Les yeux dans le vide laissé par ton absence, je regarde le néant. Il est là devant moi, me tend ses bras, froids , exsangues de toutes envies ; hormis peut être celle d'aller le rejoindre.
De ce rien qui absorbe mon être, vient de naître cette idée, de mort.
Me pendre serait une solution. Encore faut il pour mettre ce choix à exécution, une corde robuste, pour supporter le poids de mon corps; il ne faudrait pas qu'il choie avant qu'il soit mort.
L'idée de mourir ne m'effraie pas en elle c'est un choix comme un autre, à la différence près que c'est l'ultime choix, le dernier ; Il n'y en aura pas d'autre après.
D'ailleurs, j'en ai marre des choix, les bons, les mauvais, le choix de vie, le choix des armes, le choix des réponses, le choix du chemin, le choix, le choix....l'existence est pesante de tant de maux, tant de choix!
Une vie durant à faire des choix, parfois lourds de conséquence, parfois anodins. On les porte, on les assume, comme une croix que l'on traîne sur notre dos, une potence à laquelle on se pend.
Celui de me pendre sera sans doute le dernier; enfin presque.
Reste à trouver une potence où accrocher la corde ; un choix de plus qui vient alourdir cette soirée. Je cherche du regard désespérément l'endroit ou je vais bien pouvoir officier.
L'escalier! C'est la solution. Ces marches en colimaçons ajourées, devraient bien soutenir le poids de ma carcasse. Je vais me pendre, à la dernière marche, au plus haut de l'édifice, de façon à être sur de ne pas me rater.
Ce dernier choix étant le plus approprié, y a plus qu'a....
J'ai pensé à tout, et fier de ma décision je me lève à tâtons, pour mettre mon plan a exécution.
Merde, la corde, je regarde autour de moi et.... pas de corde....
Rien, ni dans les tiroirs, ni dans les placards, rien que ne ressemble à une corde. Fait chier !
Je regarde ma montre 21h20, et pas moyen d'en acheter une à cette heure.
Je sonne chez le voisin et pas de corde? Merde, merde, et re-merde.
Une dernière solution s'offre a moi; Il ne me reste plus qu' à remettre cela à demain.
Demain ! Mais demain, lorsque le choix se posera à moi, le choix de me pendre ou de ne pas me pendre, que vais-je faire, aurai-je toujours autant d'entrain?
Et toujours le choix, putain fait chier...
Le Choix
Started by iahhel, Oct 07 2006 08:37 PM
2 replies to this topic
#1
Posted 07 October 2006 - 08:37 PM
#2
Posted 07 October 2006 - 08:51 PM
troix textes en une soirée, quelle affluence ici !
je me suis permis une correction orthographique de ton texte, vu que je suis assez jaloux de socque, mais c'est forcément moins bien qu'elle
je me suis permis une correction orthographique de ton texte, vu que je suis assez jaloux de socque, mais c'est forcément moins bien qu'elle
Citation
Les yeux dans le vide « laissé » par ton absence, je regarde le néant. Il est là devant moi, me « tend » ses bras, « froids », exsangues de toutes envies ; hormis peut être celle d'aller le rejoindre.
De ce rien qui absorbe mon être, vient de naître cette idée, de mort.
Me pendre serait une solution. Encore faut il pour mettre ce choix à exécution, une corde robuste, pour supporter le poids de mon corps; il ne faudrait pas qu'il choie avant qu'il soit mort.
L'idée de mourir ne m'effraie pas en « soi » (mais là je crois qu’il faudrait dire « en elle »), c'est un choix comme un autre, à la différence près que c'est l'ultime choix, le dernier ; Il n'y en aura pas d'autre après.
D'ailleurs, j'en ai marre des choix, les bons, les mauvais, le choix de vie, le choix des armes, le choix des réponses, le choix du chemin, le choix, le choix....l'existence est pesante de tant de maux, tant de choix!
Une vie durant à faire des choix, parfois « lourds » de conséquence, parfois anodins. On les porte, on les assume, comme « une » croix que l'on traîne sur notre dos, une potence à laquelle on se pend.
