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Comment vous protéger de tous ces malandrins
tourmente fort mon esprit du soir au matin.
A mon tour Chevalier, je vous prie d’accepter
la présence de mes fidèles à vos côtés.
Je vous désire tout entier, sinon que ferais-je,
de tous ces feux sur lesquels nous avons veillés
depuis tous ces longs jours qui nous ont vu aimer
l’ombre de nos flammes, notre unique privilège.
Et si blessé il arrivait que vous soyez,
à l’eau de la rivière je soignerai vos plaies,
mes lèvres et mes mains, en baume salvateur,
seront remède au battement de votre coeur.
balila
Balila,
Du quiet de votre escorte je vous remercie.
Je ne veux dégarnir les flancs de vos coteaux
Qui se pourraient alors prêter à un assaut.
Gardez ces garnisons qui veillent à mon Rubis.
J’aurai à ces endroits qui font votre souci
Toutes les attentions pour qu’ils voient vos créneaux.
Aucun de ces manants n’ornera son drapeau
Des choses dont j’accorde qu’elles soient si chéries.
Cela dit, si les Dieux me donne la revanche
D’arriver jusqu’à vous parfaitement étanche,
Le baume salvateur sera, lui, apprécié !
Je retiens donc l’adage qu’en prix des bravoures,
Vous aurez pour mon corps les soins appropriés
A lui faire oublier ce périlleux parcours !
Hauteur