17 replies to this topic

[regard blanc]

Il arrive qu’on se regarde dans l’âme
Miroir
Au Paradis
Je suis au Paradis
Et je vais mon chemin
Quelque chose arrive
Un échange de phrases
Un regard
Et le Paradis est assailli de questions
Comme des fléchettes
Je suis en Enfer
Quelle vie
Tant de choses qui me manquent
Tant de choses que je désire
Tant de blessures attachées à mon cœur
Le temps qui m’entoure passe
Goutte par goutte
Et la vie se fait trop longue
Pourtant
Il y a de cela
Et en Enfer cela vous semble une éternité

L’enfer et le paradis
Jouent avec les horloges du temps
Comme deux enfants
Qui se chamaillent

Le Paradis
Et le temps qui fille
Ce sont si peu de choses dans la mémoire
Cela semble s’être passé si vite
Ce temps ou vos perceptions rayonnent de soleil
Le temps s’illumine
Vôtre vie semble claire et limpide
Oui, bien sur, j’ai du passer par tel et tel chemin
Regarde moi, oooohoooo tout en haut de la montagne
Au dessus des nuages
Amoureux, amoureux, fou d’amour
Le paradis n’est pas un endroit
Il est ce qui dépend de l’autre
Des autres

Parfois un mot
Qui touche une blessure
Et le cœur
Vous glissez dans un toboggan sans fin
Il pleut, le monde est une longue pluie grise

Ce ne sont pas toujours quels mots.
C’est qui les dit.
Les chansons
Les paroles entraînantes
Des chansons avec lesquelles.
Vous pouvez dire
Ce que vous ne pouvez pas dans la vie
Vous libérez les mots
Dans la musique
Car les mots ne sont que musique
Les mots sont les marches de l’échelle
Vers la musique, vers la libération du mot.

Oh ces mots qui semblent disparaître
Dans la musique
Et au fond du cœur
Pour guérir un peu
Les plaies

Ces mélodies que l’on peut chanter
La vie à des mélodies
Et heureusement
Même l’enfer crée des mélodies
Des mots, des musiques
Et ces souffrances
Ce chemin de croix que nombreux artistes
Semblent subir
Pour que coule d’eux
Ce jus dont est fait la vie.

Entre le Paradis
Et l’enfer
Il y’a la terre.
Ce mélange inégal des deux.
Et l’ironie de son temps malléable.

J’ai très mal
Car le chemin vers l’enfer
Tout comme celui vers le Paradis
Sont difficile à suivre
Pavés de difficultés
Pavés d’incertitudes
Vous croyez qu’au Paradis les questions
Sont plus simples ?
Vous croyez que les Paradis des autres
Est plus simple que le vôtre
Parce qu’il en as les apparences ?
Le monde est totalement inégal
Il habite dans certaines personnes
Des déséquilibres vertigineux
Des inégalités de dons et de manques
Chez chacun, comme le monde
D’injustice basée sur vôtre illusoire logique
Vôtre voisin qui à sa Ferrari sa belle femme et sa villa
Vous croyez qu’en même temps il est dans des
Merdes pas possibles
Que celui qui suit la religion
Ne se trouve pas face à des dilemmes intérieurs
Irrésolubles

Oh oui, bien sur
Il y’as des vies qui semblent faire plus de musique
Mais il est aussi difficile pour cette vie la
De faire de la musique
Qu’il l’est pour une autre vie.

Avoir raison
C’est creuser un tunnel vers un point
Elément de cette surface infinie des possibles.
Nous n’aurons jamais que quelque pars raison
Et encore quelque pars
Cela indique un point géographique
Comme si la surface était un territoire

Voyez vous
Tout ne peut pas se dire
Dans le langage que vous êtes aller chercher
A un point d’origine
Choisi entre une multitude d’autres.

Oui nous sommes Pauvres.
Oui nous sommes Riches.


Oui je vois et je suis lucide.
Oh que je suis aveugle et ignorant.

N’oubliez jamais !
Vous êtes ignorant.
Vous ne serez les gardiens
Que d’une facette des réalités
Et la mémoire ne peut retenir longtemps
Les événements dénués de mots

[Félice]

Regard,

Bon, là, il y a matière. "le paradis est ce qui dépend de l'autre". Levinas le dit très bien dans ses bouquins. Mais j'aime ta façon à toi de le dire.
Et puis j'aime articuler "le monde est inégal" avec le paradis des autres qui n'est pas plus simple que le vôtre... dans ce monde où un fils peut faire un procès à sa mère parce que son frère mesure 3 centimètres de plus que lui. Nos paradis sont différents mais "équi" "valents". Inégaux, oui.
Lucide et ignorant... "que l'Homme ait toujours deux poches, disait le rabbi, dans l'une il inscrira je ne suis que cendre et poussière, dans l'autre, le monde fut créé pour moi".

