J’ai mâché l’épave du temps
Pour cracher de la lave frigide
Sur les instants qui, froidement
Meurent en ses yeux livides.
J’ai avalé le feu brûlant
Sur ma salive
Pour mourir comme ce temps
Sur mes rives.
Mais en mon océan
Les feux ne tiennent pas
Et ce brûlant temps
J’en suis sûr qu’il n’existe pas,
Et heureux, mon nautonier
A mouillé ses douleurs
Pour les éteindre sur l’oreiller
De sa vieille fleur.
farid khenat
Edited by vent, 26 October 2006 - 08:45 PM.