V
LES CORPS SE MARIENT
C’est sur terre que je reviens,
Il n’y a pas d’autres lieux plus sûrs,
Les roses fanent comme les corps,
Point de miracles cartésiens,
La chambre de nos jeunesses,
Inonde les cœurs incertains,
L’éternel retour n’est pas un non-retour,
Pas de points fixes derrière l’avancée,
Hormis l’horizon que l’on épouse,
Nous exigeons des forces herculéennes,
Pour traverser les déserts de sels,
Qui se fixent sur nos routes de passages,
Il existe des collines vertes,
Où nous ne cessons de nous perdre,
Et de nous retrouver vers le même point,
Comme les mots envisagent le destin,
Tout se dit rien ne se perd ici-bas,
Dans les forêts des consciences sereines,
Dans la force des grands mouvements,
Là où nous activons le rêve sans le savoir,
Courages ! Personnages du monde libre,
Tout est à construire sur des ruines passées,
Les dimensions de nos entreprises,
Ne sont propres qu’à nous-mêmes.
Les corps se marient sans connaître la fin.
Les Corps Se Marient
Started by XAVIER PHILIPONET, Feb 06 2006 02:41 PM
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