Dans un joli jardin surabondant de fleurs,
Embellissant massifs, parterres et bordures,
Musardait un trio exquis de créatures
Ayant de la grâce, les brillantes splendeurs.
Telles les Charites, ces beautés étaient soeurs.
Cela s'entrevoyait à leur semblable allure.
De charmants sourires donnaient ample mesure
De la joie éprouvée dans ce lieu de douceurs.
Il est de ces quasi séraphiques images
Qui entraînent l'esprit vers de brillants rivages
Où logent la beauté et la sérénité.
La pensée de ce beau souvenir angélique
M'emporte chaque fois en clandestinité
Vers ce coin enchanté de ce pays magique.
Mélancolique
Les Trois Grâces
Started by Mélancolique, Dec 01 2006 03:49 AM
5 replies to this topic
#1
Posted 01 December 2006 - 03:49 AM
#2
Posted 01 December 2006 - 10:04 AM
Joli sonnet aux sonorités agréables, qui gagnerait je crois à être retravaillé (les verts quatre et sept sont exacts du point de vue de la métrique, mais leur rythme est un peu difficile à scander)...
#3
Posted 02 December 2006 - 12:30 AM
Citation (socque @ Dec 1 2006, 10:04 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Joli sonnet aux sonorités agréables, qui gagnerait je crois à être retravaillé (les verts quatre et sept sont exacts du point de vue de la métrique, mais leur rythme est un peu difficile à scander)...
(Je ne pense pas que de ce point de vue, le 3è vers du 2è quatrain soit exact. Manque un pied, non ?)
Quoiqu'il en soit, l'auteur doit être vivement félicité : ça coule bien, et dans une langue de choix.
Je serais bien content déjà d'en faire autant !
Bravo ! (...si socque met so imprimatur, c'est ...le pied qui vous manquait...)
Amicalement.
Paname
#4
Posted 02 December 2006 - 09:27 AM
Je ré-interviens, d'abord pour corriger une erreur que j'ai faite plus haut, où je parle de "verts" (pourtant, les vers de Mélancolique n'ont rien de grossier ou salace !), ensuite pour réhabiliter le troisième vers du deuxième quatrain :
"De-char-mants-sou-ri-res-do-nnaient-am-ple-me-sure", ça fait bien douze syllabes, mais le rythme est bizarre parce que la césure intervient après une sixième syllabe qui, en prose, serait muette...
"De-char-mants-sou-ri-res-do-nnaient-am-ple-me-sure", ça fait bien douze syllabes, mais le rythme est bizarre parce que la césure intervient après une sixième syllabe qui, en prose, serait muette...
#5
Posted 02 December 2006 - 09:43 AM
le rythme est étrange en effet, celà rend le poème un peu claudiquant
#6
Posted 03 December 2006 - 06:23 AM
Merci à vous trois, socque, Paname et Comtoise, d'abord pour votre lecture et ensuite pour vos commentaires constructifs.
Si je comprends bien, il faut éviter que la césure finale du premier hémistiche se termine avec un ''e'' muet afin que l'accent soit plus prononcé et qu'ainsi le rythme du vers soit plus facile à scander.
Je tâcherai de m'en souvenir et encore merci pour le tuyau.
Mélancolique
Si je comprends bien, il faut éviter que la césure finale du premier hémistiche se termine avec un ''e'' muet afin que l'accent soit plus prononcé et qu'ainsi le rythme du vers soit plus facile à scander.
Je tâcherai de m'en souvenir et encore merci pour le tuyau.
Mélancolique
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