Il était Un De Ces Hommes.
#1
Posted 28 January 2006 - 10:26 PM
Il était de ces hommes
Assis
A parler au désert
Des larmes
La clarté en registre
Portait l'exil
Il était de ces hommes
Un épi aux paupières
Qui s'ouvre et grandi
Sur les lames du
Grand large
Ses chagrins
Vagabonds des oublis
Abolissaient la terre
Comme pour inventer nos cendres
Il était de ces hommes
Qu'aucune route n'aurait pu
Ne croiser
Il parle au soleil
Et dit aux rêves
Que les rameaux sont un continent
De chair
A nourir
Que seules les larmes
Se courbent
Et fondent
Lorsque
Vous verrez
Passer cet homme
Saluez-le
Pour moi
#2
Posted 28 January 2006 - 10:52 PM
Bonne soirée
Trémaouézan
#3
Posted 28 January 2006 - 11:03 PM
CITADELLE
Des larmes d’enceintes
Ruines arrondies par l’ennui
Dans l’immense plaine aride
Incertain précipice
J’observe
Fragile et insignifiant promontoire
Les traces de leur visage
Presque effacées
Ces rivages ennemis
Alanguis s’observant du coin de l’œil
Des mers de sable
Un angle où les courants se mêlent et s’engendrent
Creusent la terre
Un angle une pierre déposée là il y a de cela des siècles
Là que fut bâtie la Citadelle
Que pleurent désespérées
Des sentinelles ne gardant plus
Que le vent
Là
Dans ce désert nu du cœur
Dans la longue nuit froide et solitaire
Ce long envol vers les lumières de jadis
Pointes piquant au travers du ciel
Opposé de la lune
Ils ont oublié le visage
Ils ont bafoué leur empire
Renié la couleur de leur sang
Là
Que fit rage la bataille
Jusqu’au matin rougeoyant
L’aube sur les vagues de dunes
Eclatante surface océanique
Mer de sang
Et de ce ravage
Il n’y eut
Aucun survivant
Juste résiste encore au sable
Hurlant dans le vent
Un caillou
Insolite souvenir
Trace incertaine
De temps toujours oubliés
Imperturbable
Mémoire du rocher
Qui brûle
Phare sans cesse
Guide les peuples errants
Au travers des éternités
Et de tous les recommencements
Car c’est ici que se recomposèrent les fragments éparpillés de mes histoires
Car c’est ici que je dresserai la Citadelle des hommes !
Ici que s’érigera
A nouveau
Pour les siècles des siècles
L’œuvre inachevée du Souffle
Qui anime la terre
Soutient les murailles
Et encombre les rues
De trésors et de rires et de pleurs
Citadelle !
Je t’édifie lentement dans le cœur des hommes
L’un après l’autre
Brique après brique
Je dresse tes remparts et tes maisons
Et construis pour réunir leurs cœurs
Des temples et des poèmes et des danses
B. M.
#4
Posted 28 January 2006 - 11:33 PM
Bizzzz Nath
Très beau Dedalus
#5
Posted 28 January 2006 - 11:54 PM
CITADELLE
Je répondrai ultérieurement.
Ces mots animent l'inattention ; elle en devient vivante...
Tu finis ainsi :
"Des temples et des poèmes et des danses"
Je suppose que la sonorité était de mise pour la répét., non ?
Ca me fait penser à Babel...
à bientôt...
Merci.
Merci de votre passage, Joa (mon Amie), et Trémaouézan... Bonne Soirée également.
#6
Posted 29 January 2006 - 01:45 AM
Qu'une passante sera là
Sur le flan d'une colline
Et de son doigt curviligne
M'approchera de ciel
D'un geste délicat ...
Le bruit m'est arrivé
Qu'une passante fera escale
Et boira à mon eau
Le bruit m'est arrivé ...
J'attends qu’ enfin vienne !
Voyageur
#7
Posted 29 January 2006 - 02:02 PM
#8
Posted 29 January 2006 - 04:12 PM
Thierry.
#9
Posted 29 January 2006 - 08:17 PM
j'espere que tu n'es pas une victime de plus du prince charmant!
Serge
#10
Posted 30 January 2006 - 02:50 PM
Il était de ces hommes
Un épi aux paupières...
