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[Hauteur]

Hauteur,
.../...
Comment vous protéger de tous ces malandrins
tourmente fort mon esprit du soir au matin.
A mon tour Chevalier, je vous prie d’accepter
la présence de mes fidèles à vos côtés.

Je vous désire tout entier, sinon que ferais-je,
de tous ces feux sur lesquels nous avons veillés
depuis tous ces longs jours qui nous ont vu aimer
l’ombre de nos flammes, notre unique privilège.

Et si blessé il arrivait que vous soyez,
à l’eau de la rivière je soignerai vos plaies,
mes lèvres et mes mains, en baume salvateur,
seront remède au battement de votre coeur.
balila

Balila,

Du quiet de votre escorte je vous remercie.
Je ne veux dégarnir les flancs de vos coteaux
Qui se pourraient alors prêter à un assaut.
Gardez ces garnisons qui veillent à mon Rubis.

J’aurai à ces endroits qui font votre souci
Toutes les attentions pour qu’ils voient vos créneaux.
Aucun de ces manants n’ornera son drapeau
Des choses dont j’accorde qu’elles soient si chéries.

Cela dit, si les Dieux me donne la revanche
D’arriver jusqu’à vous parfaitement étanche,
Le baume salvateur sera, lui, apprécié !

Je retiens donc l’adage qu’en prix des bravoures,
Vous aurez pour mon corps les soins appropriés
A lui faire oublier ce périlleux parcours !


Hauteur

[Erre]

Ô Chevalier !
Tu ne comprends donc pas la douleur qui m'assaille
Devant tous ces serments que tu contes à d'autres
Pendant que je t'attends derrière une muraille
Assassine du temps de l'Amour qui est nôtre

J'ai pourtant bien tenté d'effacer ton image
Dans les bras empressés de marquis esseulés
D'un jardinier fièvreux simplement de passage
Mais aucun ne manie comme toi son épée

Aucun ne peut me dire après l'ardue bataille
Tous ces mots délicats, oui, que toi seul connais
Aucun ne peut combattre à l'aube encore levé
Ni mener sa monture au galop que tu sais...

Alors ne m'oublie pas, je me languis de toi
Quand dans la cour aimante où sourient les princesses
Une belle s'attarde à troubler tes émois
Songe aux feux dévorants de ta douce maîtresse !

Ta Dame

[Hauteur]

Cette Dame ne sait qu'il fut un temps déjà
Où pour MON Chevalier je chantai cet air-là :

Et du haut du château, j'attends ton grand retour
Lance-toi au galop d'un cheval ruisselant
Puis quand tu lèveras ton heaume rutilant
Je verrai dans tes yeux les feux de notre amour

Alors sur notre couche aux baldaquins fleuris
Je panserai tes plaies de ma bouche amoureuse
Et je te donnerai ce que sait femme heureuse
La guerre et tous ses cris sombreront dans l'oubli...

Dame Erre,

Madame qu’il m’est doux, que de vos vœux avoués
Vous appeliez si fort mon prompt et grand retour !
C’est l’armure souillée au sang de ces vautours
Que quelques malandrins ne m’en auront dévié !

Près de votre château, j’enverrai en avant,
Moitié de mon escorte pour dire que j’arrive
Et vous laisser le temps de quérir les convives
Au bal que vous donnez quand revient votre amant.

A la fin de la fête je pourrai enfin
Goûter sur notre couche aux délices des lèvres
Dont vous savez si bien user comme un orfèvre
A déchaîner en moi le goût de vos festins.

Hauteur


PS :

Il serait opportun qu’à quelque menuisier
Vous fassiez mettre fin aux bruits du grand sommier.
Nos transports resteraient tout aussi formidables
Mais ne seraient perçus d’ici jusqu’à l’étable !

Affectueusement.

Silence on tourne !
Moteur !
93ème prise...
Noel bonne année paques !
et cochon qui s'en dédit .
Yooooooo et une bouteille de rhum !!!

[Hauteur]

Ô Chevalier !
Tu ne comprends donc pas la douleur qui m'assaille
Devant tous ces serments que tu contes à d'autres
Pendant que je t'attends derrière une muraille
Assassine du temps de l'Amour qui est nôtre

J'ai pourtant bien tenté d'effacer ton image
Dans les bras empressés de marquis esseulés
D'un jardinier fièvreux simplement de passage
Mais aucun ne manie comme toi son épée

Aucun ne peut me dire après l'ardue bataille
Tous ces mots délicats, oui, que toi seul connais
Aucun ne peut combattre à l'aube encore levé
Ni mener sa monture au galop que tu sais...

