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La Naissance Du Printemps


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#1 valeix

valeix

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  • TLPsien
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Posted 19 September 2006 - 07:41 PM

La naissance du printemps


Les corbeaux s’allient dans la froidure d’une peinture d’été
L’utile aura été vain selon l’énigme des rongeurs d’organes
Les monstres courent sur les fourrures pillant l’oubli ethnique.
Un cygne, pas faisant, lime ses ongles sur ces peintures de roses éteintes
Les jambes déconcertées subissent l’étonnement d’un bâton de sable.
Sur cette fleur qui jugule, la goutte de pluie redessine une cerne sur des cœurs.

La monotonie des bois rejoint la précocité des torrents d’écumes
Au temps de ces univers damnés, la flotte décomposée rougit d’accomplissement
Une sombre lumière sauvage présente ses hommages à l’ondine défleurée
Par le vent sournois et avide de ses nervures utopiques et colériques.
A ces évadés de l’ombre que l’orme livre à ses suppliciés
A ces écartelés que l’amour qui vibre vit revivre dans l’union décapitée
A ces complices qu’un seul souffle vit chavirer leurs ivresses conjugales.
Une éternité lovée et incriminée par ces enlacements soudains et furtifs
Tous ces amours licencieux et livides dont le platonique justifie l’interdit
Un pas vers l’intégrité, un voile sur l’ovulation cynique et infertile
Une voie vers la fébrilité, vers le regard de ces corps perdus dans un champs de vigne
Une ode à la gloire austère et tapageuse de l’outrage, verdict de cette décomposition morale
Un naufrage cordial, une euthanasie verbale, l’insolence, la neutralité
Un signe vers soi, vers l’accomplissement de mœurs mésestimées et triviales
Cette arrogance donne ses derniers fruits, un tonnage de bonne qualité
Une liberté dissonante, un cri d’insomniaque pervers et menacé par une succion interne.
Ce sont les torturés d’une cage dissipée, d’un humour insipide
Je veille sur les flots, sur ces arcs tordus, assommée par une gloire Enéenne
J’imagine ces aruspices, élucidant l’espace tropical d’un chameau perdu en mer de sang.
Un torrent d’ablutions, d’utopies, d’hérésies, de diplomaties fallacieuses
Le silence, le froid, la violence d’un tyran déchiré, tanné par des siècles
De torpeur dessinée à l’encre rouge et verte.
Un de ces noirs supureux, un bleu acajou, et, le printemps
Dessine ses initiales, crève sa bulle de femmes incarnées et surgit pour mourir de ces cendres.




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