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#363910 Au Seuil Des Rêves.

Posted by thalla on 21 December 2006 - 11:33 PM in Salon de publication principal

Au seuil des rêves!

Au seuil des rêves qui enlacent les aurores nouvelles
A l'orée d'une histoire d'amour qui prend consistance
Mes espérances de lendemains heureux se dessinent
Sur les cimes des utopies qui rêvent de réalité.


Au seuil d'une interférence des destins qui se découvrent
Au début d'une complice confluence des espoirs
Mon coeur suspend ses soupirs aux ailes des nuages
Afin de transporter mes songes aux sources de l'amour.

A l'entame d'un voyage dans la magie des plaisirs
A l'aube d'un jour qui brille des feux de l'amour
Mon âme aspire au bonheur de la fin des exils
Mon coeur respire les effluves de la rose apportées par la brise.

Au commencement d'une chanson dédiée à l'amour
A la naissance d'une passion qui assaille les coeurs
Mes rêves tressaillent et vibrent au rythme des aurores
Mes nuits songent aux voluptueuses jouissances des sens.

A l'exorde des serments échangés par les amants
A l'amorce d'un poème d'amour qui s'insinue dans les coeurs
Mes aurores se teintent de la couleur des espoirs
De lendemains vécus en compagnie de l'être cher



#362297 Je Suis Le Silence, Je Suis Les Silences!

Posted by thalla on 09 December 2006 - 12:52 PM in Salon de publication principal

Le silence des certitudes fondamentales qui rassérène la respiration du monde et sculpte la sagesse dans le cœur des femmes et des hommes qui écoutent et entendent l’appel des origines.

Le silence des demi-jours où le temps se fige et hésite avant de se laisser envahir par les flots d’un soleil dont les rayons allument le cœur des passions prometteuses des intenses jouissances qui encourage l’éloquence des sens.

Le silence vagabond des chemins de traverse complice des langues désentravées dont la richesse et la sincérité  narguent l’indigence langagière des sentiers battus fréquentés par les insipides convenances.

Le silence enraciné au plus profond des mémoires pétrifiées qui cristallisent les moments de souffrances muettes dont seul les regards embués forent et traversent la paroi des compatissantes indifférences.

Le silence des corps alourdis et meurtris par le blessures inguérissables de la vie dont les contre sens affaiblissent les âmes qui ne savent plus lutter contre la déshérence des mots muets.

Le silence de la rivière dont l’onde souple et lisse caresse des ses méandres assagis les espaces apaisés des cœurs et des âmes qui cherchent le sens des songes et des utopies.

Le silence des sources, origines des ruisseaux dont les murmures drainent et bercent les espoirs des voyageurs, fascinés par les horizons qui figent le terme de leur périple aux confins des passions amoureuses,  

Le silence obscur des profondeurs de la terre qui garde jalousement les mystères de la vie que les printemps, pleins de folie, font germer et fleurir pour perpétuer l’hymne de la continuité.

Le silence des heures croulant sous le poids de l’ennui dont l’épaisseur  oppresse et stérilise les pans entiers de solitude résignée qui se vide de la prolixité des bruits et des envies d’exister.

Le silence affectueux des champs de plaisir dont chaque parcelle frissonne sous les caresses de la muette et sensuelle brise qui invente des mots pour exprimer et enjoliver les serments échangés tendrement par les amants.

Le silence des nuages qui glissent dans un ciel indifférent à leur périple incertain au dessus des fragments éparpillés d’existences noyés dans la vastitude écumeuse des horizons, prometteuse d’espoirs et de renouveau.

Le silence des exils intérieurs dont les affres rongent sans relâche les rêves de lumière des âmes ayant perdu leurs espérances et laissent d’enfuir entre les doigts de la solitude, les espoirs de retour.

Le silence des instants immobiles dont l’inertie dévore les envies de partir et accentue les refus d’évasion de ces cœurs que plus rien ne semble décider à enjamber les horizons.

Le silence des heures zénithales vrillées par la morsure cruelle des flots de chaleur incendiaire que le soleil déverse sur les êtres et les choses, ivres de torpeurs dont la mutité aggrave les brûlures.


Le silence des nuits trop sages qui ne savent plus sculpter l’image du désir dans la consistance des heures qui vacillent.
Le silence heureux des corps repus de plaisir après les turbulences de désirs maints fois assouvis dans le  secret des nuits traversées par les vents violents des passions et des jouissances des sens.

Le silence fervent des femmes et des hommes en prière dont le cœur et l’âme scrutent la vastitude de la création pour arrimer leurs espoirs d’exaucement au soleil de la foi.

Le silence des automnes qui écaillent la verdure de la nature qui enfouie ses rêves de floraison au cœur de la terre en attendant l’arrivée des printemps vainqueurs des hivers frissonnants.

Le silence triste et désespéré des grandes douleurs dont la mutité étreint les heures des moments qui encombrent la trame des regards embués qui aspirent à oublier les blessures de la vie.
Le silence infini dont la viduité rêve de chemins abandonnés conduisant à des ruines dont le regard du cœur est déserté par les bruits de la vie.
Le silence des armes faisant suite au vacarme des aboiements terrifiants du déluge de feu métallique qui éteint la voix de la vie et le souffle les rêves d’amour.



#362002 Je Suis L'espoir

Posted by thalla on 07 December 2006 - 08:11 PM in Salon de publication principal

Je suis l’espoir.

Je suis l’espoir né dans le mystère des cœurs, j’illumine les aubes qui annoncent l’apaisement des impatiences.

Je suis l’espoir, tranche de rêve, qui scrute les lointaines contrées inatteignables dont les confins rayonnants invitent à l’optimisme.

Je suis l’espoir qui aime les retours des alliances et qui consolident les jonctions entre les augures et les légitimes désirs de bonheur.

Je suis l’espoir, message indicible, né dans le cœur des ferventes suppliques formulées nuitamment par les orants solitaires.

Je suis l’espoir qui fait redresser la tête aux fatalités assaillant la volonté des hommes qui saisissent à bras le corps leur destin pour en modeler les contours.

Je suis l’espoir, couleur de l’amour, qui célèbre religieusement les envoûtements des cœurs battant à l’unisson.

Je suis l’espoir qui tourne résolument le dos aux exils et guérit les âmes des amertumes et des aigreurs de leurs défaites successives.

Je suis l’espoir, ami et coéternel confident des utopies qui font trembler les éphémères et iniques certitudes.

Je suis l’espoir, intime  secret des êtres dont les désirs de bonheur frôlent le cœur des étoiles et flattent les cimes des horizons indécis.

Je suis l’espoir, portion d’existence, qui dénoue l’écheveau des frustrations dont les profondes stigmates endolorissent les âmes et bouleversent les cœurs.

Je suis l’espoir, intense lumière des soleils qui confortent les optimismes et encouragent les justes alliances.

Je suis l’espoir, quelquefois fou, qui cultive les bonnes augures et nargue les détresses des femmes et des hommes attardés dans les espaces désertés par l’amour.

Je suis l’espoir qui bourgeonne au seuil des printemps dont la venue annonce l’imminence des joies et des réjouissances.

Je suis l’espoir, immensité fleurie des champs de blé ondoyant sous la brise parfumée des mois de mai, témoin d’une richesse qui se constitue.

Je suis l’espoir, lumière brillant dans les yeux des saisons, je rêve d’apaiser le monde des hommes en pacifiant ses tensions.

Je l’espoir, promesse de délivrance et d’émancipation, je libère les femmes et les hommes du joug des tyrannies des désespoirs.


