DE VOUS A MOI.
#1
Posted 08 December 2005 - 03:27 PM
saturez-moi d’arômes,
fredonnez vos couplets
haranguez les complaintes
exsudez les humeurs
épousez les écorces, les galets, les saveurs
que distillent la sève, les ondées et le vent,
les nuages qui prennent leurs perles aux géants
minéraux chaotiques, végétaux alanguis
rêves de l’enfance…
Réveillez-moi d’un cri.
Un cri qui se susurre, tout rondeur, tout épris,
ce cri comme un murmure
dans le souffle, il jaillit.
Long comme l’espoir, chaud comme la nuit
qui brille chaque soir et puis s’évanouit
emportant les mystères nous laissant quelques mots
qui retombent sur terre comme autant de cadeaux.
Parlez-moi de vos rêves,
si loin, si haut, enfouis
parlons nous de nos rêves éveillés
assoupis.
#2
Posted 08 December 2005 - 03:40 PM
#3
Posted 08 December 2005 - 04:20 PM
Paul Géraldy
de ce siècle qui s'ouvre
tout grand
à la polyformie poètique
quand je vous lis
je pense à ce poète
dont la célébrité fut immense
il détient encore
le record des ventes
en poèsie
Amicalement
Michel
#4
Posted 08 December 2005 - 04:23 PM
Comme si tout ce que tes mots viennent accueillir était déjà au creux de tes bras.
Chante susurre crie Henri, quelqu’un entendra, entend, quelqu’un est déjà là.
#5
Posted 08 December 2005 - 04:39 PM
Mince, je prends un sacré coup de vieux alors, ou bien c'est trop bavard ?
Mon sourire pour vous Carla, j'ai plaisir à savoir que vous me lisez.
Merci, j'apprécie tellement ce que vous nous offrez dans vos textes,
Sincèrement
Paul Géraldy
de ce siècle qui s'ouvre
tout grand
à la polyformie poètique
quand je vous lis
je pense à ce poète
dont la célébrité fut immense
il détient encore
le record des ventes
en poèsie
Amicalement
Michel
Géraldy, Toi et Moi n'est-ce pas ? Jean Guidoni l'évoque dans une de ses chansons ; j'ai habité dans une rue P. Géraldy. Amusant.
En tout cas, je rougis de confu....non, de plaisir. Est ce bon signe de détenir un record de vente de poésie ?
A vous lire
Amicalement
Henri.
Comme si tout ce que tes mots viennent accueillir était déjà au creux de tes bras.
Chante susurre crie Henri, quelqu’un entendra, entend, quelqu’un est déjà là.
Oui, Papaver, tous les mots sont là même les inutiles, les superflus, les encombrants et les voilà maux.
Mais pas question d'eux ici j'espère...
Chantons alors en connivence et partage...
#6
Posted 08 December 2005 - 05:00 PM
#7
Posted 08 December 2005 - 05:39 PM
pardonnez moi Carla, je m'amusais, je jouais gaiement...
un comble que vous disiez que vous vous êtes mal exprimée !!!!
ça, c'est franchement rigolo.
#8
Posted 08 December 2005 - 05:41 PM
Lol !! @+ Valérie
#9
Posted 08 December 2005 - 05:47 PM
Lol !! @+ Valérie
Quoi ? tu ne rêves pas de robes !!!! (Lol)
j'attends déjà...(et que dit-on de la robe d'un grand cru ?)
Henri
#10
Posted 08 December 2005 - 05:52 PM
#11
Posted 17 December 2005 - 05:54 PM
Je suis passée faire un tour chez toi et en ai emporté ce cadeau.
#12
Posted 17 December 2005 - 06:00 PM
bonne soirée .
#13
Posted 17 December 2005 - 06:52 PM
Je suis passée faire un tour chez toi et en ai emporté ce cadeau.
merci, reviens quand tu veux et sers toi
Henri
#14
Posted 17 December 2005 - 08:18 PM
Amitiés,
Béa
#15 Guest_Juliet_*
Posted 18 December 2005 - 04:11 PM
A nouveau j'efface, à rien ....
Je pense à toi, c'est confus,
Mes envies, mes sentiments et tout ça ...
Je suis saoule, et alors !
Je pense à toi, souvent, tout le temps, pas du tout,
Mensonge, souvent ...
J'écris pour me rassurer, te sentir me lire, pour attacher ton esprit
Quelques
Secondes
A moi,
Mes mots, j'efface, c'est trop confus, mon envie, toi
Ta peur, ma peur,
Délirium de pâquerettes
Je m'abandonne
Tu n'es pas là et je dessine des mots pour
mieux te sentir, trop loin, pas vrai,
Mon coeur,
Si proche
Une main sur ma bouche
Dire là, chut, silence mon amour !
Je ne sais pas me taire, petite mort !
Un lac, ça y est, je me noie à pleine bouche
Ma tête pleine de cohorte, de vieux démons
et de pyraustes,
Me vide, je me vide, ma vie
Je vais bien, je vais, je me sens bien, je sens,
Je tourne en rond, je te cherche, tu n'es pas là
Mais si,
Juste
Là,
Devant
Moi,
Page
Encore cette main sur ma bouche
Silence, faut il que je parle,
Je me le demande
Je
M'abandonne,
Donne, c'est trop confus
Viens, je viens,
Tu me manques....
Ma robe t'effleure
Dis-moi
Pourquoi ce silence
Déjà?
#16
Posted 18 December 2005 - 07:07 PM
#17
Posted 18 December 2005 - 08:28 PM
saturez-moi d’arômes,
fredonnez vos couplets
haranguez les complaintes
exsudez les humeurs
épousez les écorces, les galets, les saveurs
que distillent la sève, les ondées et le vent,
les nuages qui prennent leurs perles aux géants
minéraux chaotiques, végétaux alanguis
rêves de l’enfance…
Réveillez-moi d’un cri.
Un cri qui se susurre, tout rondeur, tout épris,
ce cri comme un murmure
dans le souffle, il jaillit.
Long comme l’espoir, chaud comme la nuit
qui brille chaque soir et puis s’évanouit
emportant les mystères nous laissant quelques mots
qui retombent sur terre comme autant de cadeaux.
Parlez-moi de vos rêves,
si loin, si haut, enfouis
parlons nous de nos rêves éveillés
assoupis.
Les mots .... le plus beaux des cadeaux ! Bravo !
Ritou
#18
Posted 19 December 2005 - 09:41 AM
Murmurer à ton oreille
L'essence de moi-même
La tiédeur de la soie
D'une robe moulée
A mon coeur qui sommeille...
Erre
#19
Posted 19 December 2005 - 10:28 AM
Tous, nous avons de ces rêves d'enfance. Ce cri, nous le soufflons tous. Il s'arrondit dans la marge blanche de nos vies.
Bravo et merci pour ce plaisir.
#20
Posted 19 December 2005 - 08:40 PM
Tous, nous avons de ces rêves d'enfance. Ce cri, nous le soufflons tous. Il s'arrondit dans la marge blanche de nos vies.
Bravo et merci pour ce plaisir.
Merci Pritos, merci Erre, merci à tous.
vos com sont très beaux ; je suis ravi de les goûter. A vous lire.
Henri
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