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Started by Marygrange, Jun 30 2006 08:16 PM
4 replies to this topic
#1
Marygrange
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- TLPsien
- 6,796 posts
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- Location:Paris, France
Posted 30 June 2006 - 08:17 PM
#2
balila
-
- TLPsien
- 3,191 posts
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Posted 30 June 2006 - 08:39 PM
Béa,
Ton poème est tout de douceur revêtu, malgré la tristesse et la résignation qui en sont l'objet.
Pour le reste, je ne sais que te dire. Ce que tu exprimes reste du domaine assez personnel (même si ton histoire est fort actuelle du fait de la virtualité) que tu es seule capable d'interprêter, et tu le fais aujourd'hui de façon apparemment assez lucide.
Tu choisis un chemin, j'espère qu'il t'amènera la sérénité que tu souhaites atteindre. Bonne chance dans ton écriture, en espérant qu'elle te porte vers des horizons plus ensoleillés.
Amicalement,
balila
Ton poème est tout de douceur revêtu, malgré la tristesse et la résignation qui en sont l'objet.
Pour le reste, je ne sais que te dire. Ce que tu exprimes reste du domaine assez personnel (même si ton histoire est fort actuelle du fait de la virtualité) que tu es seule capable d'interprêter, et tu le fais aujourd'hui de façon apparemment assez lucide.
Tu choisis un chemin, j'espère qu'il t'amènera la sérénité que tu souhaites atteindre. Bonne chance dans ton écriture, en espérant qu'elle te porte vers des horizons plus ensoleillés.
Amicalement,
balila
Edited by balila, 30 June 2006 - 08:39 PM.
#3
lacape
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- TLPsien
- 8,894 posts
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Posted 01 July 2006 - 06:31 AM
hello béa !!
l'écriture un exutoire, et quand tu t'ennuies viens nous voir même si l'on est virtuel
je t'embrasse, bonne journée !!
l'écriture un exutoire, et quand tu t'ennuies viens nous voir même si l'on est virtuel
je t'embrasse, bonne journée !!
#4
Dedalus
-
- TLPsien
- 598 posts
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Posted 01 July 2006 - 10:24 AM
comment diable ose-t-on se répandre avec une telle impudeur ? je n'ai jamais rien lu d'aussi pornographique sur TLP que ce genre de (fausses) confessions intimes qui devraient être limitées à la confidentialité des cabinets de psychanalyse. s'il vous plait, un peu de pudeur, ceci est un site de poésie, pas un groupe de parole.
#5
le hamster
-
- TLPsien
- 1,453 posts
à poil laineux
- Location:le joli 9/3
- Parcours poétique:Du point A au point B, en passant par le point G naturellement (c'est le meilleur... enfin c'est surtout elle qui le dit, mais bon, je lui fais confiance)
Posted 01 July 2006 - 02:36 PM
Béa, n'en déplaise à certains, j'ai trouvé ta confession très émouvante.
Tu ne peux t'empêcher de te sentir coupable de tout, et de tout ce qui t'arrive (il faudra que tu cesses un jour, et de t'excuser auprès des autres d'exister)
Ce que je pense est qu'il ne faut pas trop attendre des amitiés "virtuelles", parce qu'elles ne sont pas basées sur des vraies relations. Les gens, même protégés par un pseudo, ne nouent pas de vraies relations, et c'est la limite de l'internet, et de ces pseudo-amitiés.
Pour parler d'amitié réelle, il faut franchir le pas et rencontrer les gens (quand on le peut) ; ceux qui ne sont pas prêts de le faire montrent ainsi qu'ils ne sont pas de vrais amis. C'est si facile de rester bien caché derrière un écran et de faire croire que...
Maintenant il y a des personnes très sensibles, des personnes qui ont un besoin d'établir des (même si ce sont des pseudos-) relations humaines, et d'autres qui sont sûres d'elles, qui ne se remettent jamais en question, voire sont imbues de leur personne, ou qui ont tout ce qu'il leur faut dans leur vie "réelle" et qui ne poursuivent pas le même but.
Maintenant je me permets d'écrire tout ceci ici au lieu de t'écrire en MP parce que j'estime que cela concerne la vie de TLP et tous ceux à qui ça ne plait pas je les emmerde !!!
Bien-sûr il y a toujours eu des Ayatollah de la poésie qui considèrent que sur un site de poésie on balance sa poésie, on critique, et on se casse. On ne peut pas oublier que la poésie est écrite par des êtres humains, pas par des robots, et que la critique, bonne ou mauvaise, le fait d'être lu ou non, d'être commenté ou non, a des conséquences sur la personne qui écrit.
