de fondé.
Il aspire l'âcre terrain de Rio dans l'engouement de sa paille. A partir de la respiration fraîche
qu'il émane, sa remarque de douceur l'obsède.
de fondu
en frappé, dans l'attelage de ses mains. L'unique sein de l'autre dans cette noix
étrangement velue, comme son unique oeil bordé de la broussaille grise.
Anthony épure les archipels de poussière en lévitation de son entourage. Il entend qu'ils sont la vie,
il entend bien sortir de ce cadre. Lunettes bronzées et cigarillos, ce n'était pas pour ça dans l'origine.
Dans cette poitrine seule qui n'est autre que la coco tranchée
de nature
il éteint sa venue. La brise qui l'empêche de se poser sous son chapeau, il la rend poudre. Pulvérise
la forme. A présent, la nacre du fond lui résiste écoeurant sa coque son noyau dur. Pourtant il est bon
de nature
Mais là, sur ses pas jusqu'aux rochers, s'il refile le blanc bombé (sans téton et sans lait) à ces enfants lestés [éparpillés de la nacelle du monde trop lourd, agglutinés comme les moutons pénibles d'un pull en coton], ce n'est pas qu'il devient maternel.
C'est qu'il effile son horizon des stries lourdes et sèches. En retire les lignes au rivage, calmement.
Ecran à la sagesse qu'il ramasse et plie
en folie fourrée dans les graines qu'ils croisent. Lui et l'étreinte, c'est la faim qui les mange.
C'est la fin qui les range.
Edited by emeline, 23 June 2006 - 01:56 PM.