#11
Posted 30 January 2006 - 02:58 PM
#12
Posted 30 January 2006 - 03:30 PM
Il était de ces hommes
Assis
A parler au désert
Des larmes
La clarté en registre
Portait l'exil
Il était de ces hommes
Un épi aux paupières
Qui s'ouvre et grandi
Sur les lames du
Grand large
Ses chagrins
Vagabonds des oublis
Abolissaient la terre
Comme pour inventer nos cendres
Il était de ces hommes
Qu'aucune route n'aurait pu
Ne croiser
Il parle au soleil
Et dit aux rêves
Que les rameaux sont un continent
De chair
A nourir
Que seules les larmes
Se courbent
Et fondent
Lorsque
Vous verrez
Passer cet homme
Saluez-le
Pour moi
Très beau texte, juste souligner ce qui fait plus sens pour moi
Mais l'ensemble est très bon.
#13
Posted 30 January 2006 - 05:32 PM
Qu'aucune route n'aurait pu
Ne croiser
Ma route l'a croisé; mais il y a bien longtemps . Merci de l'avoir si bien dépeint.
Martine
#14
Posted 13 February 2006 - 09:40 AM
Ou bien est-ce déjà fait ?
L'absence n'est pas un néant mais une place.
Amitiés d'un passant.
#15
Posted 14 February 2006 - 04:24 AM
il y a longtemps que je ne suis pas venu
mais je retrouve tout ton talent et même plus
Romeo
#16
Posted 10 March 2006 - 11:25 PM
balila
#17
Posted 10 March 2006 - 11:37 PM
Toute mon Amitié en tout cas, et c'est quelque chose de sûr et certain, tout comme ta venue.
Je t'embrasse
Sans prétention aucune,
Nath
#18
Posted 10 March 2006 - 11:49 PM
Tiens, en voilà un, de com...lol
Bonne nuit.
Félice.
#19
Posted 10 March 2006 - 11:56 PM
DSL encore une fois !
#20
Posted 11 March 2006 - 12:10 AM
Très bon week end !
Félice.
#21
Posted 11 March 2006 - 12:31 AM
mais quand reviendrons-nous à de plus réelles rencontres ?
ne laissons pas trop de temps passer à quelques destinées qui s'égarent.
se tourner vers les êtres chers qui nous entourent,
près ou loin,
peu importe,
mais être là, vivant,
présent,
attentif.
Bonne nuit DS
Ambréance
#22
Posted 11 March 2006 - 12:57 AM
#23
Posted 11 March 2006 - 01:05 AM
Félice.
#24
Posted 11 March 2006 - 01:09 AM
Bon, je sais trop pas comment dire, mais je sais que tu es là ; enfin je le crois... Et c'est çà je crois crois ?
Bon, j'suis sâoule, de toute façon, mais rien ne devra y chancger.
#25
Posted 11 March 2006 - 01:14 AM
J'attends tes prochains textes ! Bonne nuit arrosée.
Félice.
#26
Posted 11 March 2006 - 01:17 AM
Mais trop heureuse de ta présence ; je me permettrais de temps à autre de venir te lire et de poster des trucs...
Bisous
#27
Posted 12 March 2006 - 01:34 AM
Qui cherchaient dans le feu
Un signe prouvant que tu es immortelle
Ton âme est si belle, si belle !
Comme l'arc en suspension
Quand un ange descend du ciel
Tu es de celles qui ouvrent une fenêtre
Et qui se jettent au-delà
Juste pour ouvrir un chemin !
Mon voeu rêve de cette main
Qui te prend sous son aile
Et t'apprend un refrain
Un refrain d'une transe originelle ...
Ta voix arc boute sur la voie lactée
Et je lis tes mots dans son sillage ...
Voyageur
#28
Posted 12 March 2006 - 06:59 PM
Halluciné
Il y a du génie dans ces mots épurés
On y sent une souffrance apaisée
Endormie
A la limite de l'éveil...
Bravo Douce Sarah
J'aime beaucoup ce style
Très inspiré.
Christophe
#29
Posted 13 March 2006 - 01:46 AM
Ne se révèlent qu'avec tes mots sublimes
Merci
#30
Posted 14 March 2006 - 01:01 PM
Un rêve de caravane
Paisible.
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