L'autre amont :
Le retour est long,
comme un chemin de sable,
une moisson d'épis
seule à la serpe.
La nuit s'entrouvre à nouveau,
c'est la noyade,
le retour du blues.
Une corolle nous parle
de l'univers palpitant
sous les doigts.
Un tête-à-tête,
entretien avec vampire
et migraine conjointement.
Combien dûre la rivière,
se dit le pont qui l'enjambe,
voulant refaire son lacet.
Librement tu peux tout dire,
nul ne t'entend, tu as l'aval
de l'autre amont.
PS : ça ne cadre pas avec l'ensemble, il me semble que ça l'encadre.
Natacha#7 (2001)
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L'autre Amont
01 December 2006 - 06:53 AM
Très Conne
23 November 2006 - 11:47 PM
Très conne :
Moi comme
Je suis très conne
lorsque le glas sonne
de nuit ou bien de jour
la fin de l'Homme,
même si la mort me fauche
je suis toujours
la dernière cloche
qui résonne...
Natacha#7
Moi comme
Je suis très conne
lorsque le glas sonne
de nuit ou bien de jour
la fin de l'Homme,
même si la mort me fauche
je suis toujours
la dernière cloche
qui résonne...
Natacha#7
Nocturne à Répétition
19 November 2006 - 11:39 AM
Nocturne à répétition :
C'est la nuit sans fin, dévorante,
le funeste destin s'exhale,
fumée d'insectes âcre et piquante,
jaunâtre venin de crotâle.
Flottent dans mon front, ô malchance,
des souvenirs sobrement saoûls,
des mécaniques presque à bout,
déclics tabous et huile rance.
Les ombre de la connaissance
mystique divaguent autour
de la grande absence d'un four
où cuire le bon pain de France.
Car j'ignore, étant futile,
ce qui m'amène à ce désert
des propos et des fins utiles
et des promesses dans les airs.
Mais cet amour-là qui résonne
n'est jamais advenu, tu sais,
me dis-je (because I feel so alone)
le sang coulait sans qu'on essaie.
Abstinence, dans ma retraite,
la nuit se fait jour, noir et sourd
car l'amadou et le salpêtre
l'ont dépouillée de ses atours.
Une lueur bleue s'abandonne
au gré de l'onde énergie,
coulent les yeux de la Madonne,
dehors l'orage gronde et jouit.
Ce spasme suit un frisson
de la matrice originelle,
grande mère des déraisons,
amour la volage hirondelle
N'a pour but qu'un tour de la vouivre
sur elle-même, qui me livre
au vide.
C'est la nuit sans fin, dévorante,
le funeste destin s'exhale,
fumée d'insectes âcre et piquante,
jaunâtre venin de crotâle.
Flottent dans mon front, ô malchance,
des souvenirs sobrement saoûls,
des mécaniques presque à bout,
déclics tabous et huile rance.
Les ombre de la connaissance
mystique divaguent autour
de la grande absence d'un four
où cuire le bon pain de France.
Car j'ignore, étant futile,
ce qui m'amène à ce désert
des propos et des fins utiles
et des promesses dans les airs.
Mais cet amour-là qui résonne
n'est jamais advenu, tu sais,
me dis-je (because I feel so alone)
le sang coulait sans qu'on essaie.
Abstinence, dans ma retraite,
la nuit se fait jour, noir et sourd
car l'amadou et le salpêtre
l'ont dépouillée de ses atours.
Une lueur bleue s'abandonne
au gré de l'onde énergie,
coulent les yeux de la Madonne,
dehors l'orage gronde et jouit.
Ce spasme suit un frisson
de la matrice originelle,
grande mère des déraisons,
amour la volage hirondelle
N'a pour but qu'un tour de la vouivre
sur elle-même, qui me livre
au vide.
Vitale
17 November 2006 - 07:44 PM
Vitale :
Vous avez mis mon art
Au cimetierre,
Sachez que je vous pardonne,
Je ne cherche ni or,
Ni blason, ni couronne,
Seulement je suis et ne puis
Faire rien d'autre
Que propager à l'infini
Le souffle d'une poésie
Brûlante ou glaciale
Ouverte ou foetale,
Entière et fractale,
Mais surtout Vitale.
Vous avez mis mon art
Au cimetierre,
Sachez que je vous pardonne,
Je ne cherche ni or,
Ni blason, ni couronne,
Seulement je suis et ne puis
Faire rien d'autre
Que propager à l'infini
Le souffle d'une poésie
Brûlante ou glaciale
Ouverte ou foetale,
Entière et fractale,
Mais surtout Vitale.
Un Peu De Place
17 November 2006 - 06:55 PM
Un peu de place (2003) :
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Combien lâche je suis,
Ca je le sais assez,
On me l'a assez dit,
Je vais pas contester.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Je suis mieux à couvert,
J'aim' point trop avoir mal,
Et je veux pour l'hiver
Un gilet pare-balles.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
J'évite les promesses
Que je ne puis tenir,
J'aimerais que l'on cesse
De lancer des menhirs.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Il fallait pas me lire,
Je vous ai pas forçés,
Je peux pas faire pire,
A part continuer.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Pardon pour mes délires
Qui n'étaient volontaires,
On peut toujours se taire,
Il fallait pas me lire.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Vient toujours le moment
De se dire "au revoir",
J'entends un bruissement
Au delà du brouillard.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Moi je voudrais ce soir
Ne pas rentrer trop tard,
Pouvoir dire "bonsoir",
Ne pas être un connard.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Natacha
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Combien lâche je suis,
Ca je le sais assez,
On me l'a assez dit,
Je vais pas contester.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Je suis mieux à couvert,
J'aim' point trop avoir mal,
Et je veux pour l'hiver
Un gilet pare-balles.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
J'évite les promesses
Que je ne puis tenir,
J'aimerais que l'on cesse
De lancer des menhirs.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Il fallait pas me lire,
Je vous ai pas forçés,
Je peux pas faire pire,
A part continuer.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Pardon pour mes délires
Qui n'étaient volontaires,
On peut toujours se taire,
Il fallait pas me lire.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Vient toujours le moment
De se dire "au revoir",
J'entends un bruissement
Au delà du brouillard.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Moi je voudrais ce soir
Ne pas rentrer trop tard,
Pouvoir dire "bonsoir",
Ne pas être un connard.
Je prends un peu de place,
Je fais un peu de bruit,
Il faut que je m'efface,
Il faut que je m'enfuie.
Natacha
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