Sur les trottoirs souillés de la vie, tard le soir,
De solitaires silhouettes errent dans la pénombre...
Sur le zinc mouillé de bière des tristes comptoirs,
Se reflètent l'amertûme des visages sombres...
Sur les rails rouillés des vaines déstinations,
Les trains fantômes sifflent dans la nuit...
Sur des lits douillets, Elles soupirent d'ennui;
Par cette vie où le cinéma n'est qu'illusion...