Ton absence glisse en moi
Secrète splendeur
Un orage animal robuste et solitaire
Blanc comme un naufrage
La neige alourdit mes épaules
Amaigries de t’aimer, je devrais
Défaire le silence, cliqueter
Ramasser le bois mort, laver
L’écuelle giboyeuse du chien
Mais je passe des frontières interdites
Des gouffres sans étoiles
Je lisse un par un mes cheveux
Inlassable à broyer
Le trèfle noir de mes pensées
Je voudrais retenir dans l’obscur
Ton visage, le griffer le gifler le punir
Cracher un mot, un seul, turgescent
Claquant comme un fouet juste là
Sous ta pommette arrogante
Je voudrais pénétrer dans ta cage
Thoracique pour y prendre
A mains nues et puissantes cet organe
A trancher à dépecer à taillader
Mets de choix pour l’écuelle du chien
Ton absence me rend violente
15 décembre 2006
Dédié à l’Absent
Improbable
Started by heloise, Dec 18 2006 01:01 PM
3 replies to this topic
#1
Posted 18 December 2006 - 01:01 PM
#2
Posted 18 December 2006 - 04:33 PM
Citation (heloise @ Dec 18 2006, 01:01 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Ton absence glisse en moi
Secrète splendeur
Un orage animal robuste et solitaire
Blanc comme un naufrage
La neige alourdit mes épaules
Amaigries de t’aimer, je devrais
Défaire le silence, cliqueter
Ramasser le bois mort, laver
L’écuelle giboyeuse du chien
Mais je passe des frontières interdites
Des gouffres sans étoiles
Je lisse un par un mes cheveux
Inlassable à broyer
Le trèfle noir de mes pensées
Je voudrais retenir dans l’obscur
Ton visage, le griffer le gifler le punir
Cracher un mot, un seul, turgescent
Claquant comme un fouet juste là
Sous ta pommette arrogante
Je voudrais pénétrer dans ta cage
Thoracique pour y prendre
A mains nues et puissantes cet organe
A trancher à dépecer à taillader
Mets de choix pour l’écuelle du chien
Ton absence me rend violente
15 décembre 2006
Dédié à l’Absent
Secrète splendeur
Un orage animal robuste et solitaire
Blanc comme un naufrage
La neige alourdit mes épaules
Amaigries de t’aimer, je devrais
Défaire le silence, cliqueter
Ramasser le bois mort, laver
L’écuelle giboyeuse du chien
Mais je passe des frontières interdites
Des gouffres sans étoiles
Je lisse un par un mes cheveux
Inlassable à broyer
Le trèfle noir de mes pensées
Je voudrais retenir dans l’obscur
Ton visage, le griffer le gifler le punir
Cracher un mot, un seul, turgescent
Claquant comme un fouet juste là
Sous ta pommette arrogante
Je voudrais pénétrer dans ta cage
Thoracique pour y prendre
A mains nues et puissantes cet organe
A trancher à dépecer à taillader
Mets de choix pour l’écuelle du chien
Ton absence me rend violente
15 décembre 2006
Dédié à l’Absent
Plaisir de te relire, Héloïse.
Manifestement, l'Absent t'exacerbe...
...mais on y gagne un poème !
Ton dernier vers ne serait-il pas de trop ?
Amicalement,
Paname
#3
Posted 19 December 2006 - 09:18 AM
Avec toi la prière de l'absent se mue en une rage sourde
Le bourreau des coeurs devient coeur lui-même
Coeur de chien - dur à mâcher
Tous les jeunes loups n'ont pas la compassion du chasseur qui préféra sacrifier une biche plutôt que d'immoler Blanche Neige pour le caprice d'une reine.
Très beau poème (la rage va bien à ta poésie...)
Biz
Christophe
Le bourreau des coeurs devient coeur lui-même
Coeur de chien - dur à mâcher
Tous les jeunes loups n'ont pas la compassion du chasseur qui préféra sacrifier une biche plutôt que d'immoler Blanche Neige pour le caprice d'une reine.
Très beau poème (la rage va bien à ta poésie...)
Biz
Christophe
#4
Posted 19 December 2006 - 11:15 AM
Encore un renouveau de mots rien qu'à toi, sans détour, exposés à la lumière du jour tels qu'ils sont, violents, puissants, sans concession.
J'aime te lire Hélo.
J'aime te lire Hélo.
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