Je suis l’espoir qui arme la plume des rebellions et invente l’éclair orageux dans les yeux des insoumissions.

Je suis l’espoir, paroles qui alignent les mots dont les mystères syllabiques immobilisent les reniements et inventent les sens des espérances et de leurs significations.

Je suis l’espoir qui aspire à conquérir le cœur de l’amour.

Je suis l’espoir, ivre du bonheur de voir se matérialiser mes consistances.

Je suis l’espoir qui donne le goût de vivre.

Je suis l’espoir, fragment de lumière, j’élargis les horizons pour laisser poindre l’aube qui sonne la révolte contre tous les fatalismes stérilisants.



#361296 Confidences à Une Rose!

Posted by thalla on 04 December 2006 - 01:06 PM in Salon de publication principal


Confidences à une rose, confidence intime à ma rose



Rose, reine des fleurs, ta voix me parle du secret de la rose.

Rose, de la rose tu conserves le mystère des senteurs envoûtantes de la rose,

Rose, de la rose tu gardes le souvenir de la grâce, des fragrances et la subtilité des nuances.

Rose, tu es la rose qui pare le cœur des amants au moment de l’embrasement des sens par l’amour.

Rose, tu ornes le sourire suave qui illumine le regard des amants.

Rose, tu me contes le souvenir mystérieux du monde des roses

Rose, tu es ma rose, amie intime du jasmin et compagne fidèle de la tulipe.

Rose, de la rose tu as le parfum qui donne vie aux rêves d’extase.

Rose, de la rose tu gardes la sagesse du monde des fleurs qui apaise les angoisses et apaise les cœurs.

Rose, reine des roses, ma reine, tu fais chavirer mon âme et troubler mes regards.

Rose, somptueux décor des matins flamboyants et des crépuscules incendiés par le jour qui fuit et la nuit qui s’avance.

Rose, intime complice de mes nuits sans sommeil, tu habites le cœur de mes mémoires nostalgiques.

Rose, reine de mes aubes naissantes, tu veilles sur mes rêves et tu berces mes illusions.

Rose rouge de la passion, tu luttes contre les insouciances, les indifférences, les stérilisantes routines qui se vident de l’amour, tu es source de vie et de délices.

Rose rouge, tu donnes vie à la passion qui combat les absences et réveille la vigilance des cœurs meurtris dont la mémoire se vide des mots, des gestes, des caresses et des regards qui constituent la substance, l’origine et la source de la vie.

Rose rouge, tu attises les passions, origine de turbulence des sens, tu bouleverses les existences, tu sèmes la discordance, tu sonnes la rébellion et la désobéissance.

Rose rouge, tu déclenches des tempêtes dans les consciences, tu désarticules les présents, tu modèles les possibles lendemains et tu réaménages les hiers non assumés.

Rose rouge, essences des passions, tu déranges les équilibres précaires des vies désertées par l’amour, tu remets en cause les convictions qui stérilisent le frémissement des cœurs, tu consumes les incertitudes des amants impatients et avides de présence, tu embrases les nuits électrisées des corps ivres de plaisir et de désir.

Rose rouge, tu allumes le feu de la passion amoureuse dans les cœurs qui s’apprêtent à s’abandonner aux délices des sens.

Rose bleue, tu es la force de l’amant qui brave l’inconstance et l’adversité des néants pour rejoindre la source de sa vérité, l’origine de son existence.


Rose bleue, tu es le viatique de l’amoureux qui s’acharne à s’approprier le cœur, l’âme et le corps de son étoile qui brille aux quatre horizons

Rose, tu embaumes de tes étranges effluves les contrées mystérieuses des serments d’amour pour faire frémir les souvenirs et faire ressurgir le goût d’aimer et de chérir.

Rose, souvenir vivace de la rose et des couleurs de la rose, tu berces la mémoire de mes tendres émois, chantes la douceur de vivre, psalmodies l’hymne de l’amour, réinventes les possibles aléatoires et fais taire les improbables contingences des instants désertés par l’ombre des fleurs et de la présence de la reine des fleurs.

Fleur du premier matin du monde, tu réveilles délicatement la vigilance des cœurs, tu donnes sens et conscience à leurs exigences d’immortalité, tu sublimes leur contemplation des espaces infinis où les matins sont radieux et où les êtres et les choses resplendissent de l’éclat de la vérité.

La subtile énergie des tes fragrances bouscule les inconsistances des non-sens et la virtualité des espérances, ébranle les inerties coupables, investit les coeurs dévorés par l’amertume du souvenir des déroutes non assumées, laboure les mémoires endolories et endurcies pour y faire germer les graines des lendemains imprévus.

Rose, ton arôme éblouit mes yeux, tes pétales sont des promesses de plaisirs plantés dans les parcelles des espérances, arrosées par l’onde bénéfique de nos complices attentes.

Reine des fleurs, tu es ma rose dont la quintessence des parfum, puisés au cœur des mystères de la grâce et de la féminité comble les espoirs de bonheur et de sérénité des amoureux.

Tu es la rose qui se baigne timidement dans la rosée des aubes naissantes, réminiscences nées dans les profondeurs des corps en extase qui arrosent les heures brûlantes des nuits auréolées par la clarté laiteuse de la lune.

Rose blanche, innocence virginale, candeur immaculée, tu réconcilies les femmes et les hommes avec leur essence primordiale, tu les incites à retrouver, au fond de leurs mystères, le chemin de la mémoire des origines et la nostalgie de la grâce et de la beauté.

Rose de lumière, baignée de rosée lumineuse et irisée, tu bisses les souvenances des sourires innocents et nacrés de tous les fragments de bonheur que mon cœur a tant espérés et attendus.



#360887 Je Suis Un Rêve( Suite Et Fin)

Posted by thalla on 02 December 2006 - 12:28 AM in Salon de publication principal

Rêve, image d’un mirage surgissant des confins de nos doutes et de nos convictions pour nous conduire dans le monde des certitudes chancelantes et des vaines attentes aux portes de l’espace des incompréhensions.

Rêve, songe prémonitoire, tu sacralises mes espoirs, tu brises mes résistances, tu réveilles ma conscience et tu m’aides à mémoriser le sens des mots qui ornent le coeur des caresses.

Rêve d’Orient, songe d’Occident, vision magique et féerique née au sein des quatre horizons, mirage d’ici et de là-bas jaillissant de nulle part, tu embrases le crépuscule de mes caprices et tu illumines les aubes de mes fantasmes.

Songe étrange, je suis le rêve, un rêve d’amour, issu de l’amour, conçu dans l’amour, riche du souvenir de tes moments de trouble, de tes candeurs, de tes innocences, intime de tes espaces magiques où la réalité sublime se  confond avec les illusoires évidences des mirages.

Mirage, je suis une vision intemporelle née au coeurr du néant des espérances reconquises, j’habite la mémoire des rêves qui ornent tes nuits de délires et tes jours de désirs.

Rêve, je suis un mirage né au milieu des déserts incendiés par le soleil des fantasmes, je fonde la vigilance des insouciants pour transformer les possibles en certitudes, les amours éphémères en passions ciselées dans l’or des coeurs des amants.

Songe, du rêve je possède le parfum et la flamme qui donne vie et entretient la vigilance des âmes qui errent aux confins des espaces singuliers des caprices qui nargue le temps et le hasard des jours qui passent.

Rêve surgissant du néant de l’immédiateté des instants de bonheur, je survis au bord de la nostalgie persécutée d’un univers vide de ta présence, orphelin de l’image de ton visage et des promesses que ton regard incruste sur la paroi fragile de mes espérances.

