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En Apnéehantisme


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9 replies to this topic

#1 emeline

emeline

    Emeline

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Posted 09 June 2006 - 07:03 PM

En apnéehantisme, le regain des flous contre les joues de mes mains. Comme les paumés aux troncs noueux ça t’encaistre Te séquestres, s’encaisse une sorte de boîte à machine.
Bientôt les boîtes à machine existeront, tandis que le reflet de tes brasses te renverra
toujours la donne, un vrai jeu de paume, fringante, après un revers dos au ciel.
Tu te fous le nez dans la masse dégoulinante, le ciel le fond le ciel je fonds. Coincé là quelque part dans cette boîte à eau. Pourquoi faut-il ranger ? C’est vrai qu’est ce que tu peux faire ici, à part un semblant de désordre pour une bonne explosion de rire que tu lui donnes , hallo.
Elle te voit, comme tu es vain. Au pire tu la frictionnes, un petit frisson qui balaie la surface avant qu’elle se lasse. Reprenne sa consistance imperturbable, tu ne changeras pas l’élément. Tu es un petit paumé comme chacun, et là tu buttes sur les noyaux. Qu’est ce qu’on fait ici à part s’empêtrer, s’empêcher de réfléchir ? pour qu’on soit les machines dans les boîtes. Je sens dans l’onde [je tremble à l’ombre] c’est conducteur et malgré moi j’ai la pensée qui rebondit contre le skimeur. Ça en devient aberrant tous les troubles qui se rencontrent, j’ai peur qu’ils sortent de la boîte. Vite ciel oxygéné et coup d’œil aux suspects. Non il ne semble pas que qui que ce soit se révolte de ce qui se dilue, personne. Personne là pour remarquer la croisée de nos incertitudes. Erschöpft Je suis Béatrice, Marjorie, ni même les feuilles ? Mais alors, je vais écrire un livre ? Et puis quoi encore, un livre, la voie jetée. La voix de tous les déjantés, toutes ses images qui m’échappent du blanc des yeux, du fin espace entre l’ongle et la peau, ils coulent le long des routes de l’eau. Qu’ils dessinent sans donner d’existence, déroute. Je dis ils, la règle française. C’est vrai, certaines images peuvent être masculines, « révèlent en ton esprit qui brille ». Ça te prend la tête au pied d’enrayer, d’être rouille tandis que tes membres font les moulins. D’être nouille tendue, insensible aux perceptions, incapable de vibration.
Et si pour une fois on arrêtait la crainte, on posait le pied au nez sous oxygène, si dans cette marre à questions on décochait la perméabilité [Sous la lune je rigoleLa pluie s’enroule]. A en finir l’obstruction intentionnelle des canaux de la réflexion [Mes naseaux dans le fluideNe renifle pas). . A l’huile la boîte au mécanisme, après tout tu as cas le garder dans les yeux ce que tu sauras demain. [i][Tandis que je cours sans alphalteJachère à ma perte].
Le pétale taille moi un cil

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#2 Félice

Félice

    .............................

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Posted 10 June 2006 - 12:09 AM

ton style m'apprivoise peu à peu...

je te lis régulièrement. Mais ne puis encore laisser de com digne de ce nom (Jaguar est pointilleuse sur les com, tu sais).

oui, ton style m'apprivoise peu à peu.

Jaguar.

#3 Gaston Kwizera

Gaston Kwizera

    The Fresh Prince Al Adriano

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Posted 10 June 2006 - 01:33 AM

moi comme j'en ai rien à faire de la dignité du com, je viens te dire que c'est bien
voir trés voir plus mais là ce n'est plus de ma compétence

#4 emeline

emeline

    Emeline

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  • Location:Rueil-Malmaison

Posted 10 June 2006 - 09:18 AM

La joie, non je ne sais pas (la carrosserie ? ) tu dois relever toutes mes fautes alors,
on est sur soi ce que l'on est sur les autres. Mais ça me fait sincèrement plaisir que
tu t'attardes tout de même à lire. Je suis en opération conviction malgré moi, alors
par rapport à toi. Oh et puis ce n'est rien , tu sais bien que tu lis ce que tu veux lire
ou que tu donnes de quoi faire à tes jambes si tu en as envie (:

hey Gast, bein justement. Il ne me semblait pas trop que celui là était bon. Je suis
parfois consciente que l'entourloupe est bien trouvée, c'est que ça se passe où
moi même je n'ai plus trop le contrôle sur ce que j'écris, ce n'est quasi pas de
l'arrogance alors. Je sui plus souvent consciente par contre, que c'est strié
et que ça s'aplatit, que ça à l'allure d'un buisson et qu'on s'y pique. C'est désagréable
ce que j'écris. Ici, je ne pensais pas que c'était bon, parce qu'en faite le vrai texte
les phrases sont restées dans l'eau, dans cette piscine, où les dénivelés d'images
se suivaient, et elles étaient assez magnifique, particulièrement bien agencées.
Là ce sont quelques heures plus tard, je n'y trouve plus la magie, là c'est témoin
de mes manques de mémoire. A mon grand regret, ça m'arrive souvent d'enlever
le bouchon trop tôt et de tout laisser couler hors . A un moment où je ne peux rien
y faire. rien y écrire.

mais quand même
si j'arrete de me bloquer la face, ton commentaire est carrément élogieux. Je gâche tout là

#5 labelledeschamps

labelledeschamps

    labelledeschamps

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Posted 10 June 2006 - 08:45 PM

oh la vache (pas les miennes), génial !
une vraie mitrailleuse à balancer un max de sensations,
comme les petites boites au fond de la piscine,
bravo,
encore,
encore,
sincèrement