Alors ne m'oublie pas, je me languis de toi
Quand dans la cour aimante où sourient les princesses
Une belle s'attarde à troubler tes émois
Songe aux feux dévorants de ta douce maîtresse !

Ta Dame

Dame Erre,

Jamais une Comtesse ou même une Princesse,
N’a su, comme toi, faire jaillir mes regrets.
Quand, en lisant tes vers, ton infortune naît
Et que noient mon esprit, tes larmes de détresse.

Je suis ton Chevalier et tes mots me transpercent.
Je suis si près du but que je puis l’affront
De ne pas présenter, à la Dame, mon front,
Avant que de refaire le chemin à l’inverse.

Je lui dirai tes vers, elle est de noble essence,
Quand son cœur, je le sais, saignera pour le tien
Elle verra tes tourments, qui ce jour sont les miens,
Enfouissant ses douleurs au fond de son silence.

Elle restera pour moi un amour platonique,
Je lui dirai mes feux, mais reviens vers ton corps
Apporter à tes larmes le prompt réconfort
Que mérite de moi ton amour magnifique.

Hauteur

[balila]

Hauteur,

Votre témérité vous a précipité,
ou bien serait-ce votre hâte d’arriver ?
Le pli de ce matin ne m’était destiné
j’ai bien cru qu’à le lire j’allais trépasser.

La Duchesse a donc hâtivement défloré
le col chic de son jardinier primesautier,
et la voilà qui déjà revient du jardin,
en friche, d’arrosage elle a grandement besoin !

Pardonnez mon emportement à la lecture,
ma peine est profonde mais je saurais me taire,
je sais désormais qu’il vous faudra sur vos terres
aller avec mon silence comme seule aventure.

Il n’est besoin Chevalier d’aller au danger,
faites donc demi tour et regagnez votre cour,
je saurais puiser dans mon coeur l’ancien velours
de vos yeux à jamais pour moi d’éternité.

balila

[minautore]

Comment ne pourai je être admiratif
Devant tant de talent je suis contemplatif
A présent je connais mes étroites limites
Je me sens tout petit face à ces vers mythiques...

[Hauteur]

Hauteur,

Votre témérité vous a précipité,
ou bien serait-ce votre hâte d’arriver ?
Le pli de ce matin ne m’était destiné
j’ai bien cru qu’à le lire j’allais trépasser.

La Duchesse a donc hâtivement défloré  
le col chic de son jardinier primesautier,
et la voilà qui déjà revient du jardin,
en friche, d’arrosage elle a grandement besoin !

Pardonnez mon emportement à la lecture,
ma peine est profonde mais je saurais me taire,
je sais désormais qu’il vous faudra sur vos terres
aller avec mon silence comme seule aventure.

Il n’est besoin Chevalier d’aller au danger,
faites donc demi tour et regagnez votre cour,
je saurais puiser dans mon coeur l’ancien velours
de vos yeux à jamais pour moi d’éternité.

balila

Balila,

J’entends votre colère
Qui vous rend si sévère
Laissez-moi à vos pied
Déposer mon épée.
Je n’ai que quelques lieues
Pour être dans vos lieux
Et quérir le pardon
Dont je vous fais affront

En lisant votre mal
J’ai stoppé mon cheval
Et j’attends votre signe
Pour courir à vos vignes
Laissez-moi je vous prie
Boire jusqu’à la lie
La coupe de ma honte
Qu’il faut que je vous conte.

Vous savez la Comtesse
Eplorée à confesse
Et connaissez les vents
Que me font ses tourments
Je ne suis homme à vivre
La tristesse ivre
Dont je sais son entraille
Brûlée à la mitraille.

Aussi je dois choisir
D’aller la soutenir
Immolant au passage
De vos doigts les massages
Dieu ! Que ma peine est grande
A laisser ces amandes
Qui font de vos doux yeux
Mon regret le plus pieux !

Sur votre main tendue
Et mon pardon ému
Permettez que j’incline
Bien bas mon échine
Sur votre main de soie
Que je n’oublierai pas
Laissez-moi déposer…
Le seul de nos baisers.