Mirage, souvenir de l’image d’une réalité qui n’a pas de prise sur son essence, une réalité évanescente qui se nourrit du passé pour donner souffle à un présent  porteur d’un futur qui tend ses bras pour abriter notre amour et notre complicité.
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#360804 Je Suis Un Rêve! (1)

Posted by thalla on 01 December 2006 - 06:59 PM in Salon de publication principal

Rêve, je suis la substance de tes désirs!
Mais c'est quoi le rêve sinon l'éternel retour des particules de mémoires revisitées, des grains de vérité et de tranches de vécu qui jaillissent des profondeurs des souvenirs pour illuminer les éphémères certitudes des désirs trop brièvement et trop peu assouvis?

Mirage, ami intime de tes songes, je vis dans le secret de ton âme!
Mais qu'est le rêve sinon cette sublime clarté puisée aux cîmes de tes passions amoureuses qui libère les sens, transcende les apparences, explore les interdits et les inconstances, donne vie aux illusoires fuites devant les subterfuges de l'existence, calme les turbulences des coeurs affolés et oriente les errances des chemineaux engagés sur les sentiers de la hasardeuse quête de l'amour, de la complicité et des connivences?

Rêve, fidèle compagnon de tes nuits apaisées, je préserve la subtile et complexe alchimie des songes de paix retrouvée, des souvenirs des images et de visages revenus des lointaines contrées du temps.

Je suis le rêve des moments révolus que la vigueur de l'amour a miraculeusement préservé des outrages du temps, je suis l'âme de tes rêves, mémoire nostalgique du sens des mots, de l'essence de la parole enfin libérée, des contingences des stérilisantes temporalités, de l'expression des regards assoiffés de la lumière et de la chaleur des amours promises mais trop brièvement vécues.

Utopie née aux confins de tes réalités, je suis un songe!
Mais qu’est-ce que le rêve sinon des fragments de vie percutant avec pugnacité les murailles du temps et qui s'acharnent sur les voiles qui obscurcissent la mémoire des mots et la nostalgie des instants incrustés sur le miroir des cœurs des amants?

Rêve, je suis le songe qui berce tes insouciances !
Mais qu’est-ce qe le rêve sinon cette substance née le l’arbre de l’espérance et dont les branches portent les fruits des tes amours, de tes passions, de tes envies, de tes faiblesses, de tes errements, de tes abandons, de tes rébellions, des tes absences, de tes reniements ?

Vision onirique surgie des espaces des illusions, je navigue dans la profondeur des regards des amants pour donner vie et consistance à leurs nostalgiques attentes et les libérer des incertitudes qui dévorent les instants de passion et qui embrasent les horizons de la nuit témoin des serments des amants.

Vision fantastique prenant vie dans le secret de l’univers des impossibles voyages, je visite les espaces désertiques de tes regrets et de tes soupirs d’insatisfaction.



#360781 Akro2toa...

Posted by thalla on 01 December 2006 - 06:20 PM in Salon de publication principal

AKRO2TOA...


Je veux tes soupirs d'insatisfaction, tes caprices, tes indolentes insouciances, tes revanches, tes silences, tes doutes, tes convictions, tes frustrations, tes suppliques et tes prières,

Je veux la consistance de tes silences et les improbables sens de tes paroles,

Je veux les parcelles de ton âme, l'impétuosité et la chaleur de tes larmes,

Je veux ton amour, tes attentes intimes, les horizons où scintillent tes certitudes,

Je veux tes matins clairs et le rose de tes rêves, je veux tes jours lumineux,

Je veux ton soleil, ta lune, tes étoiles, tes sanglots, ta chaleur, ta douceur, les élans de l'éloquence muette du frémissemt de tes lèvres,

Je veux tes souhaits, la source de ta candeur, tes mensonges, tes vérités éphémères,

Je veux tes aurores lumineuses et tes crépuscules embrasés par les soleils de l'amour,

Je te veux généreuse, aimante, chaleureuse, entière, possessive, jalouse, magnanime, passionnée, passionnante, déroutante,

Je veux lire dans ton âme apaisée, connaître les certitudes de ta vie et les mystères de tes doutes,

Je te sollicite, je t'invite dans ma vie, je veux connaître le sens des mots de ton coeur et la signification des illusoires paroles de ton âme pour étancher ma soif d'absolu et assouvir mes désirs de l'essentiel,

Je veux visiter les coins de lumière de ton âme et les parcelles sombres et mystérieuses de ton univers,

Je veux tes jours, tes peurs, tes craintes, tes phobies, tes reniements, tes assurances, tes nuits sans sommeil, tes espoirs comblés et tes regrets,

Je te veux chasseur et proie, je veux tes rêves, tes utopies et les illusions, tes errances, ta substantielle réalité,

Je veux le bruit de tes silences qui inventent les utopies de passionnelles jouissances et le calme de tes présences qui apaisent mes désarrois,
Je veux les vibrationsde ta voix douce qui frissonne au coeurs des abandons nocturnes,

Je te veux vindicative ou conciliante, belliqueuse, agressive ou accommodante,
Je veux m'abreuver à l'élixir de jouvence qui coule à flots de la source de tes vérités cachées qui guérissent les stigmates des bleus de mon âme,

Je veux feuilleter les pages du livre de ta vie à la recherche des souvenirs où je n'étais qu'une, parmi de multiples possibilités,

Je veux m'accomplir dans la proximité de tes rires, de tes larmes de joie et de tes interrogations,
Je veux ta confiance, tes soupçons, ta verve, la brûlante flamme de tes passions, la chaleur bienfaisante de ton cœur, la lumière de tes aubes naissantes

Je te veux pudique, fleur bleue, femme accomplie,
Je te veux désert brûlant et jardin luxuriant
Je veux ton feu, ta flamme, ton énergie
Je te veux versatile, lunatique et constante

Je te veux inquiétante, rassurante, attractive et envoûtante,
Je te veux profonde, superficielle, insondable,
Je te rêve fictive, tangible, réelle et intemporelle,
Je t'intériorise, te maîtrise et te ressens,
Je te veux palpable, inconsistante, je te respire, je désire, je te vis et te ressens,
Je veux voler aux cimes de tes rêves et visiter les abîmes de tes tourments,
Je te veux décente, candide, indécente, arrogante, soumise et rebelle,
Je veux côtoyer les anges de tes rêves et les mystères de tes cauchemars que je veux chasser,

Je veux connaître tes secrets intimes, ta complicité, ta connivence,

Je te veux pétillante, perspicace, attentive, vigilante,
Je te veux torrent violent et impétueux qui dévale les pentes des réalités oubliées,

Je te veux fleuve tranquille qui arrose les espaces stériles de ma vie,
Je te souhaite lucide, consciente, confiante, soumise et indépendante,

Je te désire doute et interrogation sur la réalité des êtres,
Je te rêve clameur assourdissante mais combien bienfaisante. Je veux ton éloquence muette, tes gestes furtifs et tes caresses enivrantes,

Je veux appartenir à ta vie, je veux t'appartenir, je veux me fondre dans l'écume rassurante de l'océan de tes rêves intimes,
Je veux habiter tes blanches nuits dont je serais le gardien vigilant,

Je veux habiter tes délires, tes fantasmes,
Je veux écouter et entendre tes cris intimes et tes désirs
Je te veux combative et soumise
Je te cherche au fond de tes rêves, de tes mots de tes soupirs
Je te veux tantôt tranquille et sereine, tantôt tempétueuse,
J'aime tes soupirs de frustration et tes sourires de satisfaction,
Je veux ta duplicité et ta franchise, je te veux assoiffée de vérité et pleine de doutes

