Et voilà, l'œil mutin, j'offre pour seul dessert
Mon corps trop mûr aux fleurs, et celles sous des serres,
Percant l'écrin vitré, de leur parfum dessert
Tes lèvres que jamais hélas tu ne desserres!
Alors jamais plus, non! Je ne veux voir d'éthers,
Ni même par malheur qu'un jour on me déterre;
Je souhaite qu'avec mes compagnons les vers,
Festoyant à ma mort, tous vous leviez un verre!
Car sous l'humus je rêve au ressac de la mer,
Et d'un rose lambis, léchant toute l'amère
Chair, des cunnilingus (Oh! Leur rythme d'enfer!),
Sans cesse au paradis, Lo, je brûle d'en faire!
Le 11 janvier 2006,
sous un réverbère moribond et anachronique.
Épitaphe D'un Nain Connu (2006) - (auteur : Defrain Dimitri)
Started by Rimbaudelaire, Feb 12 2006 10:23 AM
3 replies to this topic
#1
Posted 12 February 2006 - 10:23 AM
#2
Posted 12 February 2006 - 11:02 AM
reverbère anachronique ? pas le seul à l'être je trouve.
Un poème très vivant pour une épitaphe...tant mieux !
Henri
Un poème très vivant pour une épitaphe...tant mieux !
Henri
#3
Posted 10 March 2006 - 08:04 PM
test
#4
Posted 10 March 2006 - 08:09 PM
Je lève mon verre au réverbère, sacre-bleu !
Levons donc tous nos verres !
Levons donc tous nos verres !
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