#6 Gaston Kwizera

Gaston Kwizera

    The Fresh Prince Al Adriano

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  • Interests:hum

Posted 11 June 2006 - 02:44 AM

Citation (emeline @ Jun 10 2006, 10:18 AM) <{POST_SNAPBACK}>
hey Gast, bein justement. Il ne me semblait pas trop que celui là était bon. Je suis
parfois consciente que l'entourloupe est bien trouvée, c'est que ça se passe où
moi même je n'ai plus trop le contrôle sur ce que j'écris, ce n'est quasi pas de
l'arrogance alors. Je sui plus souvent consciente par contre, que c'est strié
et que ça s'aplatit, que ça à l'allure d'un buisson et qu'on s'y pique. C'est désagréable
ce que j'écris. Ici, je ne pensais pas que c'était bon, parce qu'en faite le vrai texte
les phrases sont restées dans l'eau, dans cette piscine, où les dénivelés d'images
se suivaient, et elles étaient assez magnifique, particulièrement bien agencées.
Là ce sont quelques heures plus tard, je n'y trouve plus la magie, là c'est témoin
de mes manques de mémoire. A mon grand regret, ça m'arrive souvent d'enlever
le bouchon trop tôt et de tout laisser couler hors . A un moment où je ne peux rien
y faire. rien y écrire.

mais quand même
si j'arrete de me bloquer la face, ton commentaire est carrément élogieux. Je gâche tout là


c'est l'ennui avec la magie, on y croit jamais que si les autres aussi

#7 moonage

moonage

    .............................

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Posted 11 June 2006 - 12:19 PM

Absent depuis un moment de ce site, je reviens et te découvre, te découvre...
Je suis en pleine circonspection quant à ton écriture, mais elle m'intéresse, m'intéresse...
Alors je reviendrai, je reviendrai...

#8 le hamster

le hamster

    à poil laineux

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  • Parcours poétique:Du point A au point B, en passant par le point G naturellement (c'est le meilleur... enfin c'est surtout elle qui le dit, mais bon, je lui fais confiance)

Posted 11 June 2006 - 03:43 PM

C'est de la pure écriture automatique... Tu l'as prends au mot. Et tu ne veux pas la trahir, le premier jet, la première parole, l'expression plus ou moins directe de l'inconscient.

C'est une aspiration de la jeunesse. Tu as peur de t'égarer, de perdre le moindre fragment de toi, et retravailler (qui veut dire faire des coupes, jeter...) te fait horreur.

Garde simplement tes écrits tels quels, et tu y reviendras dans quelques mois, quelques années avec du recul, ils n'auront plus la même résonance émotionnelle, et alors tu te décideras à couper, taillaider, jeter, parce qu'au final tu auras décidé d'en faire autre chose que ce à quoi c'était destiné au départ (et à quoi d'ailleurs... ? à rien en général... c'est juste une façon de forger ses armes).
Ca n'est pas facile d'accepter de retravailler ces jets, je le sais...

Moi ce qui me fascine toujours c'est ce foisonnement d'images, de mots, d'idées aussi riches ; ça n'est pas des mots qui tournent pauvrement toujours autour d'un seul sujet, mais ça part dans tous les sens, ça c'est une vraie richesse ; plus tard, tu pourras toujours séparer, construire, regrouper, relier, peut-être...


Sacrée petite caboche... rolleyes.gif

Bises impressionnées

#9 emeline

emeline

    Emeline

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Posted 18 June 2006 - 02:24 PM

labelledeschamps sans serment merci
-les fermes mentent peu

Gaston Kwizera. c'est l'expérience ?

moonage. C'est la retransmission lunaire qui rebondit le relief crapuleux
envoie les jetées en ballade souple

le hamster. les trois premiers paragraphes
sont peut être les plus belles choses que tu n'aies jamais devinées.
enfin non les plus justes. C'est exactement
parfaitement ça. et c'est rare à pointer du doigt.

bises tous

#10 le hamster

le hamster

    à poil laineux

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Posted 18 June 2006 - 09:42 PM

Citation
les trois premiers paragraphes
sont peut être les plus belles choses que tu n'aies jamais devinées.
enfin non les plus justes. C'est exactement
parfaitement ça. et c'est rare à pointer du doigt

Kestu crois ? Moi aussi j'en suis passé par là... wink.gif (et d'autres que je connais aussi...)

Le poème c'est comme un appareil photo pour le photographe : une émotion, il épaule, il flashe ; il veut que son émotion soit gravée intacte à tout jamais, telle quelle, telle qu'il l'a ressenti au moment même où il l'a ressentie, comme s'il la congelait dans de l'azote liquide, qu'elle soit figée à tout jamais.
C'est un gramophone primitif relié au coeur et à la circonvolution cingulaire du cerveau : cette émotion se transmet au bras mécanique qui grave immédiatement le rouleau de cuivre pour la garder.

Haro sur la trahison, tel Narcisse, le poète veut un instantanné d'émotion dans le miroir liquide et pouvoir veut le geler, avant qu'une autre lumière, un autre reflet, une autre onde sur la surface la chasse pour en laisser venir une autre...


En tout cas, pour l'écriture automatique, je m'y suis essayé tout jeune comme toi, mais ça n'a donné que de la m... ;

Jamais il n'y eut de par le monde une aussi belle écriture automatique que la tienne (y ya lo siento, de verdad !)

rolleyes.gif




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