Tu es l'arbre de vie et racine de mes espérances et barrage
contre mes angoisses et mes désespérances,
Tu es la couleur de mes champs noyés par la douceur printanière,

Je te cherche au fond de ton cœur découvrant mon existence embellie par ta présence
Je te cherche au fond de tes nuits des désirs maintes fois assouvis,

Je te cherche au bord de tes mutismes embarrassés et de ton corps alourdi qui s'abandonne au repos,
Je te cherche au fond de ta mémoire totalement remplie de moi et définitivement désertée par le souvenir des autres et de l'image de l'autre,
Je te cherche au fond de tes blessures, et de leurs cicatrices, leurs stigmates,

Je te veux petit oiseau fragile et craintif ayant besoin de ma présence et de ma protection
Je te cherche sous le soleil écrasant et au crépuscule rougeoyant,

Je te découvre à la lisière des aubes claires et au cœur des nuits d'hiver glacées vouées aux frimas et au silence,
Je te cherche au milieu des nuits embrasées de désirs et désertées par le sommeil,
Je te cherche au fond de ton intimité impertinente, provocante,

Je te cherche au fond de tes yeux, de ton regard plein de moi et vide de tout le reste,
Je te veux femme accomplie ou adolescente,
Je te cherche le long des chemins sinueux et des pentes escarpées qui mènent aux mystères de l'alchimie de l'amour et du désir.


Thalla



#360638 Mon Amour, Je Veux Te Dire!

Posted by thalla on 30 November 2006 - 08:31 PM in Le petit salon...

Mon amour, je veux te dire!


A chaque aurore qui éclaire mon Orient attentif, j’aime venir à la rencontre de ton sourire dont l’éclat subjugue mon regard.

A chaque battement de mon c½ur, je te vois, belle fleur du printemps, étaler ta corolle pour respirer l’azur qui rêve d’harmonieuses rencontres.

Dans l’étrange lumière de chaque étoile qui éblouie la nuit naissance, j’instille le silence des mots pour écouter l’ineffable murmure de ton c½ur qui résonne voluptueusement dans le mien.

Dans chacune des parcelles du regard des heures impatientes, je me presse pour recueillir le frisson de la brise légère qui inonde mes nuits instables de ses flots de lumière puisés aux sources des mystères de la passion.

Dans chacune des lucarnes azurées des cieux qui se teintent des couleurs des passions amoureuses, je coule mes espérances de bonheur au plus profond de ton océan assagi.

Dans chaque soupir du vent dont les ailes fragiles et délicates m’apportent les effluves de tes rêves exaucés, je m’empare des légères fragrances qui envoûtent toutes les fibres palpitantes de mon corps.

Dans la profondeur complice de chaque regard qui contemple le c½ur des mots dont les vibrations inventent la couleur de l’amour, je puise mes espoirs nourris d’impatience afin d’imaginer un monde où ton c½ur et le mien respirent à l’unisson.

Dans chaque fragment de ta mémoire qui vagabonde parmi les hasardeuses interférences, je creuse la consistance de tes souvenirs pour semer les graines de notre futur commun dont les réalités sont faites à la mesure de nos rêves les plus fous.



#360548 Je Suis Le Mot, Je Suis Les Mots!

Posted by thalla on 30 November 2006 - 02:21 PM in Le petit salon...

Je suis le mot, je suis les mots!


Je suis le mot, je suis les mots, je suis le mot d’amour né dans le vertige des déséquilibres des moments emballés par les complices abandons qui modulent et modèlent les silences.

Je suis le mot qui hurle sa rage au visage de tous les semeurs de maux qui génèrent le silence des intolérances.

Je suis le mot de guerre né au c½ur de la folie des Hommes qui dévorent les fruits des amours, je suis mots de paix qui arrêtent les hémorragies des printemps non vécus.

Je suis parole argentée, je suis silence doré qui adore les vacarmes des trépidants silences des mondes mystérieux des dialogues dont la mutité se gargarise des sons inaudibles.

Je suis le mot qui aboie et qui mord les heures mornes pour faire vivre les instants qui ne maudissent pas les moments qui germent dans les maussades vallons des indifférences.

Mots d’elle, mots de lui, je suis mots d’amour et d’harmonieuses complicités qui abreuvent les silences éloquents des soupirs et des regards embrasés par les maux des attentes anxieuses

Je suis mot d’ordre qui lance, déclenche les invasions , je suis mot de passe qui ouvre les lucarnes sur des ailleurs déroutants, je suis le mot libéré qui enjambe allègrement les mornes espaces des tabous et qui réduit les distances entre les amants.

Je suis le mot souriant qui guérit les maux des Hommes dont le c½ur est attristé par les moments qui filent et délavent les regards.

Je suis mot de tendresse, magique mélodie qui fascine les âmes des femmes et des hommes en quête des mystères de l’origine des mots qui tissent les phrases, viatique des amants durant les nuits qui tremblent.

Je suis le mot qui renie les rimes qui s’ordonnent, je suis ennemi de tous les formalismes planqués au c½ur des expressions vidées de leur quintessence, je suis néologisme, inventeur de nouvelles et lumineuses réalités qui empourprent les verves discursives.

Je suis mots vivants des langues mortes, je suis mots moribonds des langues vivantes qui se meurent de ne pouvoir aimer les mots d’amours, qui se raidissent de ne pas pouvoir inventer la paix pour détruire la guerre.

Je suis le mot qui se couche docilement sur la feuille de papier, support factice des fragments de l’âme de ceux qui me tracent.

Je suis mot vocable qui vocalise et sacralise les paroles abreuvées de mots qui tuent, psalmodient au c½ur des nuits désertées par les mots d’amours susurrés par les lèvres frémissantes des amoureux qui disent et redisent le bonheur d’être deux.

Je suis le mot qui modélise les silences pour traquer les absences et mobiliser les énergies des paroles qui content la vie.

Je suis le mot né dans le c½ur des murs muets des éloquences aphones.

Je suis mot moabe, mot moco, mot maure, mot mobilot, mot moderne, mot momifié, mot monochrome, mot maussade, je suis awal, je suis word, je suis kalima, je suis mot qui dit dans toutes les langues et sous toutes les latitudes.

Je suis mots, trame fragile, des serments enflammés des amants qui se réfugient au c½urs des silences complices de l’éloquence des regards assaillis par les fébriles attentes des rêves qui s’enlacent.

Je suis les mots, source de jouissance, je suis les mots qui enfantent les silences, paix des âmes et prières des c½urs qui s’envolent sur les ailes vaporeuses du langage des yeux en quête d’amour et de connivence.

Je suis ces mots qui me parlent, qui vous interpellent, qui nous interrogent, qui disent et redisent la joie de vivre les passions, qui racontent l’histoire des amants de tous les temps, de tous les lieux, de tous les âges.

Je suis le mot qui se rebelle pour faire tressaillir les silences des injustices et des compromissions.

Je suis mots d’ici mots de là-bas, mots d’ailleurs et de nulle part, je suis conscience et interférence de sens, je suis besoin d’humanité essentielle, envie de convergence et confluence, générateur de passerelles réconciliatrices des oppositions et réductrices des différences.



#360502 Je Pourrais être

Posted by thalla on 30 November 2006 - 10:58 AM in Le petit salon...

