Constellation des clowns
#1
Posted 22 November 2005 - 08:00 AM
et réciproquement
#2
Posted 22 November 2005 - 08:21 AM
Une exception le poète allemand Hölderlin (1770-1843), mais il en est devenu fou
Amitiés JP
#3
Posted 22 November 2005 - 09:32 AM
#4
Posted 22 November 2005 - 10:28 AM
Très bien vu Carla. De toutes façons poète et philosphe sont toujours "ratés" mais de leur ratage réciproque jaillit une étrange complétude, une constellation. Socrate n'était-il pas déjà un bouffon, un clown tragique Amitiés JP
#5
Posted 25 November 2005 - 10:27 AM
a.
#6
Posted 25 November 2005 - 10:53 AM
Les artères qui partent du cœur y reviennent : tout n’est qu’une seule vie, brûlante, éternelle.
Ainsi pensais-je. J’en dirai plus une autre fois. »" Hölderlin
#7
Posted 25 November 2005 - 01:49 PM
Les artères qui partent du cœur y reviennent : tout n’est qu’une seule vie, brûlante, éternelle.
Ainsi pensais-je. J’en dirai plus une autre fois. »" Hölderlin
Mais Elysa comment sais-tu? télépathie. je suis en train de terminer une conférence sur Hölderlin pour l'université. et je la termine par cette phrase , la dernière d'Hypérion. Sidérant.
#8
Posted 25 November 2005 - 02:02 PM
Bises à toi
#9
Posted 26 November 2005 - 06:11 PM
a.
#10
Posted 26 November 2005 - 06:21 PM
a.
oui alzeno vivent les fous. amités JP
#11
Posted 29 November 2005 - 03:26 PM
et réciproquement"
...
ça mérite reflexion ...
...
Comme tu as du mettre un certain temps à concentrer la question
- et je ne parle pas d'énergie -,
je vais prendre un malin plaisir à la dilution:
"Si tu dis que c'est de la poésie, alors ce n'est pas de la poésie.
Si tu comprends que ce n'est pas de la poésie, cela devient de la poésie."
(Ryokan (?), ou un de ses concitoyens nippons, je crois.
Bref, c'est japonais)
et, encore moins précis dans ma mémoire, mais je te promets de chercher, une cosmogonie, qui début par
" Les ténèbres étaient cachées par les ténèbres.
Alors, par la puissance de l'ardeur,
l'Un prit naissance,
vide, et recouvert de vacuité..."
et quelques versets plus loin sur le sentier,
je crois me souvenir de l'apparition lumineuse du poète et du sage.
...
"Raté" ... ,
? étaient-ils demandeurs d'une réussite ???
...
Carte
...
Une petite belotte ???
Ou un ping-pong, peut-être ...
#12
Posted 29 November 2005 - 09:32 PM
Bref, ta petite affirmation me tourmente ...
Erre
#13
Posted 30 November 2005 - 12:42 PM
(entre 14 et 10 siècles avant J.C.)
Ni le non-Etre n’existait alors, ni l’Etre
Il n’existait l’espace aérien, ni le firmament au-delà
Qu’est-ce qui se mouvait puissamment ? Où ? Sous la garde de qui ?
Etait-ce l’eau, insondablement profonde ?
Il n’existait en ce temps ni mort, ni non-mort ;
Il n’y avait de signe distinctif pour la nuit ou le jour.
L’un respirait de son propre élan, sans qu’il y ait de souffle.
En dehors de cela, il n’existait rien d’autre.
A l'origine les ténèbres étaient cachées par les ténèbres.
Alors, par la puissance de l'ardeur,
l'Un prit naissance,
(principe) vide, et recouvert de vacuité
Le Désir en fut le développement originel,
(désir) qui a été la semence première de la conscience.
Enquêtant en eux-mêmes, les Poètes surent découvrir
Par leur réflexion le lien de l’Etre dans le non-Etre
Leur corde était tendue en transversale
Qu’est-ce qui était au dessus ? Qu’est-ce qui était au dessous ?
Il y avait des donneurs de semence, il y avait des pouvoirs.
L’Elan spontané était en bas, le Don de soi était en haut
Qui sait en vérité, qui pourrait ici proclamer
D’où est née, d’où vient cette création secondaire ?
Les dieux (sont nés) après, par la création secondaire de notre (monde)
Mais qui sait d’où celle-ci même est issue ?
Cette création secondaire, d’où elle est issue,
Si elle a fait l’objet ou non d’une institution,-
Celui qui surveille ce (monde) au plus haut firmament
Le sait seul, - à moins qu’il ne le sache pas ?
J'ai retrouvé le fragment de texte complet.
Les trois premières strophes ont une beauté primitive, elles ont l'attrait, elles donnent le choc d'une peinture rupestre.
Puis arrivent nos deux bonshommes, celui qui se dit, et l'autre qui ne se dit.
La traduction (G. Renou) est sans doute d'une grande difficulté.
Mais l'image que je retiens, aussi belle que la beauté même des mots qui la précèdent,
reste la corde transversale tendue entre l'Etre et le non-Etre
...
Carte ?
-Non. Joker
#14
Posted 30 November 2005 - 06:23 PM
J'ai lu très recemment (après donc l'écriture de cette constellation) un article sur l'art et l'intelligence. La thèse en était : Ne faut-il manquer d'intelligence pour être artiste? Ce n'est qu'est qu'une facette de la question, vue d'une autre lorgnette...
#15
Posted 30 November 2005 - 06:32 PM
Philosophe ou poète, grand créateur d'aphorismes
Il était de cet alliage bizarre de poète et philosophe
Puis sans poésie les philosophes ne sont que des techniciens des idées
Il lui faut cette part de folie des poètes
Edited by Victorugueux, 30 November 2005 - 06:34 PM.
#16
Posted 30 November 2005 - 06:36 PM
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