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Zapiski id podpolia

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Projet Martien

05 December 2006 - 09:47 AM

"-As-tu déjà tué quelqu'un?
-Oui, je lui ai tiré dans le dos."

Je vivais à la Nouvelle-Prague. À l'époque je vendais des armes à feu.

"-As-tu déjà été en prison?
-Non, jamais. La prison c'est la mort camarade."

Nous avons but dans la soirée la vodka de mon frère.

Le lendemain un homme le tuait.


Il n'y a personne qui pleure les morts sur Mars.
Il n'y a plus d'animaux. Les trains ne passent plus.

Ma ville est déserte et délabrée.

Un homme demande l'heure. Il doit être fou.

"-Et toi as-tu connu cette rue?
-Non.
-As-tu connu cet homme?
-Non.
-Tout est terminé."

Projet Martien

05 December 2006 - 09:13 AM

Il y a encore des hommes.

Dans la neige blanche les tâches noires, en file indienne, courraient. Leurs habits sentaient la poudre.

Beaucoup étaient blessés. L'un avait du sang séché sur-tout le visage.
Il fallait trouver un endroit chaud.

"-Mes orteils sont gelés sergent, putain!
-Coupe-les".

Ils sont tous morts dans la nuit.





Ce type était un charognard.
Lui et sa bande avaient des motos-neige. Ils volaient et tuaient les gens qui venaient de l'est.






Personne ne fait rien ici. Personne ne pense plus.
Une vieille est morte de froid. Un homme s'est pendu.

Je partais pour la Nouvelle-Moscou. J'avais une mitraillette. Je ne suis plus revenu dans cet endroit, je ne m’en souviendrais même plus. Je ne veux plus m'en souvenir.

Les têtes tombent mais ne s'efface pas.

Il fait maintenant froid sur Mars.

Projet Martien

05 December 2006 - 08:39 AM

(Ces temps sont étranges;
Les gens y sont extraordinaire)

Il revenait des grands froids. De l'Est.

"-Les gens meurent par milliers là-bas.
-As-tu faim?"

Lui, il avait les yeux de ceux qui revenaient. Il avait attiré une troupe. Des gens avaient de la famille là-bas. Ils venaient lui parler.
Moi aussi, je crois.

"-Les gens meurent par milliers.
-Connais-tu ***** ********?
-Non. Mais il est certainement mort".

"-Là-bas il n'ya plus rien. Plus rien qui pense. Les gens se mangent entre eux.
-Merde! Connais-tu cet homme?
-Non, mais il est probablement mort."

Ici il y a manger. Il y a des chevaux. Il fait encore chaud.

Les soldats arrivaient.

"-Comment t'appelle tu camarade?
-*** *****."

Les soldats l'emmenaient.

Là-bas, il faisait froid. Les gens mourraient par milliers.

Projet Martien.

29 November 2006 - 06:40 PM

Je me rappelais d'un souvenir. Je me demandais si tu t'en souvenais.

«- Tu t'en souviens?
-De quoi?
-Non. Je suis bête. »

On était près d'un océan. Il y avait des dunes un peu sales. Les rochers plongeaient dans la mer. On marchait. Ce souvenir était construit, blanc, comme sous la neige.

« Pourquoi tu me demandes ça?
-Je ne sais pas. Je viens de me rappeler de ce moment. Il y avait du vent et il faisait froid. Je crois qu'on était à Boston, ou près de Boston. Ce moment était très américain.
-Tu peux mettre la radio? »

Je n'ai rien dit. Je ne savais pas s'il fallait dire quelque chose. Probablement, oui.

Je mettais la radio.

La radio crachait :
« Monsieur H., premier ministre et grand chef du parti pour la Russie terrienne vient d'être assassiné. Profitant de la manifestation annuelle du PRT, un terroriste depuis un hélicoptère a logé quatre balles dans le buste du ministre. Les terroristes ont ensuite fait sauter l'estrade. L'attentat vient d'être revendiqué par le mouvement pour la Russie nouvelle martienne »

Nous roulions vite dans la campagne,
Longeant un chemin de fer, les trains nous rattrapaient.
Une pluie de satellites, plus loin dans mon champ de vision
Mettait en évidence la route, mangeuse des bosses de cette planète déformée.

J'en ai marre de conduire.