Je pourrais être,

Les mots qui accompagnent le geste du semeur qui confie ses espoirs de vie à la terre nourricière
Les mots sereins naufragés dans les espaces lointains des inconnues turbulences
Les mots, amis et intimes confidents des moments de complicités amoureuses dont la trame abrite jalousement le secret des amants.
Les mots percutants qui aimantent les sens en éveil et font déborder les fleuves tumultueux des nuits enfiévrées.
Les mots qui suffoquent de solitude dans les confins des exils désertés par la chaleur de l’amour.
Les mots qui pulvérisent les fausses vérités et luttent contre les contre sens, source de déséquilibres.
Les mots qui désarticulent les discours cauteleux et déstabilisent les alliances de circonstance.
Les mots farouches, fous d’espaces sans clôtures qui suspendent leurs syllabes assoiffées de liberté, aux volutes des nuages en transit.
Les mots assagis qui creusent le cœur de la patience pour assouvir leur fringale de certitudes.
Les mots, arpenteurs égarés des ailleurs inconnus, qui se hasardent en moi pour endiguer les flots de ma mémoire houleuse.
Les mots traumatisés par les errances d’un présent en devenir qui aspirent à tourner le dos aux espaces des pérégrinations nomadisantes.
Les mots apatrides, les mots d’ici, les mots de là-bas, les mots de nulle part qui se nourrissent du sel des alphabets des quatre horizons pour inventer des confluences illuminées par les sourires et ponctuées de tolérance.
Les mots abreuvés aux sources des fertiles diversités, mots d’Orient, mots d’Occident qui enlacent les ailes des nuages versicolores pour se délecter de saveurs étymologiques des cinq continents.
Les mots imposteurs qui sèment le courroux et le doute dans le cœur des Hommes avides de sérénité.
Les mots qui dissèquent le cœur des heures passantes qui usent de leur éphémère existence pour hurler leur espoir d’éternité.
Les mots étrangers qui immigrent pour nous faire écouter le chant de la douce brise des ailleurs habités par des espoirs semblables à ceux qui nous aident à vivre.
Les mots audacieux qui bravent la furie des océans des incompréhensions pour jeter des ponts par-dessus les indifférences.
Les mots de la souffrance des libertés fossilisées et menottées qui fissurent la paroi de la tyrannie d’un présent renié pour conter le calvaire des hiers qui s’accommodent de lendemains inconnus.
Les mots carnassiers qui se repaissent des espérances de cœurs dont les rêves de réconciliation sont le moteur du monde et le comburant de l’amour entre les humains.
Les mots polyglottes enracinés dans les réalités des femmes et des hommes dont le cœur s’abreuve des couleurs et des langages pour inventer un langage qui rend heureux les jours qui naissent après les aurores grises.
Les mots qui sondent les vides des rocs calcinés des égos démesurés pour s’approprier les mystères des déserts flagellés par les vents de sable de l’humilité.
Les mots des anathèmes et des hérésies qui organisent les banquets liberticides sur les places des cités dévorées par les traîtrises et les compromissions.
Les mots taillés dans le flanc des volcans qui se nourrissent des nuées ardentes expirées par la gorge en feu du dragon dont les brûlures anéantissent les rêves fragiles des destins contrariés.
Les mots qui forment le corps de l’amour dont les racines entremêlées frôlent le secret des profondeurs obscures de la folie des passions et des dépendances des cœurs.
Les mots simples dont le sens déserte les circonvolutions des discours ampoulés et échappe aux superficialités outrageuses des paroles gorgées de non dits et souffrant d’indigence langagière.
Les mots de la mémoire qui thésaurise les échardes des souvenirs rétifs qui narguent les efforts amnésiques et se réfugie dans les contrées oublieuses des vigilences.








#360448 Je Te Cherche.

Posted by thalla on 30 November 2006 - 12:26 AM in Salon de publication principal

Citation (Tyi @ Nov 29 2006, 11:06 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Ici, j'ai vraiment du mal à prendre mes distances.

Il y a une grande fluidité, j'ai beaucoup aimé et le ton et le vocabulaire.
Je retiens deux très belles liaisons 'la viduité des temples des corps sanctuarisés' et 'la mutité des orages fulgurants', finalement toute la phrase.
Merci


Je suis ravi de savoir que tu as apprécié mon poème!
A bientôt



#360419 Merci D'être Dans Ma Vie!

Posted by thalla on 29 November 2006 - 10:45 PM in Salon de publication principal

Merci d’être dans ma vie !

Parvenue des confins de mes rêves anciens, tu as embellis mes jours nouveaux en traçant de ton regard affectueux, les contours d’une foultitude de folles espérances.
Tu m’as enveloppé de ton regard d’amour pur et je prends conscience du sens de mon existence.
Du vide d’une vie sans rutilance où j’accomplissais sans ferveur les actes d’un quotidien indolent, tu as fais une mélodie aux notes cristallines qui charment mes nuits remplies de ton visage.
Ton appel du haut de notre espoir de bonheur m’a réveillé de mon léthargique engourdissement où m’ont immergé les innombrables défaites de la vie.
Je n’étais qu’une ombre parmi les ombres des heures résignées et me voilà une âme émerveillée par les délices d’une lumineuse chaleur apportée par le frémissement de tes lèvres.
Je n’étais nulle part et me voilà maître des Orients, ami et confident des Occidents que ton sourire illumine des nuances violines et des ors azurés du soleil qui décline.
Je n’étais qu’un cœur frustré de la tyrannie de l’amour dont les soupirs ponctuent la fuite inutile des jours et me voilà, aube nouvelle irisée par la lumière de ton étoile qui contemple les nos nuits de connivence.
Je naviguais dans les eaux écumantes et troubles d’un quotidien souffrant d’aphasie et grâce à tes serments d’amour, mes jours et mes nuits se sont transformés en un océan dont les vagues ondulantes étalent des myriades de rêves sur le sable de mes rivages apaisés.
J’étais un coeur abandonné par l’amour, une parcelle d’amnésie et une portion de vie ballottée par les flots violents des incertitudes que ton arrivée a métamorphosés en un espace habité par l’éloquence des complicités des âmes et des cœurs.
Mon existence était une succession d’instants prenant naissance sans aucun enthousiasme dans le cœur d’une éphémère réalité et voilà ma vie transfigurée en un enchaînement de moments ensoleillés qui enlacent le cou des crépuscules fugaces où se refuge notre espoir de nuits de rêves insensés.
J’étais ce voyageur dont les utopies constituaient le seul et l’unique viatique, me voilà, grâce aux sources de ton amour, abreuvé à satiété de nectars sublimes qui guérissent mes mauvais souvenirs.
J’étais un soleil éteint que n’éclairait les rêves d’amour d’aucune femme dont le cœur se souviendrait de moi et grâce à ta proximité, je suis devenu une multitudes d’astres qui éblouissent nos aurores, préludes à la naissances de nouveaux jours.
Mes jours et mes nuits se déroulaient dans une ambiance vidée de la chaleur des cœurs qui s’aiment, tu es arrivée et voilà que devant moi, se pressent des instants neufs chargés de ton souffle dont les caresses ordonnent et équilibrent mes turbulences.
Mes espaces ont, pendant de trop longues années, plié sous le fardeau des silences dévorant des exils non assumés se trouvent, aujourd’hui, transformés en un jardin dont les allées resplendissent de la beauté magnifique de l’amour partagé.
Mon regard, délavé par les longues attentes d’un espoir qui tardait à prendre forme, a parcouru les cieux à la recherche de cette étoile qui scintille dans ton regard et dont la fulgurance dissipe les hésitations des heures résignées à la solitude.
Mes nuits monotones désertées par les turbulences assumées des passionnelles fusions et par les murmures envoûtants des amoureux, prennent les teintes colorées et chaudes des amours envoûtées.



