Guidé Par Le Phare Rouge
#1
Posted 25 June 2005 - 12:08 AM
Je fais pour la mort un compagnon peu farouche
Et chaque soir elle guide mon embarcation depuis son phare rouge
Toujours en tractation pour un sursis
Elle me dit : "j'y suis tellement sourde, que je t'écoute avec mes sourcils"
Puis elle me chante les louanges de sa compagnie
Et son guide loue l'angle que le compas nie
Je suis en perdition et j'en perds ma diction
Je reste muet bien qu'aucun ne fasse la distinction
C'est une fin en bande, donc dite extinction
L'immortalité est dans le bonheur une dite exception
Qui confirme la règle puis elle confirme l'arrêt
Même pour un ex-espion, l'application, plus difficile que l'art est
Je suis aveugle, voilà pourquoi je n'écris qu'à la lueur de l'ombre
Dans une pénombre insalubre où je perçois mes doigts dans le reflet des ongles
Mais lorsque l'on se perd soi-même, l'on peine, on braille
Et même la veuve peine à lire mon braille
Du purgatoire, l'âme pure en tort en sort bredouille
Mais la pluie de rasoirs qui en son cœur se brodent la souille
L'appui de l'animal noir est alors plus que salutaire
Si tu ne veux pas dés la ceinture ivoire dire salut à la Terre
Tous les beaux préceptes enseignés par l'ouïe
Deviennent des prétextes à se faire saigner par la vue
Car, des cinq sens, elle seule pousse à l'oubli du lu
Et par le hublot, la vue peut pousser à l'Ubu
Tandis que dans le palais du goûter on se focalise sur le bu
On mendie au phoque la liste du surplus de son azur bleu
A la réception le gant noir capte la balle que la batte tire
Car l'agent noir sait qu'il passe moins de temps à détruire la barque qu'à la bâtir
Ces lignes sont comme les jours : sans rapport entre les lignes
Et entre deux d'elles se trouvent les dédales de tous les jours
Il y a dans la beauté le goût du mystère que le labo tait
Ce laboratoire où l'oratoire se minimise telle la distance dans le chat botté
Car à ses dires le serf vaut ses visions, donc se donne de l'importance
C'est dire si le cerveau a ses convictions que l'import tance
Le bonheur est un chant qui s'élève au-delà des maux
L'écriture un honneur étincelant d'où naît une ode à l'art des mots
#2
Posted 25 May 2006 - 02:49 AM
tu vas dire que je suis salop...
mais non..
j'aime voir la progression!
et puis c'est un clin d'oeil...
on sent l'emprunte du rap je me trompe, ?
cloud-in-the-night
#3
Posted 20 June 2006 - 02:35 PM
donc dans 4 jours... ça fera un an. Le bilan ?
Félice.
#4
Posted 21 June 2006 - 12:23 AM
mais pas autant que le texte
ouai bientot un an...
c'est dur de suivre le cours des chocs sans sursauter
en plus il existe des rebords pour leurs drogues
enfin il faut me comprendre, c'est qu'il m'arrive souvent de vouloir poser le verre
un peu comme si je chantais et puis que d'un coup, il fallait se taire, jeter le pied au sol, s'accroupir, et dormir des nuits encore pour prouver au fond qu'on est si con qu'on sait pas où placer les yeux une fois debout...
et y a, tu sais quand je les tourne vers elle, un sentiment qui me les renverse à la secousse, je crois que c'est de la peur, oui un brin de peur dans mes yeux, et ça me rend chien c'est fou
il me reste deux-trois BN pour finir la semaine, ça peut aller, le suicide est bien loin, je n'appartiens pas aux alouettes qui chantent en bas des abris bus
là où logent les las
un peu de sexe ici, un peu de haine, ce qui est vraiment beau dans la nature c'est les espaces, mais on est pas habitués à voir petit alors on aime à rajouter du tissu entre les lignes
c’est étrange comme on se comporte entre nous, un peu des branches, faut que le vent nous souffle les uns sur les autres pour les contacts… sans ça on bave d’amour, j’en suis sur, alors où qu’on le cache ? peut être pour pas s’effrayer ?
