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#285526 Et glou et glou et glou

Posted by Katerval on 08 January 2006 - 05:25 PM in Salon de publication principal

Et glou et glou et glou
A mes années perdues
Et glou et glou et glou
A mon Amour déçue

Je bois comme je respire
Et je t'Aime comme je pleure
Dans la nuit qui m'attire
Et me blesse et m'effleure

Aucune femme au monde
N'a la clarté des yeux
Des enfants de la ronde
Qui s'embrassent sous les Cieux

Et glou et glou et glou
A mes années perdues
Et glou et glou et glou
A mon Amour déçue

Je me noie solitaire
Au large du Présent
Dans les abysses austères
Du Passé malfaisant

Ton ombre est mon tombeau
Je m'y couche ivre mort
Quand un vol de corbeaux
Ramène mes remords

Et glou et glou et glou
A mes années perdues
Et glou et glou et glou
A mon Amour déçue



#276585 J'aimerais

Posted by Katerval on 10 December 2005 - 12:44 PM in Salon de publication principal

Ta sensibilité te permet de caresser les coeurs et de connaître qu'au fond, l'amour se vit plus qu'il ne se dit. Cela, tu l'as merveilleusement écrit. Amicalement. Katerval



#275877 Un soir à Bordeaux

Posted by Katerval on 08 December 2005 - 05:51 PM in Salon de publication principal

Beaucoup de talent et de délicatesse pour peindre ce tableau de Bordeaux au jour déclinant. J'aime .
Bravo !
Citation (' date='Dec 8 2005, 07:31 AM @ Dec 8 2005, 07:31 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Un soir à Bordeaux
La cité languissant aux deux rives du fleuve,
Et ses palais blottis sous leurs toits rouge-brun,
Entrent dans la pénombre d'un jour d'été défunt,
Tout ou long des vieux quais que la Garonne abreuve.

Semblant pointer du doigt le ciel, les cathédrales
S'apprêtent à veiller sur la ville endormie
Cernée de ses faubourgs montrant une harmonie
De contours incertains dans des lueurs opales

Le grand fleuve aux deux ponts ouvre la perspective
Dans le soleil couchant d'un aval encore clair
Et le cours d'eau s'en va lentement vers l'estuaire
Charriant les noirs limons dont est pétrie sa rive

Sagement alignées dans le jour qui se meurt
De la Bourse aux Chartrons les façades austères
Sont comme des fusains aux feux de lampadaires
Squelettiques, blafards, éclairant sans ardeur
Des lieux chargés d'histoire qui parlent à mon coeur.



#275869 Les Exilés

Posted by Katerval on 08 December 2005 - 05:40 PM in Salon de publication principal

Nous sommes les Exilés de l'Enfance perdue
Et nous errons captifs en larmes éperdues
Loin du pays d'antan où nos coeurs s'enivraient
D'innocence et d'amour aux parfums suaves et frais

Si nous songeons souvent à la Patrie première
C'est qu'il manque à nos vies l'éclatante lumière
Qui éclairait les rives où nous marchions alors
En esthètes fragiles découvrant les trésors

Notre terre est ailleurs notre terre est ancienne
Elle revient en nos âmes comme cette antienne
Que chantent les dévöts aux heures solennelles

Ici tout n'est que tristesse et regrets mortels
Nous sommes les Exilés de l'Enfance perdue
Et nous errons captifs en larmes éperdues



#275645 Le retour de Leïla

Posted by Katerval on 07 December 2005 - 11:14 PM in Salon de publication principal

Août va finir, Septembre vient,
Voici qu'arrive l'heure du retour.
Tout est tranquille aux alentours,
O muse enfin tu me reviens !

J'ai attendu soixante jours,
Soixante nuits ma renaissance,
L'âme plongée dans le silence
En songeant au lointain séjour.

Les yeux de ma mémoire ravie
Te contemplaient comme un trésor
Dans un monde invisible où l'or
Ressemble à la beauté d'une Vie.

Tu réapparais à présent
Dans l'horizon de mon Anjou,
Un parfum suave sur les joues,
Le sourire tendre et apaisant.

Chante ! Chante moi la chanson
Qu'entonnent les Amours d'Angers
Le soir, sur le quai ombragé,
Près du fleuve bordé de cresson.

Chante ! Et que ta voix blessée
En l'antre de mon coeur résonne,
Comme ces cloches qui frissonnent
Dedans les campaniles dressés.



#275552 Les lilas blancs

Posted by Katerval on 07 December 2005 - 06:50 PM in Salon de publication principal

Leïla les lilas blancs
Qui prenaient leur élan
Au mois de mai charmeur
Ont enivré mon coeur

Le parfum suave et frais
De ces fleurs qui s'offraient
A ravivé en moi
De bien lointains émois

Tu as paru grandiose
En ce printemps si rose
La robe claire et pure
Pareille à la Nature

Et mon âme s'est posée
Comme la fine rosée
Sur les pétales muets
De ta jeunesse en paix