#360418 Errances

Posted by thalla on 29 November 2006 - 10:38 PM in Le petit salon...

Errances.

J’ai parcouru des déserts infinis dont les brûlantes poussières ont endolori mes jours et mes nuits qui suffoquent et je viens frapper à ta porte afin de solliciter la fraîcheur de tes aubes naissantes
J’ai traversé des océans sombres et furieux qui incurvent les itinéraires des sources de jouissances et je viens frapper à ton cœur afin de calmer mes peurs et de sécher les replis de mon âme.
J’ai connu les affres de l’exil dans les solitudes tourmentées par les nuages ardents des amertumes qui envahissent les horizons et je viens chercher refuge dans la profondeur de ton regard attentif à mon désarroi.
J’ai vécu au milieu des indifférences et des incompréhensions dont les outrances ont abîmé mes rêves d’harmonies et je viens te demander d’être celle qui me réconcilie avec les êtres et les choses.
J’ai baigné mes jours et mes nuits dans les contrées inhospitalières des amours illicites troublantes et je me présente au seuil de ton univers pour y rechercher le repentir.
J’ai navigué, accompagné de mes utopies et en solitaire, sur des mers dont les profondeurs recèlent des mystères des amours incertaines et je viens accoster aux berges amies de ta vie dont je voudrais faire mon havre de paix.
J’ai suivi des chemins de traverse balayés par les vents violents des désirs dévorants, parsemés de pièges et je me livre à toi avec l’espoir d’apaiser mon âme dont les bleus tardent à guérir.
J’ai transité par des espaces désolés et glacés qui ont fait frémir mon cœur esseulé et je me présente à toi pour solliciter la chaleur douce et accueillante de ton sourire.
J’ai connu des moments de faiblesse et de coupables abandons dont mes souvenirs conservent des traces et je me présente à la porte de ta vie pour y puiser la force et l’envie de réaménager ma mémoire.
J’ai sillonné des contrées nocturnes assaillies par les turbulences des corps pétris de caresses qui s’immergent dans la fascination des plaisirs dont ils gardent le souvenir et me voilà devant tes aurores pour solliciter un peu de réconfort.
J’ai assisté à l’embrasement des crépuscules mêlant les ors et les azurs que les jours déclinants offrent aux nuits vacillantes dont se délectent les amants et me voici au seuil de tes jours cherchant à me réconcilier avec les moments nocturnes apaisés.
J’ai erré, inconscient, dans de lointaines contrées désertées par la beauté de l’amour dont l’absence a déchiré mes espoirs et a presque vaincu mes envies de continuer à aimer et je viens raviver mon regard délavé dans la profondeur de tes yeux.
J’ai partagé des tranches de vécu et des parcelles d’intimité depuis longtemps désertées par la turbulence des heures nocturnes chancelant sous les frémissements des sens et me voilà venu chercher, auprès de toi, la frénésie des instants incendiés par les désirs.
J’ai longtemps bravé les impossibles et je n’ai jamais cessé de marcher, souvent sans la boussole des regards affectueux, sur les chemins périlleux des passions amoureuses sans jamais laisser apparaître mes profondes détresses et me voilà, aujourd’hui las et désabusé, espérant trouver dans ton amour les remèdes à mes blessures.
J’ai, pendant des nuits entières, laissé errer mes regards dans le cœur des heures diaphanes recherchant vainement les authentiques amours dont les charmes inventent les instants de bonheur et je viens purifier ma mémoire à la source des sentiments purs et des espoirs permis.
J’ai emprunté, pendant des années, des impasses et pris des trains qui ne prennent jamais de départ ou qui ne vont nulle part, pour poursuivre mes rêves révoltés et fragiles et me voici, là devant toi, désabusé et vidé de ma sève, attendant que tu m’instruises des mystères de l’amour.



#360416 Je Te Cherche.

Posted by thalla on 29 November 2006 - 10:35 PM in Salon de publication principal

Je te cherche au bord des longs crépuscules dont les embrasements allument les premiers délires des corps.
Je te cherche dans l’abîme des désirs infinis qui fertilisent les émotions et font tressaillir les moments de fusionnelles jouissances.
Je te cherche dans la viduité des temples des corps sanctuarisés et dans la mutité des orages fulgurants.
Je te cherche dans les vagues des déserts que les mirages font ondulé interminablement.
Je cherche dans les parcelles de vécus, esclaves transitoires et involontaires d’une éphémère réalité.
Je te cherche dans la paroi des silences assourdissant d’une solitude non désirée et non assumée.
Je te cherche entre les fils de lumière entre-tissés des utopies lovées au voisinage des abîmes vertigineux des certitudes.
Je te cherche dans les immensités insondables et solitaires des existences qui ont oublié de semer l’amour dans le cœur des saisons.
Je te cherche dans la polysémie des mots qui apprivoisent les émotions qu’éclaire la lumière filtrée par l’écume évanescente des nuages.
Je te cherche dans les fleuves assagis du temps qui accueillent les flots de nectar dont le turbulent bouillonnement apaise les horizons de tes désirs non assouvis.
Je te cherche aux quatre points cardinaux, témoins et confidents de mon coeur énamouré qui aspire à investir tes mystérieux espaces de sérénité.
Je te cherche sur les cinq continents pour m’approprier l’intimité des tes soleils dont le suave élixir imprègne mes songes d’espaces pacifiés.
Je te cherche dans les dialogues avec le vent qui déplie les turbulences des heures que frôlent avec délicatesse les furtifs frémissements de tes lèvres avides d’apaisement et d’impertinence.
Je te cherche dans les pensées qui hésitent à se dénuder et exhiber leurs mystères dont l’éloquence charme et bouleverse les réalités étranges des existences.
Je te cherche dans le regard des étoiles auréolées par les suppliques de orants dont les mains tendues tentent de saisir leur légitime part de bonheur.
Je te cherche sur les berges de torrents tumultueux de mes envies inexplorées dont la nuit égrène les infinies impudences et les coupables tergiversations.
Je te cherche sur les ailes de la lune qui retient son souffle et accueille avec bienveillance  les délires nocturnes des amants.
Je te cherche dans les reflets des miroirs des cœurs qui s’éveillent à l’amour et à ses tourments.
Je te cherche dans les flammes de ma nostalgie dont les pointes acérées assaillent, sans relâche, mes nuits dont elles perforent la trame et la consistance..
Je te cherche dans l’écume des nuages qui voyagent dans mes hiers oubliés et dans mes ailleurs désertés.
Je te cherche aux confins des impossibles qui désarticulent les oniriques  harmonies que confortent mes espoirs des bonheurs en devenir.
Je te cherche dans les yeux des instants perturbés par l’indifférence des heures qui défilent imperturbablement dans le cœur des saisons.
Je te cherche sur les bords des chemins de retour d’exil parsemés de grains de lumière dont la présence captive mon regard et oriente ma quête de toi.
Je te cherche parmi les ruisseaux  bruissant dans la mémoire des corps incendiés par les heures tremblantes.
Je te cherche dans le flamboiement des occidents embrasés par les crépuscules dont les nuances subtiles d’or et d’azur envoûtent les regards attentifs aux délices nocturnes imminents.
Je te cherche dans les septentrions éblouis par les azurs magnifiés où se mirent mes espoirs. des ailleurs dont la mémoire en construction aspire ardemment à donner souffle et vie à notre amour.
Je te cherche au cœur des regrets non assumés et des coupables abandons dans les errances au gré des oublis qui bousculent mes reniements.
Je te cherche au cœur de tes refus résignés, au fond de tes abdications, parmi tes défaites et aux confins de tes rébellions.
Je te cherche dans la profondeur des aurores qui rosissent mes matins pleins de toi dont la clarté ressuscite la fleur dorée du soleil  qui se souvient de nos intimes confidences.
Je te cherche au cœur des hivers frissonnants et au fond des nuits des étés étouffants.
Je te cherche auprès de mes amours étiolées et aux côtés de mes espoirs qui fleurissent.
Je te cherche dans les mystères des murmures sublimés par les désirs de ta présence
Je te cherche dans ta mémoire pour m’insinuer à travers ses fêlures et libérer ses replis des souvenirs qui ne me connaissent pas.