« -Où va-t-on?
-Qu'est ce qui t'arrives?
-Oui. »

J'éteignais la radio. Cette plage n'existe peut-être plus.
Les lumières artificielles dansent sur la voiture. Elle, elle dormait. Je roulais au milieu de la route dans la nuit. Il y a peu de colons dans la région.

Nous allons à Ostende.

Je ne me souvenais plus de mon prénom. Elle dort toujours. Elle est belle, les cheveux noirs, de grands yeux marron.

J'allume une cigarette.

Je ne sais pas si je l'aime. Je pense que oui. Je regarde toujours la route, une main sur le volant, l'autre main posé sur l'accoudoir; tenant ma cigarette.

J'en ai marre de conduire. Je la regarde encore une fois. Elle est jolie.

Les trains lumineux passaient et nous doubler sans bruit
Les arbres des déserts martiens, rouges et secs, secouaient leurs branches.
Mars vibrait, c’était certain,
Sous ses chauds vents
Mars chantait.

J’ai un ami chasseur d’astéroïdes

II.

Le petit matin, il fait jour tôt sur Mars.
Les modules gris défilent,
Je mange des clémentines. Je veux dormir,
Elle elle dort encore, sa tête contre la vitre.

Ostende n’est plus très loin.

Je n’ai plus de cigarettes-je les cherche : comment je m’appelle?
Je n’ai pas beaucoup de souvenirs.

La route-la voiture suit la route.

III.

Arrivé à Ostende elle, elle s’est réveillée.

« -Quittons-nous.
-Oui.
-Bonne chance.
-Au revoir. »

Elle a pris la voiture. Elle ne m’a pas embrassé.
Je ne pense pas être amoureux d’elle.

Je me dirigeais vers la gare, traversant Ostende,
Mars est une planète de perdus.

Je me rappelais de cette plage, j’ai vécu sur Terre.

« Je voudrais un billet. Oui, pour la Terre. Paris. » J’ai une carte et apparemment beaucoup d’argent.
J’ai mal à la tête. Je suis fatigué.
Je me suis assis à côté d’un hublot. Je me suis endormis.
La navette est éteinte, silencieuse.
Nous parcourons l’espace
Flottant dans le noir.

Mars était belle aussi de loin,
Son orange l’entourait comme une crème- une femme est à côté de moi. Elle ne dort pas, elle lit un roman.

« -Vous fumez? Vous avez une cigarette?
-Oui. Tenez.
-Bonjour.
-Oui, bonjour.
-Vous habitez sur Terre? Ou ça? Et du feu, vous avez du feu?
-Lyon. Oui, bien sur.
-Ha. Merci. »

Je n’avais pas envie de parler. Elle, elle non plus.

Témoignage.

28 November 2006 - 04:13 AM

Citation
Dis c'est quoi l'ayahuasca?
Athor.

Une nuit sur ses deformations!
Et ses corteges, nyctalopes enturbannées
Plantent un enfant et sa ville dans mon cervau;
Une apothéose orgasmique! Mais peu éloquente! Ha

lol.

Pour qui n'en saurait pas cueillir les fruits, reconnaitre les reves-tels qu'ils le sont: hautain, noiseux, cornus.

Petit guignard.

lol. Les merveilles de la nature: soyons honnete, on ne peut meme plus draguer dans la rue?

Ma generation, non je ne serais poete de mode!
Si je le suis, je serais poete de monde.

Pas ici de tournure:


Je ne serais prophete ni de la grammaire, et je me proclame
Shaman Moderne, je n'ai d'ecussons que mon sexe.

haha. Toujours! Haha, oui. Honnetes: lol. Aussi honnete que l'homme qui vole au bourgeois. Droit et honnete-tenons nous pour dits;
On fait trop d'assassins voleur d'images. Ha pour le 19eme. Un age d'or comme il en sera.

C'est terrible de ne pas se reconnaitre sec. Donc je pisse sur la bétise, je ne serais pas, je suis.


Homme qui tonne je suis, son d'homme je suis;

Homme-araignée je suis, homme-colibri je suis;

Homme-aigle je suis, homme-aigle essentiel je suis;

Hommes voyant les rires, les rires des salamandres;

Homme j'ouvre les portes.

Homme-tourbillon dans le tourbillon je suis;

Homme écoutant les promesses de lézards;

Homme d'un endroit sacré et enchanté je suis;

Homme sous les colonnes de serpents;

Homme des étoiles filantes je suis.