Hauteur

[Hauteur]

Silence on tourne !
Moteur !
93ème prise...
Noel bonne année paques !
et cochon qui s'en dédit .
Yooooooo et une bouteille de rhum !!!

Gui-d-Bois,

Il nous manquait ici un bon metteur en scènes
Et vous seriez pour ça bien sûr le bienvenu.
Espérons que du rhum, vous n’avez pas trop bu
Et qu’à la cent-dixième cela nous amène.



Hauteur

[Hauteur]

Comment ne pourai je être admiratif
Devant tant de talent je suis contemplatif
A présent je connais mes étroites limites
Je me sens tout petit face à ces vers mythiques...

Minautore,

Bienvenue sur nos terres !

Ce post est ouvert à toutes nos Princesses, et à tous les Chevaliers.

Cela devient une pièce de théâtre, et je finirai par la mettre en forme, voire la publier.
Nos Princesses, et cela ne vous a pas échappé, ont tant de talent !

Pourquoi ne pas vous immiscer, Minautore ?

A la façon de Molière, tous ces vers sont un plaisir à écrire.

Si d’autres sont tenté(e)s, ils (elles) sont les bienvenu(e)s

Hauteur

PS :

J’en profite pour dire à ces Dames combien elles me scient…

Vous êtes magnifiques,
Et vous faire la réplique,

Est pour moi une fierté.

Amitiés.

[Erre]

Ô mon preux ! Mon amour, voilà que te revient
Le fidèle discours, que toujours tu me tins
Il était temps, aimé, tu allais épuiser
Sous ta cuisse batante un cheval affolé

De courrir en tous sens, en toutes directions
Vers les châteaux de France, à Mary à Manon
Vers Héloïse aussi, ou encor Balila
Quelle bête pourrait tenir à ces trains-là ?

Quand dans une forêt aux abords fantastiques
T'attend une Duchesse au long corps magnifique
Grande fine et nue sous un voile de soie
Aux yeux tendres et câlins, juste faite pour toi..

[Mary14]

Pauvre Duchesse

Comment vous dire en vers, pauvre vieille Duchesse
Depuis que ses yeux se sont posés sur mes reins
Il voulait aussi y mettre ses douces mains
Rêvait de jeter le voile pour voir mes fesses

J'avais tant envie de combler tous ses désirs
Je l'ai laissé faire et découvrir tout le reste
Il a oublié le sein blafard de la peste
Et vu tous les attraits que mon corps peut offrir

Sa bouche sur ma peau a trouvé les sentiers
Pendant que j'allumais, et oui ! Son chandelier
Pour le faire entrer dans mon jardin des merveilles

Je l'ai vu s'endormir fourbu mais tant repu
Vous pourrez toujours faire ondulez votre c.l
Je suis sa Reine ! À mes genoux il est ma vieille...

Chevalier, Dame Erre
Je passe sur vos terres
Reposer mes chevaux
Que je tiens au galop..

Mon amour-troubadour
M'a laissée pour toujours
Sans mot et sans regret
Sans même se retourner..

Je m'en vais au couvent
Apaiser mes tourments,
Oublier ma défaite,
Me faire anachorète..

Il était l'étincelle devenue incendie,
Et aussi le soleil qui éclairait mes nuits,
Je voyais en lui le meilleur
Eclore, s'épanouir comme une fleur..

J'entendais l'écho de son coeur
Battre pour mon seul bonheur,
J'ai tout donné sans hésiter,
Sans rien attendre, juste espérer..

Il est mon cri dans son silence,
De ma souffrance, de son absence..

Je viens de tout relire, un moment de pur plaisir, voici mon humble participation, à tous bravo !!

[balila]

Comment ne pourai je être admiratif
Devant tant de talent je suis contemplatif
A présent je connais mes étroites limites
Je me sens tout petit face à ces vers mythiques...

Minautore,

Mythifier ces vers ne tient qu’à vous Minotaure,
votre présence en ces lieux ne cause aucun tort,
au contraire elle est salutaire distraction
à mon coeur trop jeune pour se perdre en prison.