#355763 Parole, Paroles!

Posted by thalla on 06 November 2006 - 12:13 PM in Arts poétiques

Citation (serioscal @ Nov 6 2006, 10:19 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Il y a quelque chose que j'aime et quelque chose que j'aime moins dans ce poème. Le flux, l'élégance verbales sont remarquables ; l'associationnisme libre a quelque chose cependant de gâché, le motif de la parole si bien amené n'est pas conduit. La valeur positive donnée à la parole, dominant, la sacralise ce qui est dommage. L'inventaire est prodigieux, autrement dit, mais je l'aurais aimé plus pensé pour lui-même, essayant de se voir plutôit que de se chanter.



Bonjour serioscal!

Merci pour ton commentaire.
Dans la réalité du fonctionnement de sociétés humaines, la parole se voit accordée un rôle important dans la communiciation entre les membres de celle-ci!
Dans la très grande majorité des situations de la vie de tous les jours, le caractère positif de la parole est celui qui est le plus mis en oeuvre.
Mon tente de prndere en conidération cet aspect de la question, sans pour autant occulter le fait que la parole et les mots sont, aussi, mis à contribution dans bien d'autres registres.



#355724 Parole, Paroles!

Posted by thalla on 05 November 2006 - 11:34 PM in Arts poétiques

La parole crée les liens d’amour, noue les amitiés.
C’est par la parole et l’écriture que les Hommes captent le savoir et la connaissance.
La parole donne forme et vie à l’invisible.
La parole donne souffle et réalité à l’immatérialité des êtres et des choses.
La parole dévoile le secret de l’essence en procurant sens et signification.
La parole comble les ignorances.
La parole crée les convergences sources de reconnaissance.
La parole invente et oriente les interférences.
La parole est passerelle entre toi et moi.
La parole est ponton entre les alliances qui se construisent.
La parole est expression.
La parole est émotion.
La parole est communication ininterrompue.
La parole donne consistance à la pensée.
La parole nomme et désigne le monde qui nous entoure.
La parole s’approprie les mystères du monde sensible.
La parole, imperceptible mouvement des lèvres suffit à ébranler les consciences et à bouleverser les univers.
Quand elle est d’argent, la parole est appréciée par les sages, elle devient silence quand elle d’or.
Une seule parole peut déclencher la guerre, une autre invente la paix.
La parole est grains de lumière qui éclairent les non-dits et les dénis.
La parole est subtil assemblage syllabique qui dit les émotions.
La parole donne vie à la pensée qui prend sens et consistance pour devenir action.
La parole porte les espoirs des femmes et des hommes sur le souffle du vent.
La parole invente les mots de l’amour qui étanchent la soif de l’autre et de ses différences.
La parole est souffle, la parole est son, la parole est ondulation.
La parole rapproche et vainc toutes les séparations.
La parole est confluence qui nargue les indifférences et les incompréhensions.
La parole prolonge les émotions et crée les accointances.
La parole s’allonge dans les feuilles des livres qui lui font traverser les espaces et le temps.
La parole est une action qui commence.
La parole est un fragment d’éternité enraciné dans le présent qui l’écoute.
La parole est magie, la parole est image d’une réalité existenciée.
La parole est une flamme qui jaillit du corps pour illuminer les horizons.
La parole donnée défit l’insincérité.
La parole est image.
La parole est évocation.
La parole est souvenir.
La parole est espoir.
La parole est cri de plaisir.
La parole est cri de détresse.
La parole est une arme libératrice sous la plume des poètes.
La parole est joug dans le délire des tyrans.
La parole est substance inconsistante qui matérialise le monde.
La parole est médiatrice entre l’être et son univers.
La parole est inépuisable.
La parole est viatique des voyageurs vers les univers des sens et des significations.
La parole est soupir.
La parole est sourire.
La parole est serment d’amour.
La parole est promesse.
La parole est logorrhée discursive.
La parole est mélodie.
La parole est d’honneur.
La parole est éloquence.
La parole est prière.
La parole jubilatoire jouissance.
La parole est délire.
La parole est menace.
La parole est appel et invitation.
La parole est hésitation.
La parole est caresse.
La parole est désir, la parole est sensation de plaisir.
La parole est limite.
La parole est espace de liberté.
La parole de maître est autoritaire.
La parole en l’air est légèreté et inconsistance.
La parole est du cœur quand elle parfume les sincères confidences.
La parole égrène le silence de ses consonnes et des ses voyelles et épelle la vérité des êtres et des choses.
La parole dissipe les ombres des malentendus, sources de discordances qui font vaciller les équilibres des cohérences.
La parole prend racine en dedans de chacun de nous.
La parole naît dans toutes les langues.
La parole se nourrit de tous les alphabets.
La parole est un doux murmure qui trouble les nuits agitées des amoureux.
La parole est chuchotement générateur de complices éloquences des regards en détresse.
La parole est le sourire qui luit dans les yeux intrigués des absences.
La parole est douleur qui émeut le réel et bouleverse les convenances.
La parole se tait pour écouter le silence de la nuit qui parle de l’éloquence des regards éblouis par l’amour.
La parole s’immobilise pour écouter les mystères de la nuit qui se dénude.
La parole est parcelle d’humanité, elle est portion de soleil et fragments de bonheur.



#355589 Oniriques Délires!

Posted by thalla on 05 November 2006 - 11:31 AM in Arts poétiques

Je veux tes soupirs d’insatisfaction, tes caprices, tes indolentes insouciances, tes revanches, tes silences, tes doutes, tes convictions, tes frustrations tes suppliques et tes prières.

Je veux la consistance de tes silences et les improbables sens de tes paroles,

Je veux les parcelles de ton âme, l’impétuosité et le vide de tes larmes,

Je veux ton amour , tes attentes intimes , les horizons où scintillent les certitudes,

Je veux tes matins clairs et le rose de tes rêves, tes jours lumineux,

Je veux ton soleil, ta lune, tes étoiles, tes sanglots, ta chaleur, ta douceur, les élans de ton éloquence muette,

Je veux tes souhaits, la source de ta candeur, tes mensonges, tes vérités,

Je veux tes aurores lumineuses et tes crépuscules blêmes,
J’aime le chemin qui mène à toi et ses difficultés,

Je te veux généreuse, aimante, chaleureuse, entier, possessive jalouse et magnanime, passionnée, passionnante, déroutante,

Je veux lire dans ton âme apaisée, connaître les certitudes de ta vie et des ses mystères,

Je te sollicite, je t’invite dans ma vie, je veux connaître le sens des mots et la signification des illusoires paroles pour étancher ma soif et assouvir mes désirs de l’essentiel,

Je veux visiter les coins de lumière de ton âme et les parcelles sombres et mystérieuses de ton univers,

Je veux tes jours, tes peurs, tes craintes, tes phobies, tes reniements, tes assurances, tes nuits sans sommeil, tes espoirs comblés et tes regrets,