l'immensité d'un sentiment c'est un appel à la fuite, moi ça m'a toujours fait cet effet, de me rappeler quand on courait gamins en sortant de cours, comme si d'avoir passer une journée à rêver ça avait pu agrandir les trottoirs où on placerait nos ballades, main dans la main. enfin... où ils et elles
J’étais timide et l’on ne m’invitait pas souvent
Je faisais semblant le matin à l’arrêt d’autobus
De partager les attentes sur la journées ou sur le temps
Mais une fois réveillé pour dire vrai, je n’y croyais plus
De toute manière c’est encore très vrai, ce regard sur l’action que je pose plus par souci d’intégration qu’autre chose. Puis dés l’intégration vient la dégradation…
c'est qu'il ne fait pas froid près des humains
mais leur chaleur me brûle les intestins
c’est ce qu’un prof m’a sorti la semaine dernière, « Gaston il y a un moment où il faut payer l’ardoise… ». Je sais pas de quelle ardoise il parle, mais je paierai pour sur ! C’est pour ça qu’on est ici, on cherche à payer tous les jours et présenter le reçu en pouvant dire qu’on a été braves tout plein. De toute façon coupables ? qui ça le grand juge ? je crois qu’aux gouttes qui tombent, pas celles qui poussent !
et puis, on peut fuir mais pas oublier tout ça...
y a toujours un hasard pour vous rassurer sur le destin quand ça va pas, sinon ça ferait longtemps que cocus jusqu'aux culs, on aurait lâcher l'affaire
ce soir je me sens de justifier tout ça… les textes : des rubans, ils voltigent un peu et on s'y accroche. Que ce soit n'importe quoi, ça n'importe pas, ce qui compte c’est ce qu'ils entraînent avec eux. Ce que ne comprendront jamais les nez bouchés c’est qu’un texte ne s’explique pas aux yeux du monde, c’est le monde qui s’explique au travers d’un texte ! et moi je m’étouffe ! je veux le nez dans la poésie jusqu’aux coudes ! symboles ? cymbales ouai, c’est ma mélodie… mais je tiens Dieu en respect avec… à chaque poème c’est un monde nouveau… quand on écrit, dieu c’est plus rien qu’un camarade doué… mais pas de là à être jaloux !
bon j’y reviens, c’est dur devant les chocs. Vous devez savoir, sentir, je sais pas où mettre les sons, les onomatopées, il m’en revient plus qu’il en pleuvait à l’origine. J’essaie de retransmettre, retranscrire pourtant faut être clair je cherche une certaine hauteur aussi ! je voudrai que vous voguiez ! chantiez ! mais je mettrai pas de musique derrière ! seulement pour moi mesdames ! seulement pour moi amis ! c’est sale au fond, je racle, je racle, faut me croire, mais c’est très incrusté ce mouvement, c’est un pas d’avance qui est décisif !
alors j’attend
et d’une qui répétait à s'étrangler : "chuuut, ça ne sera pas long... ça ne sera pas long... "
se mentir c’est la seule manière de s’endormir, dés qu’on perd l’imagination à cause des horreurs du jour, on perd aussi le sommeil, ça va de pair, et là la démission est totale, parce que sans le sommeil, on a pas le temps pour oublier assez de détails sur toutes ses actions qui nous font pousser des erreurs sur et sous la peau… avec le sommeil on peut, on range tout ça dans des dossiers aux noms improbables… on peut faire des monstres superbes si on dort paisibles ! après pour les combattre on connaît nos forces ! c’est un avantage et le seul d’ailleurs sur les inventions.