Mythique est votre nom, le mien l’est beaucoup moins,
soyez le bienvenu sur ces contrées avides,
suivez le fil d’Ariane, il vous mènera loin,
dans ce labyrinthe des poètes intrépides.

balila

[balila]

Balila,

J’entends votre colère
Qui vous rend si sévère
Laissez-moi à vos pied
Déposer mon épée.
Je n’ai que quelques lieues
Pour être dans vos lieux
Et quérir le pardon
Dont je vous fais affront

En lisant votre mal
J’ai stoppé mon cheval
Et j’attends votre signe
Pour courir à vos vignes
Laissez-moi je vous prie
Boire jusqu’à la lie
La coupe de ma honte
Qu’il faut que je vous conte.

Vous savez la Comtesse
Eplorée à confesse
Et connaissez les vents
Que me font ses tourments
Je ne suis homme à vivre
La tristesse ivre
Dont je sais son entraille
Brûlée à la mitraille.

Aussi je dois choisir
D’aller la soutenir
Immolant au passage
De vos doigts les massages
Dieu ! Que ma peine est grande
A laisser ces amandes
Qui font de vos doux yeux
Mon regret le plus pieux !

Sur votre main tendue
Et mon pardon ému
Permettez que j’incline
Bien bas mon échine
Sur votre main de soie
Que je n’oublierai pas
Laissez-moi déposer…
Le seul de nos baisers.


Hauteur

Hauteur,

Avez-vous donc senti
si fort de mes raisins
la colère qui fuit
de mes mots incertains,
pour désirer encore
pousser là sur mes terres
au plus loin vos efforts
au risque de déplaire.

Je ne peux vous laisser
ainsi vous dénuder
devant moi sans émoi,
venez donc sous mon toit
me couvrir du baiser,
voûter votre charpente
sous mes yeux habités
de votre flamme ardente.

Et je garderai là
un grain de votre coeur,
des envieuses il fera
de sa puissante ardeur
à y laisser pousser
nos sarments d’infinis,
à nous vouloir aimer
bien plus loin que la vie.

balila

[balila]

PS :

J’en profite pour dire à ces Dames combien elles me scient…

Vous êtes magnifiques,
Et vous faire la réplique,

Est pour moi une fierté.

Amitiés.

J'en profite pour dire à ce Chevalier
que le plaisir est Hautement partagé.

balila

[Hauteur]

Ô mon preux ! Mon amour, voilà que te revient
Le fidèle discours, que toujours tu me tins
Il était temps, aimé, tu allais épuiser
Sous ta cuisse batante un cheval affolé

De courrir en tous sens, en toutes directions
Vers les châteaux de France, à Mary à Manon
Vers Héloïse aussi, ou encor Balila
Quelle bête pourrait tenir à ces trains-là ?

Quand dans une forêt aux abords fantastiques
T'attend une Duchesse au long corps magnifique
Grande fine et nue sous un voile de soie
Aux yeux tendres et câlins, juste faite pour toi..

Dame Erre,

Je sais, je suis volage, et les noms que vous dites
Eveillent en mon esprit des feux qui couvent encore.
Mais la femme a le don de m’enflammer le corps
Et faire bouillir mon sang ainsi que vous le fîtes.

J’aime autant que je dis et leur offre ma foi.
Mon esprit vagabond ne peut rester en place,
J’ai beau me raisonner, me dire d’être cois,
A la vue des atours se fond ma carapace.

Et comment préférer ! Vous êtes toutes belles…
Il est au goût du vent, de gonfler tant voiles !
Parmi celles qui brillent, à une seule étoile,
Au prix de deux œillères, brider mes prunelles ?

Mais vous, mon port d’attache quand vient la fatigue,
Etes à mon grand vaisseau, qui parcourt les mers,
L’endroit où il fait bon d’approcher les amers.
Quand mon mât peut enfin se voir entre vos digues…

Hauteur

[Hauteur]

Pauvre Duchesse

Comment vous dire en vers, pauvre vieille Duchesse
Depuis que ses yeux se sont posés sur mes reins
Il voulait aussi y mettre ses douces mains
Rêvait de jeter le voile pour voir mes fesses

J'avais tant envie de combler tous ses désirs
Je l'ai laissé faire et découvrir tout le reste
Il a oublié le sein blafard de la peste
Et vu tous les attraits que mon corps peut offrir

Sa bouche sur ma peau a trouvé les sentiers
Pendant que j'allumais, et oui ! Son chandelier
Pour le faire entrer dans mon jardin des merveilles

Je l'ai vu s'endormir fourbu mais tant repu
Vous pourrez toujours faire ondulez votre c.l
Je suis sa Reine ! À mes genoux il est ma vieille...

