Pour troubler son homme jusqu'à la déraison,
La forêt se pare de brillantes dorures
Pour nous envoûter durant l'arrière-saison.
Lento, de jour en jour, étant plus éblouissante,
Elle laisse clamer à ses féaux amants
Des cris admiratifs qui la rendent dansante
Et lui font activer ses lents dandinements.
Telles ces languides et belles strip-teaseuses,
Qui nous papillonnent leurs courbes vaporeuses,
Elle laisse tomber ses feuillées en couleurs.
Son brillant feuillage, dans les sentes, froufroute
Sous les pas langoureux des nombreux promeneurs
Qui, la fièvre calmée, continuent sur leur route.
mélancolie
Edited by Mélancolique, 18 November 2006 - 07:04 PM.