« Je mens comme je respire » c’est vraiment faux, je respire trop mal pour ça
le sommeil ou une invitation à la mort sans la souffrance de la vrai, le plus beau des mensonges en somme. Faudrait écrire comme on ferme les yeux, toutes les 10 secondes vite fait, puis à la fin de la journée un grand coup… pour ranger les clignements : la nuit ! et pour ranger la nuit : la mort ! la vie c’est triste si on y pense tout le temps, pour ça qu’on perd sa concentration au fur et à mesure, sinon on tiendrait pas. Alors en vieillissant on apprend à s’évaporer un peu… dés qu’on respire trop…
Loup solitaire
En voie de disparité
Vocales infinies
Cicatrices et papier
Nous sourions des hommes qui nous défient encore
Sachons partir sans dire oui
L’enclume s'est vidée de tout son poids
Transvasée en nos mains
Lourdes comme l'océan
Et les bulles nous renvoyaient
L’innocence des poissons
quand ça ne sort pas
que je reste à l’écart des tresses de vies
à l’orée du saisissable
je marche
j’ai en cet instant – encore
l’illusion de tousser mon avis
bien malgré la forge des flammes
sur tes épaules
tu vois, c’est, et je pense mesurer mes mots, l’idée que je me fais de tout ce qui m’arrive : que rien ne me surprendra vraiment. J’ai rien ni contre ni en favori pour les surprises, mais je me suis enfermé dans un flegme sûrement plus hérité de l’expérience que de l’éducation. C’est un peu à la façon que j’écris que je reçois les événements… avec une sacré inspiration ! un souffle toujours ! je les reçois debout, à genoux, couché… dans toutes mes vues ! je suis pas plus beau de derrière que de devant ! demandez à maman ! elle sait elle m’a regardé à ma naissance… du temps où on voyait encore dans mes yeux des extraordinaires promesses… on pense toujours qu’une mère trouve son enfant le plus joli de tous à cause de l’appel des gènes, mais les gènes c’est de la fixation de caca, ça vaut pas tripette au cœur ! on aime dès qu’on commence à croire à un peu d’infini, qu’importe si c’est pour deux secondes ! faut bien entendre la différence entre nos volontés et nos actions. "Durer plus que de nature" on reste dans l’illusion à peine 2 ans. Aux premiers mots, on voit bien qu’on pourra pas se taire éternellement, alors la perfection… par contre ce qu’on lâche jamais, c’est le chant des sirènes ! les sifflets magiques ! les voiles multicolores ! on s’en respire à tous les âges ! mais le plus intense c’est sûrement de voir son bébé crier… ça fait oublier un peu les saloperies des vieilleries sur lesquels on ne marche que trop.
Et puis… il vient le moment des trahisons… mais là encore le poids d’une tristesse, c’est à se demander si c’est pas notre dos qui l’inspire. Je dis ça, je suis pas sincère pour un royaume, ma princesse vous le dira, pour peu que vous la retrouviez entre toutes les maquillages que je lui ai donné dans ces rêves d’hauteur banale que j’inventais pour pleurer savamment avant de trouver le repos. Quand j’avais une amoureuse, mon secret c’était de m’imaginer qu’elle voulait pas de moi. Quelque part ça m’a toujours rassurer de savoir qu’au fond d’elle y avait peut être assez de place pour m’ignorer… je comprenais que j’avais les pieds dans la merde jusqu’aux genoux, et que quoi je fasse de cette merde, j’en avais brassé assez pour refuser celle des calculs. Le pire du pire dans le malheur, c’est celui qui vient après le calcul du plan parfait. Faut laisser les mites s‘occuper de détruire les habitations ! à rechercher la démonstration, on fait que tomber sur des os. Et ceux là on aura bien du temps en face à face avec eux plus tard, pour en plus leur donner rendez vous d’avance. J’ai vu dans le suicide qu’un appel à vivre… il me manque de la vigueur dans cette ambition pour y prétendre ! mais attention je parlais de celui des lâches vraiment ! pas celui qui se veut des airs de rebellions ! non ! moi de celui des petits condamnés qui portent leur croix qu’avec la fierté des pieds de tenir au sol à cause des attractions… je cherche pas la couronne des soleils ! mes ailes c’est juste pour le carnaval… des fois qu’une belle m’invite à faire semblant… on sait pas ce qui a derrière les sourires, il se peut qu’on trouve des femmes là où les dents prennent lieu de retraite… c’est pas la première fois qu’on feindrait la surprise pour la beauté d’une rencontre…
#5
Posted 21 June 2006 - 07:54 AM
c'est fort, un vent qui balaye on ne pense plus rien
on a envie de fermer les yeux.
