Ton absence glisse en moi
Secrète splendeur
Un orage animal robuste et solitaire
Blanc comme un naufrage
La neige alourdit mes épaules
Amaigries de t’aimer, je devrais
Défaire le silence, cliqueter
Ramasser le bois mort, laver
L’écuelle giboyeuse du chien
Mais je passe des frontières interdites
Des gouffres sans étoiles
Je lisse un par un mes cheveux
Inlassable à broyer
Le trèfle noir de mes pensées
Je voudrais retenir dans l’obscur
Ton visage, le griffer le gifler le punir
Cracher un mot, un seul, turgescent
Claquant comme un fouet juste là
Sous ta pommette arrogante
Je voudrais pénétrer dans ta cage
Thoracique pour y prendre
A mains nues et puissantes cet organe
A trancher à dépecer à taillader
Mets de choix pour l’écuelle du chien
Ton absence me rend violente
15 décembre 2006
Dédié à l’Absent
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Improbable
18 December 2006 - 01:01 PM
Safari Blanc
11 December 2006 - 10:47 AM
Safari blanc sur l’asphalte
Cent couteaux cent hachoirs
A mort les chiens et les guépards
Et ce tumulte quand je remets
Mes bas noirs mes bottines
Dors Dors
Je claque la nuit sur tes yeux
Je t’ai bu trop de temps
Ma nuque toute cassée
Mes cheveux tout froissés
Laisse-moi dessiner la porte
L’escalier
Le chemin jusqu’à la passerelle
L’avion et son aile boucanée
Et n’efface n’efface
Suis-je si pâle que l’hiver
Dégringole mes appâts et me trace
Des clairs de lune sous les paupières ?
Sans plus que de toi
A museler mes orages
A ranger mes chevilles
A fermer mes tiroirs
Que veux-tu que je dise ?
Eteindre…
10 décembre 2006
H pour G
Cent couteaux cent hachoirs
A mort les chiens et les guépards
Et ce tumulte quand je remets
Mes bas noirs mes bottines
Dors Dors
Je claque la nuit sur tes yeux
Je t’ai bu trop de temps
Ma nuque toute cassée
Mes cheveux tout froissés
Laisse-moi dessiner la porte
L’escalier
Le chemin jusqu’à la passerelle
L’avion et son aile boucanée
Et n’efface n’efface
Suis-je si pâle que l’hiver
Dégringole mes appâts et me trace
Des clairs de lune sous les paupières ?
Sans plus que de toi
A museler mes orages
A ranger mes chevilles
A fermer mes tiroirs
Que veux-tu que je dise ?
Eteindre…
10 décembre 2006
H pour G
Entropie
02 December 2006 - 08:25 PM
Entre en mon corps où l’ombre
Est Océan
Mords à mes coraux
Comme à mes veines
Nourris ma louve solitude
Ton absence est un blockhaus
Un manteau de soldat
Boueux et transpercé
De six balles de Winchester
Vois ! Mes mains inachèvent
Mes gestes sont lents
Ma chiennerie plus docile
Je ne dîne plus à terre
[L’arbre au dard a courbé
Recourbé écrasé défoncé
Salopé jusqu’au bulbe
L’orchidée silencieuse]
Je ne suis plus ta demeure
Et je n’écris plus
Et je n’écris plus
2 décembre 2006
Dans l’escalier
H pour G
Est Océan
Mords à mes coraux
Comme à mes veines
Nourris ma louve solitude
Ton absence est un blockhaus
Un manteau de soldat
Boueux et transpercé
De six balles de Winchester
Vois ! Mes mains inachèvent
Mes gestes sont lents
Ma chiennerie plus docile
Je ne dîne plus à terre
[L’arbre au dard a courbé
Recourbé écrasé défoncé
Salopé jusqu’au bulbe
L’orchidée silencieuse]
Je ne suis plus ta demeure
Et je n’écris plus
Et je n’écris plus
2 décembre 2006
Dans l’escalier
H pour G
Les Exilés
25 November 2006 - 10:32 PM
Quelque part
Là où les nuques ployaient basses
Dans la ville sans fenêtres
On attendait
Assis sur des trottoirs pleins d’étoiles
On attendait comme des chiens
La caresse de la lune un peu soule
On pleurait parfois
Quand rien ne venait
Puis on repartait
La nuque ployée basse
Des étoiles sous nos pieds
On repartait
Vers autre part
Là où les nuques ployaient basses
Dans la ville sans fenêtres
On attendait
Assis sur des trottoirs pleins d’étoiles
On attendait comme des chiens
La caresse de la lune un peu soule
On pleurait parfois
Quand rien ne venait
Puis on repartait
La nuque ployée basse
Des étoiles sous nos pieds
On repartait
Vers autre part
Fiction
18 November 2006 - 06:51 PM
Les jardins étrécis posent au vent des regards
D’ennui subtropical
Ici l’automne s’appelle
Inadvertance
Et j’ose ma main comme une amphore
Dedans la pluie d’un ciel rare
Dormeuses et cerclées
D’un tel givre que j’enrage
Les tiges se courbent et dérangent
La touffeur d’un sillon
Mon âme est polaire
Et je rampe au désert
Gardienne de la schlague
Cygne noir à ma peau
Le fleuve a ourlé les faubourgs
L’eau racle aux flancs des madones
De gauche et de droite tout est
Vaincu
J’ai veillé pourtant
D’un seul poumon d’un seul orgasme
Ignorant
Toutes sortes de bestioles
Et toi et tes peurs et tes spasmes
C’est ainsi
La lune pleure ses souillures
Et son dard malséant
Crève un soleil dispersé
Ne me demande pas pourquoi
Ne me demande pas comment
Mon œil est mal voyant
Ce qui suspend l’automne
N’est que fiction
Mais dis-moi
De quelle morte
Garderas-tu le parfum ?
D’ennui subtropical
Ici l’automne s’appelle
Inadvertance
Et j’ose ma main comme une amphore
Dedans la pluie d’un ciel rare
Dormeuses et cerclées
D’un tel givre que j’enrage
Les tiges se courbent et dérangent
La touffeur d’un sillon
Mon âme est polaire
Et je rampe au désert
Gardienne de la schlague
Cygne noir à ma peau
Le fleuve a ourlé les faubourgs
L’eau racle aux flancs des madones
De gauche et de droite tout est
Vaincu
J’ai veillé pourtant
D’un seul poumon d’un seul orgasme
Ignorant
Toutes sortes de bestioles
Et toi et tes peurs et tes spasmes
C’est ainsi
La lune pleure ses souillures
Et son dard malséant
Crève un soleil dispersé
Ne me demande pas pourquoi
Ne me demande pas comment
Mon œil est mal voyant
Ce qui suspend l’automne
N’est que fiction
Mais dis-moi
De quelle morte
Garderas-tu le parfum ?
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