Mary,

Mary vous revoilà ! Etes-vous de passage ?
Ou bien nous ferez-vous l’honneur de bien jouter ?
Vous manquiez à la fête et je ne suis fâché
De vous voir remonter cet écrit si peu sage !

(D’autant qu’il disparût un jour de grand orage)…

Soyez la bienvenue.

Hauteur

[leslovène]

*



...A force de chaleur
De tendresse et de douceur
Y aurait-il une femme sur terre
Qui ne puisse être aimée d’amour
A défaut d’avoir été une mère
Une sœur, le berceau de ton sang
Quelle qu’en soit la couleur...


*

[Hauteur]

Chevalier, Dame Erre
Je passe sur vos terres
Reposer mes chevaux
Que je tiens au galop..

Mon amour-troubadour
M'a laissée pour toujours
Sans mot et sans regret
Sans même se retourner..

Je m'en vais au couvent
Apaiser mes tourments,
Oublier ma défaite,
Me faire anachorète..

Il était l'étincelle devenue incendie,
Et aussi le soleil qui éclairait mes nuits,
Je voyais en lui le meilleur
Eclore, s'épanouir comme une fleur..

J'entendais l'écho de son coeur
Battre pour mon seul bonheur,
J'ai tout donné sans hésiter,
Sans rien attendre, juste espérer..

Il est mon cri dans son silence,
De ma souffrance, de son absence..

Je viens de tout relire, un moment de pur plaisir, voici mon humble participation, à tous bravo !!

Nicadoume,

Que votre troubadour vous laisse bien marrie !
Si tant est qu’il en ait, comme vous semblez dire
Son honneur lui vaudra un tendre repentir
En voyant, éplorée, que vous y perdez vie.

Il viendra en ces lieux vous faire un baise-main !
Je l’ai connu fougueux, mais parfois la cervoise
Le prive de raison, notre courageux Baz…
Je ne serais surpris, qu’il cuve quelque vin.

Et c’est à son ivresse, (au demeurant légère),
Qu’il doit de ne pas être à ce jour à vos pieds.
Gageons que sous un gramme, il viendra s’y jeter.
En attendant, ma Dame, restez sur nos terres…

Nous vous offrons, du gîte, l’hospitalité.

Hauteur

[Hauteur]

Hauteur,
Avez-vous donc senti
si fort de mes raisins
la colère qui fuit
de mes mots incertains,
pour désirer encore
pousser là sur mes terres
au plus loin vos efforts
au risque de déplaire.

Je ne peux vous laisser
ainsi vous dénuder
devant moi sans émoi,
venez donc sous mon toit
me couvrir du baiser,
voûter votre charpente
sous mes yeux habités
de votre flamme ardente.

Et je garderai là
un grain de votre coeur,
des envieuses il fera
de sa puissante ardeur
à y laisser pousser
nos sarments d’infinis,
à nous vouloir aimer
bien plus loin que la vie.

balila

Balila,

Merci ! Enfin ! Vous faites à ma triste requête
Les honneurs de ce « oui » que je couvrais d’espoir.
Mon piaffant destrier déchirera le soir,
Et sans prendre repos nous conduit à ma fête.

Je serai bientôt là.

Si je ne puis vous prendre, au prix de mes tourments,
Je fais ici serment de vous chérir encore.
Les mots de mes poèmes vous le diront fort
Quand, trop, j’aurais de vous de désirs si brûlants.

Tout en restant fidèle à ma tendre maîtresse
Et malgré la distance, vous disant mes feux,
Vous saurez qu’en mon âme je tiendrai mon vœu
Caressant votre corps de mes mots de tendresse.

Hauteur

[Hauteur]

*
...A force de chaleur
De tendresse et de douceur
Y aurait-il une femme sur terre
Qui ne puisse être aimée d’amour
A défaut d’avoir été une mère
Une sœur, le berceau de ton sang
Quelle qu’en soit la couleur...
*

LeSlovène,


Quelle étrange question vous venez poser là.
Les femmes sont ici, recevant tant d’hommages,
A quérir un bonheur qui ne fait pas d’ombrages.
A moins d’être si sot d’en voir où il n’est pas.

« A la manière de », nos joutes poétiques,
Empruntent à Molière un ton qu’on ne voit plus.
Et c’est plein de respect, cela n’est ambigu,
Qu’à elles tant qu’à lui, s’adressent ces répliques.

