11 replies to this topic

[Carla.]

J'ai embrassé l'aube d'été,
Elle sentait bon,
Comme une âme naissante
Au seuil d'une humanité,
Puis elle s'est diluée,
Aux commissures de mes pas,
Derrière mon front,
Dans une âpre beauté.

[lacape]

J'ai embrassé l'aube d'été,
Elle sentait bon,
Comme une âme naissante
Au seuil d'une humanité,
Puis elle s'est diluée,
Aux commissures de mes pas,
Derrière mon front,
Dans une âpre beauté.

encore quelques mois, et un nouvel été !
j'ai aimé !

[Papaver]

--

[Carla.]

Merci Domi d'avoir partagé ce moment.

[Carla.]

Merci Papaver. Les aubes, quelqu'elles soient sont toujours très belles.

[Eden]

pas mal... à toi Carla je suis convaincu que mes conseils de lecture te plairont... comme une intuition

à moins que tu ne les connaisses déjà !


+++

[Michouhibou]

Chacun de tes poèmes est un bonbon acidulé, fondant dans la bouche, raffraîchissant...et qui en appelle un autre
Michel

[Carla.]

Merci Eden. Oui, il y a comme un soupçon d'enfance, de songes, d'absolu dans tes conseils de lecture...J'en connais certains, pas Jacquottet, jamais lu.

[Gnou]

L'aube d'Hiver, c'est ok, c'est bath, c'est in

Zut alors! si le soleil quitte ces bords
et si derrière mon front,
le déluge
de sauce blanche miaule et si nulle
matière consistante et grumeleuse
et juste
une sauce fine, lisse, bien liée
voilà
Car le Néant gagne du terrain
ô Atreyou! car, à chaque pas qu'il fait
si tu recules, comment
veux-tu, comment veux-tu...?



Arthur Rimbaud,
poèmes inédits (et pour cause)
exhumés de l'oubli par les bon soins du
Berbolgru
alias
Formose Méridien

[Carla.]

Eclat de rire en ce milieu d'après midi. J'en connais d'autres de Rimbaud, pas tristes non plus! On s'éloigne un peu de mon texte quand même Gnou, non?

[Gnou]

Je trouve, au contraire, que nous en sommes encore trop proches.
Et c'est bien regrettable.

B

[Carla.]

Merci Michouhibou, au plaisir de te lire également.


C'est-à-dire Gnou, développe.