Sinon, pourquoi attacherions-nous de l'importance au fait d'être lu par les autres, sinon pourquoi n'écririons-nous pas tous seuls chez nous et pour personne ?
Ecrire est un besoin, qui peut aider à se (re)construire, à aller mieux, à se forger (et à n'importe quel âge) une identité. Comme le travail.
Alors Dedalus, toi qui t'es montré en de multiples occasions (et à juste titre, c'est mon opinion) un pourfendeur de la mondialistation et de la déshumanisation qui va avec, de l'évolution de cette société où l'on fait avec les pauvres - les exclus, les sans emploi, les laissés pour compte, les salariés qu'on jette du jour au lendemain comme un détritus sans un merci - comme s'ils n'existaient pas, ne te comporte pas stp de cette même façon. On ne peut pas s'inspirer des injustices de la société pour écrire et s'exprimer de la même façon que ces marchands d'esclaves modernes ("passez votre chemin, manant, y a 15 personnes qui attendent devant la porte de mon bureau de DRH").
Enfin, je pense que si Béa s'est permise de s'exprimer sur son ressenti, elle se l'est permise justement parce que c'était son dernier écrit ici. Quelqu'un qu'on vide (ou qui se sent obligé de partir) a tout de même le droit de parler une dernière fois (au nom d'un peu d'humanité...)
Christophe
P.S. : Béa je veux bien que tu me donnes en MP l'adresse de ton blog (j'aimais bien tes nouvelles)
Tu ne peux t'empêcher de te sentir coupable de tout, et de tout ce qui t'arrive (il faudra que tu cesses un jour, et de t'excuser auprès des autres d'exister)
Ce que je pense est qu'il ne faut pas trop attendre des amitiés "virtuelles", parce qu'elles ne sont pas basées sur des vraies relations. Les gens, même protégés par un pseudo, ne nouent pas de vraies relations, et c'est la limite de l'internet, et de ces pseudo-amitiés.
Pour parler d'amitié réelle, il faut franchir le pas et rencontrer les gens (quand on le peut) ; ceux qui ne sont pas prêts de le faire montrent ainsi qu'ils ne sont pas de vrais amis. C'est si facile de rester bien caché derrière un écran et de faire croire que...
Maintenant il y a des personnes très sensibles, des personnes qui ont un besoin d'établir des (même si ce sont des pseudos-) relations humaines, et d'autres qui sont sûres d'elles, qui ne se remettent jamais en question, voire sont imbues de leur personne, ou qui ont tout ce qu'il leur faut dans leur vie "réelle" et qui ne poursuivent pas le même but.
Maintenant je me permets d'écrire tout ceci ici au lieu de t'écrire en MP parce que j'estime que cela concerne la vie de TLP et tous ceux à qui ça ne plait pas je les emmerde !!!
Bien-sûr il y a toujours eu des Ayatollah de la poésie qui considèrent que sur un site de poésie on balance sa poésie, on critique, et on se casse. On ne peut pas oublier que la poésie est écrite par des êtres humains, pas par des robots, et que la critique, bonne ou mauvaise, le fait d'être lu ou non, d'être commenté ou non, a des conséquences sur la personne qui écrit.
Sinon, pourquoi attacherions-nous de l'importance au fait d'être lu par les autres, sinon pourquoi n'écririons-nous pas tous seuls chez nous et pour personne ?
Ecrire est un besoin, qui peut aider à se (re)construire, à aller mieux, à se forger (et à n'importe quel âge) une identité. Comme le travail.
Alors Dedalus, toi qui t'es montré en de multiples occasions (et à juste titre, c'est mon opinion) un pourfendeur de la mondialistation et de la déshumanisation qui va avec, de l'évolution de cette société où l'on fait avec les pauvres - les exclus, les sans emploi, les laissés pour compte, les salariés qu'on jette du jour au lendemain comme un détritus sans un merci - comme s'ils n'existaient pas, ne te comporte pas stp de cette même façon. On ne peut pas s'inspirer des injustices de la société pour écrire et s'exprimer de la même façon que ces marchands d'esclaves modernes ("passez votre chemin, manant, y a 15 personnes qui attendent devant la porte de mon bureau de DRH").
Enfin, je pense que si Béa s'est permise de s'exprimer sur son ressenti, elle se l'est permise justement parce que c'était son dernier écrit ici. Quelqu'un qu'on vide (ou qui se sent obligé de partir) a tout de même le droit de parler une dernière fois (au nom d'un peu d'humanité...)
Christophe
P.S. : Béa je veux bien que tu me donnes en MP l'adresse de ton blog (j'aimais bien tes nouvelles)
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