4 replies to this topic

[annie88]

Si tu me demandes un jour, c’est quoi la mort
Je te dirai petit, c’est une présence
Que tu sens près de toi mais qui n’a pas de corps
C’est quand on part pour de très longues vacances
Et qu’on envoie en rêve des cartes postales
Qui montrent l’immensité d’un ciel étoilé !
Dessiné sous la voûte d’une cathédrale
Qui nous fait espérer que rien n’est terminé

Si tu me demandes un jour, pourquoi je pleure
Je te dirai petit, j’ai le cœur qui chavire
Qui déborde parfois devant ce grand bonheur
Qu’apportent ta présence et ton sourire
A chacun de tes pas, moi je tremble de joie
Toi, tu avances dans la vie sans avoir peur
Surtout quand tu viens te blottir dans mes bras
Tu grandis mais tu restes à hauteur de mon cœur

Si tu me demandes un jour, c’est quoi la vie
Je te dirai petit, que c’est ta naissance
Tes joies, tes peines, ainsi que tes envies
Tes éclats de rire qui brisent le silence
C’est quand tu dis, maman, avec tant de douceur
Ou que tu déposes sur ma joue un baiser
Moi dans ma poitrine je sens fondre mon cœur
La vie c’est toi, petit, qui me fait avancer.

Annie

[Remo]

thème surexposé ... pas d'originalité ... des tentatives de rimes qui prêtent à sourire ... et puis la mort

C’est quand on part pour de très longues vacances

... en camping ?

[Félice]

Annie,

Il est beau, ton texte. Parce qu'il dit quelque chose d'inconditionnel. Il procède du socle. Solide. Basique, constructif.
Parce que blotti au fond des ces paroles... un enfant peut surmonter tout ce qui vient après.

L'instinct maternel est la chose la plus naturelle et la plus simple qui soit. Et l'on sait combien la simplicité est difficile d'accès.

Félice.

[smoke]

Si tu me demandes un jour, c’est quoi la mort
Je te dirai petit, c’est une présence
Que tu sens près de toi mais qui n’a pas de corps
C’est quand on part pour de très longues vacances
Et qu’on envoie en rêve des cartes postales
Qui montrent l’immensité d’un ciel étoilé !
Dessiné sous la voûte d’une cathédrale
Qui nous fait espérer que rien n’est terminé

Si tu me demandes un jour, pourquoi je pleure
Je te dirai petit, j’ai le cœur qui chavire
Qui déborde parfois devant ce grand bonheur
Qu’apportent ta présence et ton sourire
A chacun de tes pas, moi je tremble de joie
Toi, tu avances dans la vie sans avoir peur
Surtout quand tu viens te blottir dans mes bras
Tu grandis mais tu restes à hauteur de mon cœur

Si tu me demandes un jour, c’est quoi la vie
Je te dirai petit, que c’est ta naissance
Tes joies, tes peines, ainsi que tes envies
Tes éclats de rire qui brisent le silence
C’est quand tu dis, maman, avec tant de douceur
Ou que tu déposes sur ma joue un baiser
Moi dans ma poitrine je sens fondre mon cœur
La vie c’est toi, petit, qui me fait avancer.

Annie

Belle écriture de l'amour d'un parent pour son enfant.
Si je précise "parent", c'est en clin d'oeil à l'instinct maternel dont parle Félice. Je pense qu'un homme paternel aurait aussi pu l'écrire. :-) Mais je ne sais pas s'il aurait été aussi doux .... Stéréotypes, stéréotypes quand tu nous tiens....

En vers

Quant à Rémo,
Mon poète préféré
Qui n'a de cesse de sortir du lot
Quand envisages-tu de te reposer?
Ca ne manquerait certainement pas de nous laisser
Une impression de "vacance" sur TLP
P'têt ben même que tu finirais par nous "manquer".

Et contre ...
Tu le fais exprès ou quoi !
Attention à la sure-exposition
Tu vas finir par (te) griller.
Je compte sur ta "finesse" pour décoder.
Mais j'ai déjà un peu peur du résultat ....

[Zo.]

désolée mais je suis à peu près du même avis que Remo...

tiens, je prefère encore écouter ça c'est dire !