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[ANTEROS]

Elle m'a pris dans ses yeux…

Elle songeait allongée près d'une natte bleue.
La mer se confondait avec ses verts de rêve.
Immobile étincelle,
Deux fragments de comète plantés sur une parcelle,
Une parcelle de sable recherchant une étoile
Dans une infinité de poussières endormies.

Et puis elle s'est levée, ses longs cheveux bouclés
Dessinant sur son corps un voyage immédiat
Vers un pays marin désertique et sans fin.
Le pays où les ronds se mélangent dans l'eau,
Le pays des couleurs juste avant l'arc en ciel,
Le pays des oublis où naissent les pastels.

Le pays des matins, dans ses cheveux lointains.

Elle a jeté ses yeux sur la plage éblouie,
Sur les lys érigés vers un soleil pâli,
Sur les genévriers et les pins-parapluies.

Il n'y avait plus qu'elle sur la plage envahie
Par mes pensées collées à son demain, déjà…

Elle a senti le Temps, elle s'est tournée vers lui.

Elle m'a pris dans ses yeux,
Je n'en suis plus sorti.

[Hauteur]

Antéros,

On m'a prévenu qu'un texte m'était adressé ici, petit salon où je ne viens jamais, aussi ne prenez pas ombrage que je ne l'ai pas lu plus tôt.

Je découvre un texte magnifique, que j'aurais bien été incapable d'écrire.

Je suis tout aussi incapable de comprendre pourquoi vous me le dédicacez, mais même dans cette ignorance, à tord ou à raison, j'en suis flatté.

Je ne connais pas vos textes, mais j'ai maintenant très envie de les découvrir.


Amitié
Hauteur

[ANTEROS]

Chère Hauteur,

Je comprends votre surprise. J'ai lu un texte de vous que j'ai aimé ; je crois que vous aviez fait un commentaire à un de mes poèmes ( bien qu'ayant fréquenté ce site assidument il y a quelques années, j'y viens très rarement) aussi ai-je décidé d'offrir à celles et ceux qui m'avaient honoré d'une visite un poème, récent ou ancien. Celui ci est extrait d'un de mes recueils.

Je vous bise
Amicalement
JF AGOSTINI

[Hauteur]

Anteros,

Gracile, ou gracieuse, votre intention est pleine de poésie.


Je vous en remercie.



Amitié
Hauteur

[.ds.]

Tu te moquerais pas un peu ?

Ce poème est inédit ; je l'ai encore en originel en mémoire, alors de là à le dédier ?


Bon, m'enfin, tu fais ce que tu veux avec !

Mais tu ne fais plus partie des rêves !


Amuses-toi dans le monde !

[ANTEROS]

Très Chère Toi (DS.)

Nulle part il est écrit que ce texte est inédit.
Si bévue il y a elle concerne uniquement le sexe de Hauteur, je le croyais au féminin conjugué.
Je te bise nat

[.ds.]

C'est pourtant bel est bien écrit ; je suis désolée de devoir le revendiquer, mais :

Ce poème m'appartient !

Il en devient indédit !

Quelqu'en soit le sexe, nul n'était à cette intention.

Merci, Cher Ami, de bien vouloir l'ôter !

Non, que je n'apprécie hauteur, cela va bien au-delà.

Avec tous mes remerciements.


Sais-t que tels écrits ne doivent jamais exister ailleurs qu'en nous ?


Bisous

[Eden]

?

[ANTEROS]

Chère Natn
Tu as raison ce poème est à toi... Je ne reviens pas sur mes promesses...Il ne m'appartient plus
je te bise

[Nobody's perfect]

Nath, sorry, mais vu qu'il est ici, je viensde le lire, avant de t'avoir lue, navrée d'entrer dans ce poeme ainsi, je voulais simplement te dire qu'il est superbement magnifique.