Blonde terre orée du matin,
Champs fleuris au sempiternel parfum,
Frêle césure qui berce au lendemain,
Le jour s'augure un langoureux refrain
Enveloppée de bruines folles
Aux vallées escarpées,
La montagne s'éveille frivole
En monts ébouriffés.
Enrosés de douceur,
Les pâtures s'ébrouent ;
Enrobé de couleurs,
Un soleil pâle se dévoue.
Les senteurs éphémères
Libérées au matin,
Sens aux aguets s'éveillent,
S'émoustillent avec soin,
Envoûtant à merveille
En doucereux entrain
Quatre mouflons qui errent
Nez au vent et sereins.
Un léger vent s'invite,
Décoiffant sans se taire
La plaine qui s'imbrique
Au pied d'un courant, s'affaire,
Se terminant en fuite,
S'engouffrant en repaire
Dans une forêt sémantique
Qui en nuages se libère.
Air froid de fond s'enquille
Dans ses couloirs étroits
Agitant flore en vrilles
Telles les flammes d'un pavois.
Matin s'installe doucement
Engourdit par endroits,
Pour quelques heures durant,
Au soleil, réchauffant ses doigts.
Champs fleuris au sempiternel parfum,
Frêle césure qui berce au lendemain,
Le jour s'augure un langoureux refrain
Enveloppée de bruines folles
Aux vallées escarpées,
La montagne s'éveille frivole
En monts ébouriffés.
Enrosés de douceur,
Les pâtures s'ébrouent ;
Enrobé de couleurs,
Un soleil pâle se dévoue.
Les senteurs éphémères
Libérées au matin,
Sens aux aguets s'éveillent,
S'émoustillent avec soin,
Envoûtant à merveille
En doucereux entrain
Quatre mouflons qui errent
Nez au vent et sereins.
Un léger vent s'invite,
Décoiffant sans se taire
La plaine qui s'imbrique
Au pied d'un courant, s'affaire,
Se terminant en fuite,
S'engouffrant en repaire
Dans une forêt sémantique
Qui en nuages se libère.
Air froid de fond s'enquille
Dans ses couloirs étroits
Agitant flore en vrilles
Telles les flammes d'un pavois.
Matin s'installe doucement
Engourdit par endroits,
Pour quelques heures durant,
Au soleil, réchauffant ses doigts.
02/12/05 O.J.