7 replies to this topic

[ibere64]

Au sable du silence,
L’empreinte de l’oubli
Dessine ton absence.
J’ai bu jusqu’à la lie
La coupe du malheur,
Et j’erre dans le vide
Sans forme ni couleur
Des amours apatrides.

Je sais le prix des putes
Au port des naufragés,
Et le rire des brutes
Quand ils vont saccager
Mon beau château de cartes.
Je l’ai construit pour toi,
Mais il faut que je parte :
Je ne serai pas roi…

Il est un autre monde
Sans prisons, sans casernes,
Où l’on danse des rondes
Dans de jolies tavernes
Où l’Amour coule à flots,
Un monde tout en fleurs
Sans héros ni salauds,
Où l’on n’a jamais peur.

Au sable du silence
Il n’y a plus personne.
J’ai l’univers immense
Et plus rien ne m’étonne.
La porte du néant
Se trouve devant moi.
Je l’ouvre doucement
Et j’entre. Et je te vois…

[babeton]

ma-gni-fi-que!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

[Mary14]

Jouis du jour présent, sans te fier le moins du monde au lendemain... Horace

Superbe... du vrai Ibere !

Bisous toi

[Marygrange]

Elle a raison Mary, du pur toi Phil ! Comme tu parles bien du silence, comme on l'entend par tes mots écrits. Merci :wink:


Bises,
Béa

[Deirdre]

une fin splendide. Plein de pudeur partout, et le sentiment malgré tout par-dessus (dessous? enfin bref perceptible)
Plein de noirceur, de désillusions, et comme on ne peut vivre qu'en avançant, qui sait? et comment ne pas espérer encore?..

Il y a décidemment beaucoup de monde derrière les portes du néant.

DA

[Marie L.Busic]

Quel beau poème...

[ORIENTEUR]

RE-BONJOUR ! (sourire)

Edited by Med37, 31 October 2006 - 06:37 PM.