange des éthers.
Paris 2006
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Edited by emy_magique, 06 August 2006 - 12:55 AM.
