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[glw]

1.
Le vent défait le jour.

Regarder par la fenêtre
les feuilles rouges
de l’érable
qui lèchent le vent maladroit
pendant toute une heure
et s’envolent
une à une,

c’est apprendre
que les langues sèches de l’arbre
aient soif,
que le vent soit un fleuve.

2.
Je voulais m’envoler pendant si longtemps,
le désir comme une absence de sel.

En attente,
je pensais à la saveur de la terre,
sablonneuse et riche.

[serioscal]

Dès le titre on est transporté loin et le poème tient la promesse du titre. Merci !

[socque]

1.
Le vent défait le jour.

Regarder par la fenêtre
les feuilles rouges
de l’érable
qui lèchent le vent maladroit
pendant toute une heure
et s’envolent
une à une,

c’est apprendre
que les langues sèches de l’arbre
aient soif,
que le vent soit un fleuve.

2.
Je voulais m’envoler pendant si longtemps,
le désir comme une absence de sel.

En attente,
je pensais à la saveur de la terre,
sablonneuse et riche.

Moi aussi j'aime beaucoup ce poème... Je n'y vois qu'une erreur de langue : à mon avis "c'est apprendre" devrait être suivi de l'indicatif et non du subjonctif. Les subjonctifs "aient" et "soit" sont peut-être justifiables grammaticalement, il me semble que ça peut se rencontrer, mais je trouve que cela fait bizarre... À creuser peut-être.

Bravo notamment pour
"Je voulais m’envoler pendant si longtemps,
le désir comme une absence de sel."

[glw]

Serioscal, merci d’avoir lu et commenté.

Socque, merci de m’avoir aidé. Je ferai les corrections immediatement.

Amicalement,

glw