Se recréer toujours, dans cette pensée, qui dépeint la solitude,
Et la lumière , qui se fond en mille teintes
Sur ce visage, qui se dérobe à mon regard.
Sur tant de parcelles d’âme élémentaire, sur l'extrême fatalité
De mon moi contemplatif, regardant le paysage infini du ciel, que j’admire .
Au-delà , d’une grande mer frémissante,
Dans des espaces illimités, aux silences prodigieux,
D’une tranquillité profonde ; où il n’en faudrait pas davantage
Pour que ma pensée , ne s’en s'épouvante.
Je frémirais encore, dans ces plaines célestes, où je me déplace
Avec un certain parallèle, mis en regard sur de vastes contrées de rêve,
Et de comprendre, les murmures gémissant du vent .
Dans un souffle infini, il y avait encore ce tourment :
Qui en moi s’agitait sans cesse, et sans cesse,
Dans l’éternité , de mon moi intérieur,
Dans les périodes éteintes de mon existence, et dans celle du présent.
Je survivais, encore sur moi-même,
Alors, je regarde très calmement , l’immensité profonde de mon désespoir,
Dans l’infinie étendue, de mon imagination submergée par une mer:
d’incertitudes, dans une tranquille houle miséricordieuse.
Se Recréer Toujours ,
Started by bernardo, Jul 16 2006 02:57 PM
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