Je te veux chasseur et proie, je veux tes rêves, tes utopies, tes illusions, tes errances, ta substantielle réalité,
Je veux le bruit de tes silences et le calme de tes présences,
Je veux les vibrations générés par les frémissements de tes lèvres,

Je te veux vindicative ou conciliante, agressive ou accommodante,
Je veux m’abreuver à l’élixir de jouvence qui coule à flots de la source de tes vérités cachées qui guérissent les stigmates des bleus de mon âme,

Je veux feuilleter les pages du livre de ta vie à la recherche des souvenirs où je n’étais pas,

Je veux m’accomplir dans la proximité de tes rires et de tes larmes de joie,

Je veux ta confiance,tes soupçons, ta verve, la brûlante flamme de tes passions, la chaleur bienfaisante de ton cœur, la lumière de tes aubes naissantes,

Je te veux pudique, fleur bleue, femme accomplie,
Je te veux désert brûlant et jardin luxuriant,
Je veux ton feu , ta flamme, ton énergie
Je te veux versatile, lunatique et constante,

Je te veux inquiétante, rassurante, attractive et envoûtante,
Je te veux profonde, superficielle, insondable,
Je te rêve fictive, tangible, réelle et intemporelle,
Je te t’intériorise, te maîtrise et te ressens,
Je te veux palpable, inconsistante, je te respire, je désire, je te vis et te ressens,
Je veux voler aux cimes de tes rêves et visiter les abîmes de tes tourments,
Je te veux décente, candide, indécente, arrogante, soumise et agressive,
Je veux côtoyer les anges de tes rêves et les mystères de tes cauchemars dont je veux débarrasser tes nuits,

Je veux connaître tes secrets intimes, ta complicité, ta connivence
Je te eux pétillante, perspicace, attentive, vigilante,
Je te veux torrent violent et impétueux qui dévale les pente des réalités oubliées,

Je te veux fleuve tranquille qui arrose les espaces stériles de ma vie
Je te souhaite lucide, consciente, confiante, soumise et indépendante
Je te désire doute et interrogation sur la réalités des êtres,
Je te rêve clameur assourdissante mais combien bienfaisante, Je veux ton éloquence muette, tes gestes furtifs et tes caresses enivrantes,

Je veux appartenir à ta vie, je veux t’appartenir, je veux me fondre dans l’écume rassurante de l’océan de tes rêves intimes,
Je veux habiter tes blanches nuits dont je serai le gardien vigilant

Je veux habiter tes délires,tes fantasmes,
Je veux écouter et entendre te cris intimes et tes désirs,
Je te veux combative et soumise,
Je te cherche au fond de tes rêves, de tes mots de tes soupirs,
Je te veux tantôt tranquille et sereine, tantôt tempétueuse,,
J’aime tes soupirs de frustration et tes sourires de satisfaction,
Je veux ta duplicité et ta franchise, je te veux assoiffée de vérité et pleine de doutes,
Tu es l’arbre de vie, racines de mes espérances et barrage,
contre mes angoisses et mes désespérances,
Tu es la couleur de mes utopiques espaces noyés par la douceur printanière,
Je te cherche au fond de ton cœur où s’est réfugié mon existence embellie par ta présence,
Je te cherche au fond de tes nuits des désirs maintes fois assouvis,
Je te cherche au bord de tes mutismes embarrassés et de ton corps alourdi qui s’abandonne au repos,
Je te cherche au fond de ta mémoire totalement remplie de moi et définitivement désertée par le souvenir des autres et de l’image de l’autre,
Je te cherche au fond de tes blessures, de leurs cicatrices et leurs stigmates,
Je te veux petit oiseau fragile et craintif ayant besoin de ma présence et de ma protection,

Je te cherche sous le soleil écrasant et au crépuscule rougeoyant
Je te découvre à la lisière des aubes claires et au cœur des nuits d’hiver glacées vouées aux frimas et au silence,
Je te cherche au milieu des nuits embrasées de désirs et désertées par le sommeil,
Je te cherche au fond de ton intimité impertinente, provocante
Je te cherche au fond de tes yeux, de ton regard plein de moi et vide de tout le reste,
Je te veux femme accomplie ou adolescente,
Je te cherche le long des chemins sinueux et des pentes escarpées qui mènent aux mystères de l’alchimie de l’amour et du désir.



#355547 Je Suis La Nuit, Je Suis Tes Nuits!

Posted by thalla on 05 November 2006 - 01:33 AM in Arts poétiques

Je suis la nuit, je suis tes nuits!

Je suis la nuit assaillie par les accents impudiques des délires qui désentravent les sens dont les silences bercent les houleuses ondulations des corps livrés au rythme vibrant des désirs.

Je suis la nuit, qui refuse l’amnésie en écarquillant les yeux afin de s’approprier les fantasmes des corps dont les frémissements troublent la réalité des instants de coupables abandons.

Je suis la nuit qui fait germer les mots dont les sens transpercent le souffle haletant des heures brûlées du souvenir des regards de l’amour qui interrogent les mystères des harmonies et les dissonances des coeurs


Je suis la nuit, ivres du parfum des horizons qui trépignent d’impatience pour voir les embrasements de tes parcelles de soleils éprises de la douce chaleur de la tyrannie des mots qui narguent les convenances et décontenancent les certitudes.

. Je suis la nuit troublée par les fragrances de ta féminité émerveillée par les espoirs délirants qui s’annoncent apportés par les ailes du désir qui prend forme au fond des corps attentifs

Je suis la nuit qui épie les heures dont l’écorce se teinte de la couleur de la flamme des passions qui incendient les indifférences et édifient des connivences entres les désirs débarrassés des attentes et des hésitations.

Je suis la nuit aux milles visages dont les nuances dessinent des espaces terrassés par les joies de l’amour et les tourments dont les soubresauts embellissent les aubes qui fleurissent de la rosée des heures nocturnes.

Je suis la nuit, source d’extatiques éblouissements des regards dont la profondeur invente des caresses qui charment et subjuguent les corps qui s’arc-boutent pour figer les moments palpitants et abreuver ses espoirs assoiffés.


Je suis la nuit, magicienne qui fait marcher ton cœur sur la face de la lune de mes désirs impatients dont les souffles versatiles désarticulent et écrasent les noms des tabous en inventant des espaces frémissants pour les douces violences de nos délires.

Je suis la nuit, silence momentané des soleils, éloquence muette des gestes d’amour qui assaillent les corps pris dans leur délirante réalité, portion inconsistante d’une parcelle d’éternité dont la substance vitale coule dans le cœur des étreintes assoiffées de nectars, fragments d’un miroir où se contemplent les mirifiques envoûtement des sens.

Je suis la nuit intimidée par les regards tendres et acérés du plaisir qui prend forme dans le secret des corps qui se gorgent de certitudes dont les éclats annoncent l’imminence de vagues et de turbulences.

Je suis la nuit, entité sertie d’instants vrillés par l’exquise folie des espaces où s’ébrouent lascivement nos cœurs avides de fascination et tendrement attentifs à l’embrasement fugace et fugitif des nos âmes qui vacillent.

Je suis la nuit dont les déséquilibres aimantent les yeux de nos cœurs et le regard de nos envies de jouissance en dessinant les contours des impossibles visions sur les paupières des heures nocturnes qui transfigurent les réalités en inventant des songes sensuels pour refouler les pudeurs et les interdits.

Je suis la nuit qui renonce à sa prose dont elle orne le vécu des jours banals et se presse d’exhiber ses qualités poétiques pour séduire les rayons de la lune qui s’attardent sur les frémissements imperceptibles des pétales de la rose inondés de la rosée de la passion.