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[LoupdesArcans]

Il règne dans ses veines le brouhaha des routes
Et son coeur de béton est en proie au doute

Ses poumons enfumés de la folie des Hommes
Toussent encore la complainte des vivants Sans-Vie
Prisonniers par le flot qui jamais ne rafraichit
Et cause à ses créateurs la douleur des drogues

Ils jouissent! pâles lambeaux de cette pseudo conscience
Pour oublier par le saoul leur moribonde existence

L'étoffe s'est déchirée sous les coups d'aveugles mécènes
Qui hurlent aujourd'hui à la Folie du progrès
Et se persuadent dans leur fauteuil douillet
De la bonté naturelle de l'espèce humaine

Tous ces artifices qui la gardent péniblement
De son inéluctable sort

Mais laissez la donc mourrir de sa belle mort!

[LoupdesArcans]

Hum... ce poème m'étonne, même s'il est de moi :wink:
Décidément, la nuit a de bien curieux effets sur ma reflexion...

[Mélusine]

Cela t'étonne? Moi, ça me plaît tout simplement!

Amitiés

Laurence

[Nobody's perfect]

Moi aussi ça me plait!!!!

[LoupdesArcans]

Merci les filles