Il ne reste que ton silence pour étreindre mes soupirs
Que l’ indolence de ton cœur éparpillé dans d’autres contrées
Tu n’entends plus la légende de notre déraison
Promue à une évidence lentement fragmentée
La nuit s’achève sur la promesse d’une aube sans lumière
La fraîcheur de l’ombre embrassera longtemps mon corps
Sans répit, mon esprit imaginera un passé se noyant dans le présent et l’avenir
La caresse de ton émotion m’aura quitté sans regret
Le printemps est encore loin, réussirais je à l’esquisser
A saisir son dessein d’apaisement , pris au corps à corps de ma révolte
Je voulais donner à notre refrain un air de joyeuse plénitude
Je ne savais pas tes désespoirs exubérants
et les notes désaccordées de ton hymne de vie
Je reste là , mon esprit mécréant de la nature de l’homme
Trop abusée pour insuffler à mon cœur affaibli
La plus petite bouffée d’un espoir salvateur
Devrais je à tout jamais mettre en berne l’ illumination des sentiments ?
Jocelyne 07/01/06