Je pourrais être,
Les mots qui accompagnent le geste du semeur qui confie ses espoirs de vie à la terre nourricière
Les mots sereins naufragés dans les espaces lointains des inconnues turbulences
Les mots, amis et intimes confidents des moments de complicités amoureuses dont la trame abrite jalousement le secret des amants.
Les mots percutants qui aimantent les sens en éveil et font déborder les fleuves tumultueux des nuits enfiévrées.
Les mots qui suffoquent de solitude dans les confins des exils désertés par la chaleur de l’amour.
Les mots qui pulvérisent les fausses vérités et luttent contre les contre sens, source de déséquilibres.
Les mots qui désarticulent les discours cauteleux et déstabilisent les alliances de circonstance.
Les mots farouches, fous d’espaces sans clôtures qui suspendent leurs syllabes assoiffées de liberté, aux volutes des nuages en transit.
Les mots assagis qui creusent le cœur de la patience pour assouvir leur fringale de certitudes.
Les mots, arpenteurs égarés des ailleurs inconnus, qui se hasardent en moi pour endiguer les flots de ma mémoire houleuse.
Les mots traumatisés par les errances d’un présent en devenir qui aspirent à tourner le dos aux espaces des pérégrinations nomadisantes.
Les mots apatrides, les mots d’ici, les mots de là-bas, les mots de nulle part qui se nourrissent du sel des alphabets des quatre horizons pour inventer des confluences illuminées par les sourires et ponctuées de tolérance.
Les mots abreuvés aux sources des fertiles diversités, mots d’Orient, mots d’Occident qui enlacent les ailes des nuages versicolores pour se délecter de saveurs étymologiques des cinq continents.
Les mots imposteurs qui sèment le courroux et le doute dans le cœur des Hommes avides de sérénité.
Les mots qui dissèquent le cœur des heures passantes qui usent de leur éphémère existence pour hurler leur espoir d’éternité.
Les mots étrangers qui immigrent pour nous faire écouter le chant de la douce brise des ailleurs habités par des espoirs semblables à ceux qui nous aident à vivre.
Les mots audacieux qui bravent la furie des océans des incompréhensions pour jeter des ponts par-dessus les indifférences.
Les mots de la souffrance des libertés fossilisées et menottées qui fissurent la paroi de la tyrannie d’un présent renié pour conter le calvaire des hiers qui s’accommodent de lendemains inconnus.
Les mots carnassiers qui se repaissent des espérances de cœurs dont les rêves de réconciliation sont le moteur du monde et le comburant de l’amour entre les humains.
Les mots polyglottes enracinés dans les réalités des femmes et des hommes dont le cœur s’abreuve des couleurs et des langages pour inventer un langage qui rend heureux les jours qui naissent après les aurores grises.
Les mots qui sondent les vides des rocs calcinés des égos démesurés pour s’approprier les mystères des déserts flagellés par les vents de sable de l’humilité.
Les mots des anathèmes et des hérésies qui organisent les banquets liberticides sur les places des cités dévorées par les traîtrises et les compromissions.
Les mots taillés dans le flanc des volcans qui se nourrissent des nuées ardentes expirées par la gorge en feu du dragon dont les brûlures anéantissent les rêves fragiles des destins contrariés.
Les mots qui forment le corps de l’amour dont les racines entremêlées frôlent le secret des profondeurs obscures de la folie des passions et des dépendances des cœurs.
Les mots simples dont le sens déserte les circonvolutions des discours ampoulés et échappe aux superficialités outrageuses des paroles gorgées de non dits et souffrant d’indigence langagière.
Les mots de la mémoire qui thésaurise les échardes des souvenirs rétifs qui narguent les efforts amnésiques et se réfugie dans les contrées oublieuses des vigilences.
Je Pourrais être
Started by thalla, Nov 30 2006 10:58 AM
1 reply to this topic
#1
Posted 30 November 2006 - 10:58 AM
#2
Posted 30 November 2006 - 12:39 PM
[quote name='thalla' date='Nov 30 2006, 10:58 AM' post='360502']
[color=#009900]Je pourrais être,
[...]
