Le vent rugit, effeuille les fleurs de coton noir
Une poupée délaissée, gît près de la balançoire,
Le jardin semble triste, mais que de promesses !
Sur les branches des nœuds de bourgeons se tressent.
Aucune trace de toi
L'absence caracole
Aucune trace de toi
Même pas une obole.
L'hiver, cette année, n'a pas montré ses crocs
Une saison de plus à t'imaginer en peine
Une saison de plus à broyer ma déveine
A aimer malgré moi l'amer goût des sanglots.
Aucune trace d'émoi
Le silence en farandole
Aucun son ne s'ébat
Même pas un bémol.
Hurle la tempête au dehors et dedans
Tout au fond de mon coeur autrefois implorant
L'amour est à ce prix, capricieux, inconstant
Funambule à ses heures sur la crête des tourments.
Aucune trace de moi
Finies nos années folles
Plus besoin de fausse idole
Et moins encore de toi.
Le vent se pose, caresse les fleurs de coton noir
La poupée oubliée, gît sous la balançoire,
Le jardin n'est plus triste, qui se souvient des promesses
Sur les branches nouées, telles des bourgeons de liesse.
Sea_Reine (12/02/05)
Fièvre d'un samedi noir
Started by libelle, Feb 12 2005 06:04 PM
5 replies to this topic
#1
Posted 12 February 2005 - 06:04 PM
#2
Posted 12 February 2005 - 06:15 PM
J'adore ! Je trouve ta plume douce et touchante. Je dois avouer que j'ai un faible pour cette partie :
"Hurle la tempête au dehors et dedans
Tout au fond de mon coeur autrefois implorant
L'amour est à ce prix, capricieux, inconstant
Funambule à ses heures sur la crête des tourments. "
Encore bravo ! Frédérique-Annabelle
"Hurle la tempête au dehors et dedans
Tout au fond de mon coeur autrefois implorant
L'amour est à ce prix, capricieux, inconstant
Funambule à ses heures sur la crête des tourments. "
Encore bravo ! Frédérique-Annabelle
#3
Posted 12 February 2005 - 06:27 PM
Eh bien... dis moi, premier commentaire ultra-rapide ! Merci de ta visite et pour cette intervention si enjouée. OOh tu sais... je ne donne - hélas - jamais dans le registre du pur bonheur, :cry: mais je ne désespère pas pour autant !
Ce poème vient juste de "naître", entre la rage du vent et les nuages noirs.
Amitiés Poétiques, chère Frédérique-Annabelle, au si beau pseudo d'Emy-Lune,
Sea_Reine
Ce poème vient juste de "naître", entre la rage du vent et les nuages noirs.
Amitiés Poétiques, chère Frédérique-Annabelle, au si beau pseudo d'Emy-Lune,
Sea_Reine
#4
Posted 12 February 2005 - 06:43 PM
Je te comprend parfaitement. Moi non plus je n'écris pas du soleil, je préfère écrire la lune. Quelques fois, la tristesse et le désespoir font "naître" de magnifique poème. Le tien en n'est un !
Amitiés à la Reine de la Mer, Frédérique-Annabelle
Amitiés à la Reine de la Mer, Frédérique-Annabelle
#5
Posted 13 February 2005 - 12:22 AM
sea_reine,
Cette poupée qui gît, l'atmosphère et l'ennui...
Je sens vos solitudes agripper vos habits,
Vous les avez bien dites, avec des mots de pluie
Que les chagrins vous portent… Et votre plume aussi…
Amitié, et plaisir à vous lire.
Hauteur
Cette poupée qui gît, l'atmosphère et l'ennui...
Je sens vos solitudes agripper vos habits,
Vous les avez bien dites, avec des mots de pluie
Que les chagrins vous portent… Et votre plume aussi…
Amitié, et plaisir à vous lire.
Hauteur
#6
Posted 13 February 2005 - 12:36 AM
Vole le vent dans les rubans...
Les cheveux en bataille
Les yeux mi clos
Pousse la balançoire loin des tourments....
Plaisir de te lire Sea Reine,
Francis
Les cheveux en bataille
Les yeux mi clos
Pousse la balançoire loin des tourments....
Plaisir de te lire Sea Reine,
Francis
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