j'ai bien fait de remonter des vieux mots
pour écouter une lassitude
bien ancrée dans le coeur
moteur , fuite...
#6
Posted 21 June 2006 - 10:27 AM
A (re)découvrir...
#7
Posted 21 June 2006 - 10:58 AM
Alors si c'est toi qui fait fleuve... c'est moi qui me tait.
...
L'espionne (tu vois quand on est doué, on peut faire cracher le morceau au plus silencieux des choupinets).
#8
Posted 21 June 2006 - 11:50 AM
presse
ion
nan
#9
Posted 21 June 2006 - 02:02 PM
#10
Posted 21 June 2006 - 05:27 PM
enfin merci à celles d'au dessus, ça fait déjà du beau monde
#11
Posted 21 June 2006 - 10:14 PM
non en fait je viens de lire qu'il est mort... sans jamais être venu me rendre visite, fait chier quand même, fait vraiment chier
#12
Posted 21 June 2006 - 10:31 PM
alors comme ça... Harry a mis quelques jours à devenir une personnalité de tlp ? Bon dis... si j'aurais su, j'aurais été méchante, moi aussi.
Allons, allons, je crois qu'il est seulement repenti. C'est une bonne chose.
Félice.
#13
Posted 21 June 2006 - 10:33 PM
non non non, si t'aurais su, tu serais pas venue
#14
Posted 21 June 2006 - 10:41 PM
et tes classiques, Choupinet ?
#15
Posted 21 June 2006 - 10:40 PM
#16
Posted 21 June 2006 - 10:50 PM
tu vois... quand on n'est pas concentré !
#17
Posted 22 June 2006 - 01:06 AM
si j'aura su
j'aura pas v'nu...
Mais en fait
j'venais pas pour ça
j'voulais juste dire
que ton texte
m'avait coupé
le caquet!
choupinet!
Charlie
'y a une liste
au fait
pour s'inscrire
pour les élections
des grandes personnalités
de tlp...
mais bon j'me tais
j'ai dit
caquet coupé!
#18
Posted 22 June 2006 - 09:52 AM
alors comme ça... Harry a mis quelques jours à devenir une personnalité de tlp ? Bon dis... si j'aurais su, j'aurais été méchante, moi aussi.
Allons, allons, je crois qu'il est seulement repenti. C'est une bonne chose.
Félice.
Ben oui Félice, faut être méchante.
C'est ring' d'être positif de nos jours, tu savais pas ?
De notre temps c'était autrement bien sûr.
Mais les jeunes d'aujourd'hui
Ne se complaisent plus que dans la critique
négative
c'est mieux.
Tu te la fais à la Jean-Pierre Marielle par exemple :
La Ppoésie (tu insistes bien sue le "p")
Mais la poésie est morte, enterrée, ma pauvre dame.
Regardez ce pauvre forum
avec ces pauvres êtres perdus
qui s'imaginent écrire
alors qu'ils ne savent
qu'à peine norcir leur feuille
Le temps est à la dérision
au blasé !
