A l’à-pic des Tourrières,
Les fers tourmentés chantournés, envahis,
Souvenirs réformés d’une tombe.
Et au dessus, encore,
La sauvagerie des cerises.
19 mai.
Dans la parenté de l’abeille
au bouts des doigts le déjà sucré du tilleul,
promesse d’un songe d’hiver où le geste se revit.
30 mai.
Capture
Started by Ariel, May 20 2005 11:14 AM
5 replies to this topic
#1
Posted 20 May 2005 - 11:14 AM
#2
Posted 21 December 2005 - 08:52 PM
Citation (Ariel @ May 20 2005, 11:14 AM) <{POST_SNAPBACK}>
A l’à-pic des Tourrières,
Les fers tourmentés chantournés, envahis,
Souvenirs réformés d’une tombe.
Et au dessus, encore,
La sauvagerie des cerises.
19 mai.
Dans la parenté de l’abeille
au bouts des doigts le déjà sucré du tilleul,
promesse d’un songe d’hiver où le geste se revit.
30 mai.
Les fers tourmentés chantournés, envahis,
Souvenirs réformés d’une tombe.
Et au dessus, encore,
La sauvagerie des cerises.
19 mai.
Dans la parenté de l’abeille
au bouts des doigts le déjà sucré du tilleul,
promesse d’un songe d’hiver où le geste se revit.
30 mai.
Concis, ciselé... J'ai aimé tisser (lire) cette toile. Post mortem.
"La sauvagerie des cerises." a retenu toute mon attention.
Dune
#3
Posted 22 December 2005 - 06:16 PM
Citation (Ariel @ May 20 2005, 11:14 AM) <{POST_SNAPBACK}>
A l’à-pic des Tourrières,
Les fers tourmentés chantournés, envahis,
Souvenirs réformés d’une tombe.
Et au dessus, encore,
La sauvagerie des cerises.
19 mai.
Dans la parenté de l’abeille
au bouts des doigts le déjà sucré du tilleul,
promesse d’un songe d’hiver où le geste se revit.
30 mai.
Les fers tourmentés chantournés, envahis,
Souvenirs réformés d’une tombe.
Et au dessus, encore,
La sauvagerie des cerises.
19 mai.
Dans la parenté de l’abeille
au bouts des doigts le déjà sucré du tilleul,
promesse d’un songe d’hiver où le geste se revit.
30 mai.
Décidement oui j'aime ton écriture Ariel. Cette façon de poser des virgules qui ralentissent, ou de ne pas en mettre, laissant au lecteur le soin de respirer là où il en a envie. Dans tous les cas, je me sens comme obligée à chaque fois que je te lis de m'arrêter sur les mots, sur chaque mot. De serrer les dents pour ne pas crirer face à la sauvagerie des cerises. Je n'ai pu m'empêcher de me sentir capturée et ma tristesse profonde qui n'est jamais bien loin est remontée au ventre et au coeur à la vue d'une tombe. Je trouve que c'est assez extraordinaire de savoir provoquer cela. j'envie tous ceux et celles qui comme toi savent faire cela. L'écriture te vient-elle facilement ? Rapidement ? Ou est-ce lent ? Chaque mot est-il pesé, sous pesé, pensé, repensé ? Je te salue.
#4
Posted 22 December 2005 - 07:15 PM
Ce serait bien peu sincère de ne pas s'avouer, les yeux captifs dans ceux du miroir, que jamais, non jamais, on écrit en pensant que quelqu'un, ici, là, aura déplié et replié le message et pensé quelque chose comme ce que tu viens de répondre.
De quoi changer un tout petit quelque chose dans le regard, qui se porte au travers, sur, au delà des choses.
L'écriture, ensuite, n'est - je me demande - qu'une fidélité extrême.
Tiens, je vais me risquer un zeste, pour voir au travers de la fumée ...
Manaoné tompoko ?
De quoi changer un tout petit quelque chose dans le regard, qui se porte au travers, sur, au delà des choses.
L'écriture, ensuite, n'est - je me demande - qu'une fidélité extrême.
Tiens, je vais me risquer un zeste, pour voir au travers de la fumée ...
Manaoné tompoko ?
#5
Posted 22 December 2005 - 07:21 PM
monsieur le magicien...
a.
a.
#6
Posted 26 December 2005 - 10:45 AM
Difficile de mettre un commentaire sur ce texte, des mots qui retournent, ou est-ce moi qui me retourne...La sauvagerie des cerises se répand, reste les mots, les images fortes. Très beau comme toujours.
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