Blessure
Started by luluprat, Jun 22 2006 09:00 PM
9 replies to this topic
#1
Posted 22 June 2006 - 09:00 PM
Quel navire ais je abordé
aussi puissant que ma fragilité?
Ais je?
un jour essayé,
un seul,
a l'orée du crépuscule,
les yeux mi-clos,
le regard ridicule,
sans un mot,
d'entrevoir
dans le brouillard
cette fissure,
trouée sans fard,
brisure,
qui brule mon regard
imperceptible et pure.
Ais je?
un instant,
enveloppé la braise,
mon tourment,
mon malaise,
puis je ?
par un soupir
évanouir
le trou béant
incommensurable et troublant
qui de mon être fait
cet être imparfait
ma fêlure,
ma blessure.
Est il ?
besoin
de colmater
par divers apprêt
pour enfin
connaître
cet être
que je ne suis point.
aussi puissant que ma fragilité?
Ais je?
un jour essayé,
un seul,
a l'orée du crépuscule,
les yeux mi-clos,
le regard ridicule,
sans un mot,
d'entrevoir
dans le brouillard
cette fissure,
trouée sans fard,
brisure,
qui brule mon regard
imperceptible et pure.
Ais je?
un instant,
enveloppé la braise,
mon tourment,
mon malaise,
puis je ?
par un soupir
évanouir
le trou béant
incommensurable et troublant
qui de mon être fait
cet être imparfait
ma fêlure,
ma blessure.
Est il ?
besoin
de colmater
par divers apprêt
pour enfin
connaître
cet être
que je ne suis point.
#2
Posted 23 June 2006 - 02:01 PM
Je ne sais pourquoi ce texte est resté sans rien cependant, je viens de le lire et sincérement, chapeau. Bienvenue à toi
#3
Posted 25 June 2006 - 10:30 PM
Citation (luluprat @ Jun 22 2006, 10:00 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Quel navire ais je abordé
aussi puissant que ma fragilité?
Ais je?
un jour essayé,
un seul,
a l'orée du crépuscule,
les yeux mi-clos,
le regard ridicule,
sans un mot,
d'entrevoir
dans le brouillard
cette fissure,
trouée sans fard,
brisure,
qui brule mon regard
imperceptible et pure.
Ais je?
un instant,
enveloppé la braise,
mon tourment,
mon malaise,
puis je ?
par un soupir
évanouir
le trou béant
incommensurable et troublant
qui de mon être fait
cet être imparfait
ma fêlure,
ma blessure.
Est il ?
besoin
de colmater
par divers apprêt
pour enfin
connaître
cet être
que je ne suis point.
aussi puissant que ma fragilité?
Ais je?
un jour essayé,
un seul,
a l'orée du crépuscule,
les yeux mi-clos,
le regard ridicule,
sans un mot,
d'entrevoir
dans le brouillard
cette fissure,
trouée sans fard,
brisure,
qui brule mon regard
imperceptible et pure.
Ais je?
un instant,
enveloppé la braise,
mon tourment,
mon malaise,
puis je ?
par un soupir
évanouir
le trou béant
incommensurable et troublant
qui de mon être fait
cet être imparfait
ma fêlure,
ma blessure.
Est il ?
besoin
de colmater
par divers apprêt
pour enfin
connaître
cet être
que je ne suis point.
belle écriture,
je pense que tu devrais la concentrer dans la forme
(point trop "d'aller à la ligne" qui casse selon moi le rythme, c'est dommage)
... ce n'est que mon humble point de vue...
j'ai aimé le sens et les mots qui l'expriment
Ambréance
#4
Posted 26 June 2006 - 03:31 PM
Ambréance n'a pas tort dans ce qu'elle dit ces coupures ne conviennent pas à ce poème qui aurait été selon moi plus percutant sans.
Mes amitiés.
Kathya.
Mes amitiés.
Kathya.
#5
Posted 27 June 2006 - 07:06 AM
merci de vos remarques .. sur la forme et voilà un essais
Quel navire ais je abordé
aussi puissant que ma fragilité?
Ais je?
un jour essayé,un seul,
a l'orée du crépuscule,
les yeux mi-clos,le regard ridicule,
sans un mot,d'entrevoir
dans le brouillard
cette fissure,trouée sans fard,
brisure,qui brule mon regard
imperceptible et pure.
Ais je?
un instant,enveloppé la braise,
mon tourment,mon malaise,
puis je ?
par un soupir, évanouir
le trou béant
incommensurable et troublant
qui de mon être fait
cet être imparfait
ma fêlure,ma blessure.
Est il ?
besoin de colmater
par divers apprêt
pour enfin connaître
cet être que je ne suis point.
Quel navire ais je abordé
aussi puissant que ma fragilité?
Ais je?
un jour essayé,un seul,
a l'orée du crépuscule,
les yeux mi-clos,le regard ridicule,
sans un mot,d'entrevoir
dans le brouillard
cette fissure,trouée sans fard,
brisure,qui brule mon regard
imperceptible et pure.
Ais je?
un instant,enveloppé la braise,
mon tourment,mon malaise,
puis je ?
par un soupir, évanouir
le trou béant
incommensurable et troublant
qui de mon être fait
cet être imparfait
ma fêlure,ma blessure.