Bref... magnifique texte pour un samedi (lol), tout en remise en question, tout en ouverture, habillé de mots évidents !

Un grand merci.

Félice.

[irena]

Beaucoup de questions, d'ouvertures , de réponses attendues,
non résolues.... beaucoup de réflexion,,,, merde,,, tu m'fous l'moral à zéro là !! déjà ,, k'je réfléchis trop,,,,,,,,,,,

amiitiés,,, j'ai aimé ta façon de l'exprimer ......

[Gaston Kwizera]

Regard,

Bon, là, il y a matière.

ouai ya de la matière
mais j'ai l'impression, vu ce que je lis à quelques endroits
que ce texte pourrait faire encore plus mal
j'ai pas dis qu'il faut qu'il soit plus dur, hein ?
pas forcément

voilà je dis ça parce que je sens quelque chose

(en fait peut être que la forme est pas terrible pour ce texte. et en même temps, bon...)

[Félice]

Hello petit génie tout choupinet !

Alors comme ça, on aime avoir mal ? méga lol
Ta remarque est fort pertinente. Qu'en pense le Balnc Regard ?

Félice.

[Gaston Kwizera]

Hello petit génie tout choupinet !

Alors comme ça, on aime avoir mal ? méga lol

rô arrête, entre ça et mes dernieres interventions, je vais finir par passer pour ce que je ne suis pas

[heloise]

rô arrête, entre ça et mes dernieres interventions, je vais finir par passer pour ce que je ne suis pas

Commence pas à me faire des infidélités Kwiz !
Te laisse pas traiter de petit choupinet par Félice !

Et pour toi Regard Blanc
J'ai pas encore terminé ma lecture
Je te le dis à chaque fois : Concentre ton texte !

[Félice]

On se l'arrache, ce Gaston ! ;-)
Et puis, Heloise... toi aussi, t'es une choupinette en bottines (je m'en remets pas).

Félice.

[heloise]

On se l'arrache, ce Gaston ! ;-)
Et puis, Heloise... toi aussi, t'es une choupinette en bottines (je m'en remets pas).

Félice.

En bottes Félice ! Et de préférence des bikers
C'est mon style
C'est comme ça que je les séduis tous
T'habites Paris je crois
Alors un jour je t'enlève et on va faire des ravages toutes les deux

[Gaston Kwizera]

ah mesdames !
vous me rendez confus !
mais joyeux

[Félice]

Ca y est, je suis subjuguée. Aaah, c'est un monde, quand même !
Heureusement que j'ai pas l'âge que je dis ! ! !

Bon, et Regard Blanc... il n'est pas là ?

Félice.

[heloise]

Et bien on emmène Kwiz dans notre folle journée
Et Regard Blanc s'il veut en être (euh ! à condition qu'il ait pas plus de 35 bien sûr )
Allez Kwiz, tu y es presque, plus que 12 je crois ?

[Gaston Kwizera]

oui Hélo, 11 maintenant

[Félice]

Folle ambiance ! Ceci dit, comme tu l'auras compris dans "Xème zinzin", UNE Heloise me suffit, plutôt qu'Un Gaston... que je vais de ce pas soutenir dans sa course courageuse.

Félice.

[heloise]

Folle ambiance ! Ceci dit, comme tu l'auras compris dans "Xème zinzin", UNE Heloise me suffit, plutôt qu'Un Gaston... que je vais de ce pas soutenir dans sa course courageuse.

Félice.

J'arrive Félice
Suis toujours là pour les causes difficiles
Les courses avec obstacles, c'est ce que je préfère
Peut-être que le jour de ma mort je deviendrai enfin sage ! Mais surtout pas avant

[.ds.]

+2

Je ne saurais aider en la circonstance...

[Félice]

D'une sage Heloise, nous ne voudrions pas... elle nous va très bien comme ça, n'est-ce pas ?

Dites donc... regard blanc tient le haut de l'affiche avec tout ça !

Félice.

[regard blanc]

et moi qui n'avais plus frequenté le salon depuis un temps...quelle belle surprise...

je n'habites pas Paris, j'habites Tel-Aviv, mais si je passe a Paris cela me ferais grand plaisir de vous rencontrer j'adooooooore faire des ravages...


bon donc si je comprends bien les remarques se rapportent souvent a la même chose...prendre ce qu'il y'a dans le texte et concentrer...synthetiser... plus court sera plus fort...c ca...je m'y mets

je vous embrasse de mille flamme et vous embrase de mille baisers.

merci

R.B. entre les lignes