Amer sont les mots prononcés les soirs de désespoir.
Excès, ils sont du venin craché,
Ont la couleur brunâtre du sang séché,
Des souffrances non expiées.
Ces balles acidifiées ont le pouvoir de tout déchirer,
Brûlant peau, viscères et cœurs…
La glaciale raison elle-même ne peut les atténuer,
Lorsque l’amour d’une vie, en un soir, ils peuvent consumer.
Ces tristes sires, démons de mon âme,
Se complaisent à me hanter à travers jours et nuits
Pourrissant mes jours de leurs sombres relents,
Tachant mes draps de sang invisible et incandescent.
3 replies to this topic
#1
Posted 25 March 2004 - 11:39 AM
#2
Posted 25 March 2004 - 04:36 PM
très joli, j'aime la façon dont la douleur y est exprimé.
Nolwenn
Nolwenn
#3
Posted 25 March 2004 - 05:40 PM
Tes mots sont forts : je connais très bien ce thème pour avoir écrit un poème très similaire, publié en février dernier sur ce site :
A chaque nuit subit sa peine
La nuit prolonge ses heures à n'en plus finir,
grigottant mon âme en quête de repos.
Dans un calme obscur, s'élèvent des lamentations,
les chuchotements d'un souffle pâle inconsolé.
La nuit cherche des rimes à ma peine,
alors que je tente en vain de fuir loin d'elle,
Elle rattrape toujours mon esprit tourmenté
et le lacère en toutes parts de ses morsures.
Le coeur en berne au fond de mon lit
qu'aucune couverture ne parvient à chauffer,
je regarde cette tendresse meurtrie
et cette douleur que rien n'apaise.
Les blessures qui me traversent se rient de mes sanglots,
et lorsque la fatigue m'emporte enfin vers l'inconscience,
elles apparaissent dans mes songes d'une façon si réelle
que leur douleur stigmatise mon corps engourdi.
Toutes les nuits elle m'empoigne, cette souffrance solitaire,
je la supplie de s'éloigner, mais elle ne fait que m'étouffer.
A la lueur de mes pleurs, une encre sanguine sur mes draps
dessine des griffes écarlates qui sècheront au petit jour...
A chaque nuit subit sa peine
La nuit prolonge ses heures à n'en plus finir,
grigottant mon âme en quête de repos.
Dans un calme obscur, s'élèvent des lamentations,
les chuchotements d'un souffle pâle inconsolé.
La nuit cherche des rimes à ma peine,
alors que je tente en vain de fuir loin d'elle,
Elle rattrape toujours mon esprit tourmenté
et le lacère en toutes parts de ses morsures.
Le coeur en berne au fond de mon lit
qu'aucune couverture ne parvient à chauffer,
je regarde cette tendresse meurtrie
et cette douleur que rien n'apaise.
Les blessures qui me traversent se rient de mes sanglots,
et lorsque la fatigue m'emporte enfin vers l'inconscience,
elles apparaissent dans mes songes d'une façon si réelle
que leur douleur stigmatise mon corps engourdi.
Toutes les nuits elle m'empoigne, cette souffrance solitaire,
je la supplie de s'éloigner, mais elle ne fait que m'étouffer.
A la lueur de mes pleurs, une encre sanguine sur mes draps
dessine des griffes écarlates qui sècheront au petit jour...
#4
Posted 25 March 2004 - 10:35 PM
en effet c'est du même genre, y a vraiment des lignes que j'aurais pu écrire.
Dommage qu'on ne puisse pas éditer ses messages, pas pour te pomper mais parce ce que ce poème n'est plus achevé.
Dommage qu'on ne puisse pas éditer ses messages, pas pour te pomper mais parce ce que ce poème n'est plus achevé.
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