Est il ?
besoin de colmater
par divers apprêt
pour enfin connaître
cet être que je ne suis point.
#6
Posted 27 June 2006 - 09:00 AM
Citation (luluprat @ Jun 27 2006, 08:06 AM) <{POST_SNAPBACK}>
merci de vos remarques .. sur la forme et voilà un essais
Quel navire ais je abordé
aussi puissant que ma fragilité?
Ais je?
un jour essayé,un seul,
a l'orée du crépuscule,
les yeux mi-clos,le regard ridicule,
sans un mot,d'entrevoir
dans le brouillard
cette fissure,trouée sans fard,
brisure,qui brule mon regard
imperceptible et pure.
Ais je?
un instant,enveloppé la braise,
mon tourment,mon malaise,
puis je ?
par un soupir, évanouir
le trou béant
incommensurable et troublant
qui de mon être fait
cet être imparfait
ma fêlure,ma blessure.
Est il ?
besoin de colmater
par divers apprêt
pour enfin connaître
cet être que je ne suis point.
Quel navire ais je abordé
aussi puissant que ma fragilité?
Ais je?
un jour essayé,un seul,
a l'orée du crépuscule,
les yeux mi-clos,le regard ridicule,
sans un mot,d'entrevoir
dans le brouillard
cette fissure,trouée sans fard,
brisure,qui brule mon regard
imperceptible et pure.
Ais je?
un instant,enveloppé la braise,
mon tourment,mon malaise,
puis je ?
par un soupir, évanouir
le trou béant
incommensurable et troublant
qui de mon être fait
cet être imparfait
ma fêlure,ma blessure.
Est il ?
besoin de colmater
par divers apprêt
pour enfin connaître
cet être que je ne suis point.
Je trouve que c'est effectivement plus percutant comme cela, plus lié, moins de hachures. J'ai beaucoup aimé ce poème qui évoque avec délicatesse cette fêlure qui provoque justement l'écriture. Amitiés.
Joséphine
#7
Posted 27 June 2006 - 09:02 AM
j'aime beaucoup
on a tous nos casseroles au c.. !!
amitiés
on a tous nos casseroles au c.. !!
amitiés
#8
Posted 27 June 2006 - 09:25 AM
Lulu,
Très, très beau. La simplicité des mots que tu as choisis, leurs organisation, claire... généreuse... accessible. Ah la la... j'apprécie vraiment beaucoup.
Pourtant, de "est-il" jusqu'à la fin... j'ai déccroché. C'est trop en dire, je trouve, que d'ajouter cette réflexion sur soi... que nous connaissons tous à notre manière et qu'il suffit de simplement suggérer.
Un grand bravo.
Jaguar.
Très, très beau. La simplicité des mots que tu as choisis, leurs organisation, claire... généreuse... accessible. Ah la la... j'apprécie vraiment beaucoup.
Pourtant, de "est-il" jusqu'à la fin... j'ai déccroché. C'est trop en dire, je trouve, que d'ajouter cette réflexion sur soi... que nous connaissons tous à notre manière et qu'il suffit de simplement suggérer.
Un grand bravo.
Jaguar.
#9
Posted 27 June 2006 - 05:26 PM
...sincérement merci de vos remarques qui me font avancer...
à tous et à toutes..
il est vrai que moi aussi je trouvais le : "est il...." un peu lourd un peu de trop ...
voila donc une troisieme version allégée...
( j'espere que ... vous ne desirerez pas d'autres elagages...sourire...)
Quel navire ais je abordé
aussi puissant que ma fragilité?
Ais je?
un jour essayé,un seul,
a l'orée du crépuscule,
les yeux mi-clos, le regard ridicule,
sans un mot, d'entrevoir
dans le brouillard
cette fissure, trouée sans fard,
brisure, qui brule mon regard
imperceptible et pure.
Ais je?
un instant, enveloppé la braise,
mon tourment, mon malaise,
puis je ?
par un soupir, évanouir
le trou béant
incommensurable et troublant
qui de mon être fait
cet être imparfait
ma fêlure, ma blessure.
à tous et à toutes..
il est vrai que moi aussi je trouvais le : "est il...." un peu lourd un peu de trop ...
voila donc une troisieme version allégée...
( j'espere que ... vous ne desirerez pas d'autres elagages...sourire...)
Quel navire ais je abordé
aussi puissant que ma fragilité?
Ais je?
un jour essayé,un seul,
a l'orée du crépuscule,
les yeux mi-clos, le regard ridicule,
sans un mot, d'entrevoir
dans le brouillard
cette fissure, trouée sans fard,
brisure, qui brule mon regard
imperceptible et pure.
Ais je?
un instant, enveloppé la braise,
mon tourment, mon malaise,
puis je ?
par un soupir, évanouir
le trou béant
incommensurable et troublant
qui de mon être fait
cet être imparfait
ma fêlure, ma blessure.
#10
Posted 27 June 2006 - 11:00 PM
Beau travail Lulu, vraiment, le troisième est plus "aéré", mais le premier, je l'aimais bien!
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