Hauteur

[balila]

Balila,

Merci ! Enfin ! Vous faites à ma triste requête
Les honneurs de ce « oui » que je couvrais d’espoir.
Mon piaffant destrier déchirera le soir,
Et sans prendre repos nous conduit à ma fête.

Je serai bientôt là.

Si je ne puis vous prendre, au prix de mes tourments,
Je fais ici serment de vous chérir encore.
Les mots de mes poèmes vous le diront fort
Quand, trop, j’aurais de vous de désirs si brûlants.

Tout en restant fidèle à ma tendre maîtresse
Et malgré la distance, vous disant mes feux,
Vous saurez qu’en mon âme je tiendrai mon vœu
Caressant votre corps de mes mots de tendresse.

Hauteur

Hauteur,

Ces mots sauront-ils être à mon corps protection,
comme une sève à me nourrir contre l’agression,
de votre tendresse me couvrir, j’ai si froid...

Hauteur, cette fois il le faut, écoutez-moi,
la peste pulmonaire s’abat sur nos terres
l’épidémie transforme la ville en désert.

Le petit peuple rend l’âme de toute part,
tandis que la noblesse fuit le territoire.
Je ne veux dans la misère les miens quitter

mais je ne désire dans un baiser risquer,
de vous couper le souffle puissant de la vie,
fuyez Chevalier, fuyez loin je vous en prie.

Et si Dieu m’éloigne de cette maladie,
Ô combien la campagne sera germe et vie
dans vos bras chevauchée, elle sera si jolie.

balila

[Erre]

Cette balila qui emballe le bellâtre
Bêlant ses ballades et relançant la balle... :evil:

[Hauteur]

Horreur du vide, la nature, a.
:wink:

[balila]

Cette balila qui emballe le bellâtre
Bêlant ses ballades et relançant la balle... :evil:

De tout ce foin je ne vous ferais pas outrage,
et vous laisse le soin de fouiller dans la grange
où votre jardinier se tient loin de l'orage
en attendant de vous les prochaines... vidanges !

balila

[Erre]

Elle est bel et bien là et me fait babiller
Je bous de la bâillonner de mon balconnet ! :twisted:
Puis de la balancer du haut de la balustre
Comme une ballute bellement ballottée !

[balila]

Descendez Duchesse de votre balconnet,
ici la peste est partout, je sais m'en défendre,
ballottée je le suis depuis tellement d'années
que de vos babillages j'en ferai des cendres.

balila

[Erre]

Du balai, balila, et je ne blague pas
Car bleu est mon blason et blanche ma passion
Qu'on lie aux baldaquins les lilas de mes bas
Le Chevalier revient, point ne blablaterons !

[Hauteur]

Hauteur,

Ces mots sauront-ils être à mon corps protection,
comme une sève à me nourrir contre l’agression,
de votre tendresse me couvrir, j’ai si froid...

Hauteur, cette fois il le faut, écoutez-moi,
la peste pulmonaire s’abat sur nos terres
l’épidémie transforme la ville en désert.

Le petit peuple rend l’âme de toute part,
tandis que la noblesse fuit le territoire.
Je ne veux dans la misère les miens quitter

mais je ne désire dans un baiser risquer,
de vous couper le souffle puissant de la vie,
fuyez Chevalier, fuyez loin je vous en prie.

Et si Dieu m’éloigne de cette maladie,
Ô combien la campagne sera germe et vie
dans vos bras chevauchée, elle sera si jolie.

balila

Balila,

J’ai ouï-dire vos malheurs et vois les nobliaux
Déserter la contrée en ne se tournant pas.
Vous laissant à veiller les gueux qui restent là
Et risquer votre vie, à ces nobles travaux.

J’ai dis que ce baiser, que mon cœur entretient,
Verra sur votre peau se faire son destin.
Aucun péril, ici, ne brisera mon vœu
Je viens à vous, ma Dame ! Ce baiser, je veux.

Je sais votre courage et votre dévouement.
Attachée à vos terres vous voulez lutter
Eviter le chaos, et pour cela rester,
Comme un phare la nuit guide les bâtiments.

Je mettrai tout mon zèle à vous en dissuader,
Et vous joindre à ma troupe. Je veux vous sauver.
Vous serrer sur mon cœur, et vous en implorer,
Avec nous, galoper, pour ne point succomber.

Hauteur