Seul dans l'infini silence
Le voyage sans retour, ne dévoile pas sa fin.
La peur m'a guidée:
Je m'arrête vers toi
avec la surprise de l'impudeur
Je m'arrête fatiguée,
entre tes seins
comme autrefois.
Berce, berce mes pleurs
Et laisse moi respirer à ton souffle
La chaleur de ce qui n'est plus!
Berce la guerrière qui ce matin encore
Lutte pour son âme
Lutte avec l'infini.
Que ma vie s'écoule un instant,
Lentement entre tes deux calins.
Pointes de rosée qui invitent à l'oubli
En dehors du temps, en dehors d'ici.
Tu es l'asile,
Toi qui porte tes seins comme tu portes le monde
Berce mon secret,
Ou achève moi à jamais!
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Un archet danse
Une corde vibre
Je suis la corde
Tu es le marteau
Voilà, c'est un piano
Je cours sur les cordes
pour retenir tes mains
Mais de ces mains je ne connais rien
-que l'acier-
Cette violence que je ne comprends pas;
ces marteaux qui me frappent pour me faire vibrer
Ne veux tu pas m'aimer, te rapprocher, me parler?
Je ne suis que la corde changeante
et concordante
je ne fais que chanter
Pour celui (celle) qui ne sait que trop bien m'aimer
Musicien d'or et d'acier
L'acier est dans tes mains
L'or est dans ton coeur
Voilà j'ai écris ça là après manger en pensant à Rachmaninov ( c'est son piano qui lui parle) et en pensant à Dieu ( c'est l'homme qui lui parle).
Edited by Caliel, 31 August 2006 - 11:46 AM.