Voilà les héros modernes
Amitiés
Maud
#19
Posted 22 June 2006 - 10:08 AM
juste une petite question. Si le phare te guide dans la nuit, la penombre... Comment sais tu qu il est rouge ce phare, tu ne devrais voir que sa lumiere qui te guide, mais pas sa couleur... non?
a bientot
iv
#20
Posted 22 June 2006 - 10:10 AM
Donc rien, juste un peu de lumière qui s'éteint dès qu'on a cliqué sur le truc, là en bas....
Choupinet... tu permets que je t'appelle aussi Choupinet ?
Allez..... pense à rien.
Respiiiiire!!!!!!
Bisous à tout le monde
Artemisia
juste une petite question. Si le phare te guide dans la nuit, la penombre... Comment sais tu qu il est rouge ce phare, tu ne devrais voir que sa lumiere qui te guide, mais pas sa couleur... non?
a bientot
iv
Ah ben chuis désolée, mais un phare, même dans la nuit, on voit de quelle couleur il est.
Tout de même ;-) faut pas trop chercher la petite bête !
#21
Posted 22 June 2006 - 10:20 AM
juste une petite question. Si le phare te guide dans la nuit, la penombre... Comment sais tu qu il est rouge ce phare, tu ne devrais voir que sa lumiere qui te guide, mais pas sa couleur... non?
a bientot
c'est parce que ya plein de sauce tomate par dessus qu'il est rouge
mais allez les gens, faut pas lire le premier, c'est pour ça que j'ai rajouté le 2e
#22
Posted 22 June 2006 - 10:46 AM
comme nos jeunes ne valent rien !
je propose d'ailleurs de les bruler tous devant leurs emissions de télé favorites, ça leur apprendra la dérision...
#23
Posted 22 June 2006 - 10:55 AM
je te dis à bientôt et barre toujours aussi droit..
A+
DJ
#24
Posted 22 June 2006 - 03:05 PM
j'venais pas pour ça
j'voulais juste dire
que ton texte
m'avait coupé
le caquet!
choupinet!
Charlie
d'accord mais te tais pas ma fée, stp !
bisous
#25
Posted 22 June 2006 - 04:20 PM
Que veux-tu... on a perdu le sacré, le spirituel... alors avec ce qui reste (la dérision ou la peur) on se rabat sur la dérision. La rigidité aussi un peu.
Aaaaah la la, qu'il est loin, le temps de nos 20 ans, Maudele, à cette époque, on écrivait pour survivre. Et les mots les plus simples avaient tout notre respect.
Et dis donc... tu vas bientôt sur tes 84, toi ! Comme le temps passe. Et comme les gens deviennent sûrs de leurs jugements...
Finalement, les plus vieilles sont les moins conservatrices !
Choupinet... ton bilan est décidément à lire et à relire.
Félice.
#26
Posted 22 June 2006 - 07:59 PM
Donc rien, juste un peu de lumière qui s'éteint dès qu'on a cliqué sur le truc, là en bas....
Choupinet... tu permets que je t'appelle aussi Choupinet ?
Allez..... pense à rien.
Respiiiiire!!!!!!
Bisous à tout le monde
Artemisia
Artemisia je te permet tout, je suis comme ça moi
je t'embrasse
je te dis à bientôt et barre toujours aussi droit..
A+
DJ
sivouplé : faut pas lire le 1er, merci
coucou à toi, ami du jour
#27
Posted 22 June 2006 - 09:55 PM
déconstruire, rebatir un nouveau langage?
autre autre autre
#28
Posted 22 June 2006 - 11:06 PM
#29
Posted 23 June 2006 - 12:42 AM
C'est du facile, du mâché et remâché, rabâché...
Martin, tu t'ennuies ? Tu sais avoir plus de répondant d'habitude, et une verve plus mordante, mais tu sembles tourner en rond même dans ce que tu écris. C'est triste de montrer une image faussée comme ça, bien que...
Choupinet, j'espère que tu restes fidèle à toi-même où que tu sois, toi !...
#30
Posted 23 June 2006 - 04:14 AM
ici ou ailleurs
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