Celui de me pendre sera sans doute le dernier; enfin presque.
Reste à trouver une potence « où » accrocher la corde ; un choix de plus qui vient alourdir cette soirée. Je cherche du regard désespérément l'endroit ou je vais bien pouvoir officier.
L'escalier! C'est la solution. Ces marches en colimaçons « ajourées », « devraient » bien soutenir le poids de ma carcasse. Je vais me pendre, à la dernière marche, au plus haut de l'édifice, de « façon » à être sur de « ne » pas me rater.
Ce dernier choix étant le plus approprié, y a plus qu'a....
J'ai pensé à tout, et fier de ma décision je me lève à « tâtons », pour mettre mon plan a exécution.
Merde, la corde, je regarde autour de moi et.... pas de corde....
Rien, ni dans les tiroirs, ni dans les « placards », rien que ne ressemble à une corde. Fait chier !
Je regarde ma montre 21h20, et pas moyen d'en acheter une à cette heure.
Je sonne chez le voisin et pas de corde? Merde, merde, et re-merde.
Une dernière solution s'offre a moi; Il ne me reste plus qu' « à » remettre cela à demain.
Demain ! Mais demain, lorsque le choix se posera à moi, le choix de me pendre ou de ne pas me pendre, que vais-je faire, « aurai »-je toujours autant d'entrain?
Et toujours le choix, putain fait chier...
De ce rien qui absorbe mon être, vient de naître cette idée, de mort.
Me pendre serait une solution. Encore faut il pour mettre ce choix à exécution, une corde robuste, pour supporter le poids de mon corps; il ne faudrait pas qu'il choie avant qu'il soit mort.
L'idée de mourir ne m'effraie pas en « soi » (mais là je crois qu’il faudrait dire « en elle »), c'est un choix comme un autre, à la différence près que c'est l'ultime choix, le dernier ; Il n'y en aura pas d'autre après.
D'ailleurs, j'en ai marre des choix, les bons, les mauvais, le choix de vie, le choix des armes, le choix des réponses, le choix du chemin, le choix, le choix....l'existence est pesante de tant de maux, tant de choix!
Une vie durant à faire des choix, parfois « lourds » de conséquence, parfois anodins. On les porte, on les assume, comme « une » croix que l'on traîne sur notre dos, une potence à laquelle on se pend.
Celui de me pendre sera sans doute le dernier; enfin presque.
Reste à trouver une potence « où » accrocher la corde ; un choix de plus qui vient alourdir cette soirée. Je cherche du regard désespérément l'endroit ou je vais bien pouvoir officier.
L'escalier! C'est la solution. Ces marches en colimaçons « ajourées », « devraient » bien soutenir le poids de ma carcasse. Je vais me pendre, à la dernière marche, au plus haut de l'édifice, de « façon » à être sur de « ne » pas me rater.
Ce dernier choix étant le plus approprié, y a plus qu'a....
J'ai pensé à tout, et fier de ma décision je me lève à « tâtons », pour mettre mon plan a exécution.
Merde, la corde, je regarde autour de moi et.... pas de corde....
Rien, ni dans les tiroirs, ni dans les « placards », rien que ne ressemble à une corde. Fait chier !
Je regarde ma montre 21h20, et pas moyen d'en acheter une à cette heure.
Je sonne chez le voisin et pas de corde? Merde, merde, et re-merde.
Une dernière solution s'offre a moi; Il ne me reste plus qu' « à » remettre cela à demain.
Demain ! Mais demain, lorsque le choix se posera à moi, le choix de me pendre ou de ne pas me pendre, que vais-je faire, « aurai »-je toujours autant d'entrain?
Et toujours le choix, putain fait chier...
#3
Posted 07 October 2006 - 08:54 PM
Citation (Gaston Kwizera @ Oct 7 2006, 09:51 PM) <{POST_SNAPBACK}>
je me suis permis une correction orthographique de ton texte, vu que je suis assez jaloux de socque, mais c'est forcément moins bien qu'elle
et tu as bien fait....
je suis naze en ortographe...
je l'ai rectifié "copier coller"
merci
iah-hel
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