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Sebastian1980

Member Since 05 Jun 2005
Offline Last Active Dec 22 2006 10:36 PM
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Topics I've Started

J'aime

22 December 2006 - 07:17 PM

J’aime quand elle est contre moi
Que mon cœur bat sur sa poitrine
Que je la serre entre mes bras
Comme la plus belle des Marilyn,
Oh j’aime
J’aime
J’aime
J’aime
J’aime
J’aime
Je l’aime.

J’aime quand avec ses grimaces
Elle veut me dire des mots d’amour
Au goût sucré du temps qui passe
Et nous unit jour après jour,
Oh j’aime
J’aime
J’aime
J’aime
J’aime
J’aime
Je l’aime.

J’aime quand elle est en colère
Que ses yeux me lancent au hasard
Des flèches en plein cœur, des éclairs
Que je crois je suis seul à voir,
Oh j’aime
J’aime
J’aime
J’aime
J’aime
J’aime
Je l’aime.

J’aime quand dessus ses silences
Elle met des musiques endiablées
Pour qu’on s’enlace et que s’élancent
Nos jolis corps entremêlés,
Oh j’aime
J’aime
J’aime
J’aime
J’aime
J’aime
Je l’aime.

J’aime ou plutôt j’aimerais
Que cette fille dans mes refrains
Soit celle qui m’écoute en secret
Quand elle s’endort toute en chagrin,
Oh j’aime
J’aime
J’aime
J’aime
J’aime
J’aime
Je l’aime.

Sombre Histoire

20 December 2006 - 10:57 PM

De nos cœurs lourds s’échappent
Des couleurs d’autrefois
Que la nuit seule attrape
Pour les porter sans joie

Des couleurs de pénombre
Plus qu’à peine étoilées
Qui projettent leurs ombres
Sous nos yeux fatigués.

De nos plumes trop sèches
Quelques phrases trop vides
Qui dessinent des brèches
A nos front quelques rides

Quelques phrases trop sombres
Plus qu’à peine effacées
Qui projettent leurs ombres
Sous nos yeux délavés.

Et de nous mon amour
Qu’y a-t-il donc à voir
Au-delà des contours
Combien d’autres histoires

Oh combien d’histoires sombres
Plus qu’à peine oubliées
Qui projettent leurs ombres
Sous nos yeux délaissés.

Autour De Nous

20 December 2006 - 10:56 PM

Autour de nous les gens se hâtent
Et tournent en rond à la manière
De pantins ou pire d’automates
Si bien qu’ils en tournent à l’envers

Et n’être plus rien au matin
Qu’un corps perdu et solitaire
Echoué sans doute ailleurs, au loin
Dans les doux relents d’eau de mer.

Autour de nous le temps se gatte
Et les saisons se foutent en l’air
Sans que personne ne s’écarte
De leur trajectoire suicidaire

De n’être plus rien au matin
Qu’un corps perdu et solitaire
Echoué sans doute ailleurs, au loin
Dans les doux relents d’odes amères.

Autour de nous souvent se battent
Sous l’horizon les maux, les vers
De nos petits cœurs carton pâte
Fragiles comme parfois l’est le verre

A n’être plus rien au matin
Qu’un corps perdu et solitaire
Echoué sans doute ailleurs, au loin
Dans les doux relents d’eau de mer.

Accroché à Elle

12 December 2006 - 11:47 AM

Je me suis accroché à elle
Comme un alpiniste à la roche
Et comme aussi parfois s’accrochent
Les mouches au verre d’un pot de miel,
Je me suis accroché à elle.

Je me suis accroché à elle
Comme un caillou quand il ricoche
Qu’il vire au vent, qu’il se raccroche
Au fil reliant l’eau et le ciel,
Je me suis accroché à elle.

Je me suis accroché à elle
Comme autrefois le fit Gavroche
Envers Cosette, trois sous en poche
Mais le cœur plein d’odes à sa belle,
Je me suis accroché à elle.

Je me suis accroche à elle
Comme au printemps quand elles s’approchent
De nos maisons au glas des cloches
Sur l’horizon les hirondelles,
Je me suis accroché à elle.

Rêverie D’une Oraison Funèbre

11 December 2006 - 10:28 PM

J’avais rêvé le beau soleil
Et ses rayons sur les hauteurs
Qui vous réchauffe et qui vous veille
Quand au matin le corps se meurt.

Et pas la mort triste et sans âme
Ou femme, enfants, quelques amis
S’en vont pleurer leurs sèches larmes
Sur la dépouille d’un homme sans vie.

J’avais rêvé moi l’océan
Pour quand viendra l’heure dernière
Où corps et cœur foutent le camp
Pour le paradis, pour l’enfer.

Et pas la mort triste et sans âme
Ou femme, enfants, quelques amis
S’en vont pleurer leurs sèches larmes
Sur la dépouille d’un homme sans vie.

J’avais rêvé mais il est tard
Et le soleil s’est fait la male
Sur l’océan du désespoir
Au beau milieu d’une mer opale.

J’avais rêvé mais il est tard
Et le soleil s’est fait la male
Sur l’océan du désespoir
Au beau milieu d’une mer trop pâle.