Les mots qui pulvérisent les fausses vérités et luttent contre les contre sens, source de déséquilibres.
[...]
Les mots farouches, fous d’espaces sans clôtures qui suspendent leurs syllabes assoiffées de liberté, aux volutes des nuages en transit.
Les mots assagis qui creusent le cœur de la patience pour assouvir leur fringale de certitudes.
Les mots, arpenteurs égarés des ailleurs inconnus, qui se hasardent en moi pour endiguer les flots de ma mémoire houleuse.
Les mots traumatisés par les errances d’un présent en devenir qui aspirent à tourner le dos aux espaces des pérégrinations nomadisantes.
Les mots apatrides, les mots d’ici, les mots de là-bas, les mots de nulle part qui se nourrissent du sel des alphabets des quatre horizons pour inventer des confluences illuminées par les sourires et ponctuées de tolérance.
Les mots abreuvés aux sources des fertiles diversités, mots d’Orient, mots d’Occident qui enlacent les ailes des nuages versicolores pour se délecter de saveurs étymologiques des cinq continents.
[...]
Les mots qui dissèquent le cœur des heures passantes qui usent de leur éphémère existence pour hurler leur espoir d’éternité.
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Les mots de la souffrance des libertés fossilisées et menottées qui fissurent la paroi de la tyrannie d’un présent renié pour conter le calvaire des hiers qui s’accommodent de lendemains inconnus.
[...]
Les mots des anathèmes et des hérésies qui organisent les banquets liberticides sur les places des cités dévorées par les traîtrises et les compromissions.
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Les mots simples dont le sens déserte les circonvolutions des discours ampoulés et échappe aux superficialités outrageuses des paroles gorgées de non dits et souffrant d’indigence langagière.
[...]
De jolis mots à foison, un rythme doux et enveloppant.
Encore merci.
J'ai retrouvé cette même ambiance dans 'paroles, paroles' que tu as publié ily a quelques temps dans le salon des 'arts poétiques'.
J.
[color=#009900]Je pourrais être,
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Les mots qui pulvérisent les fausses vérités et luttent contre les contre sens, source de déséquilibres.
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Les mots farouches, fous d’espaces sans clôtures qui suspendent leurs syllabes assoiffées de liberté, aux volutes des nuages en transit.
Les mots assagis qui creusent le cœur de la patience pour assouvir leur fringale de certitudes.
Les mots, arpenteurs égarés des ailleurs inconnus, qui se hasardent en moi pour endiguer les flots de ma mémoire houleuse.
Les mots traumatisés par les errances d’un présent en devenir qui aspirent à tourner le dos aux espaces des pérégrinations nomadisantes.
Les mots apatrides, les mots d’ici, les mots de là-bas, les mots de nulle part qui se nourrissent du sel des alphabets des quatre horizons pour inventer des confluences illuminées par les sourires et ponctuées de tolérance.
Les mots abreuvés aux sources des fertiles diversités, mots d’Orient, mots d’Occident qui enlacent les ailes des nuages versicolores pour se délecter de saveurs étymologiques des cinq continents.
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Les mots qui dissèquent le cœur des heures passantes qui usent de leur éphémère existence pour hurler leur espoir d’éternité.
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Les mots de la souffrance des libertés fossilisées et menottées qui fissurent la paroi de la tyrannie d’un présent renié pour conter le calvaire des hiers qui s’accommodent de lendemains inconnus.
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Les mots des anathèmes et des hérésies qui organisent les banquets liberticides sur les places des cités dévorées par les traîtrises et les compromissions.
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Les mots simples dont le sens déserte les circonvolutions des discours ampoulés et échappe aux superficialités outrageuses des paroles gorgées de non dits et souffrant d’indigence langagière.
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De jolis mots à foison, un rythme doux et enveloppant.
Encore merci.
J'ai retrouvé cette même ambiance dans 'paroles, paroles' que tu as publié ily a quelques temps dans le salon des 'arts poétiques'.
J.
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