L’impatient printemps à l’hiver mourant :
Tu as fait ton temps, pas de sentiment !
L’amandier volage sous son voile blanc,
Sort de son veuvage, il devient troublant !
Nuages et vents sont partis en fraude,
Le bleu insolent revient à la mode.
Le ciste pressé aime davantage
Voir ses fleurs froissées que le repassage.
Et le romarin, qui sans rien nous dire
Colorant ses brins, se met à bleuir.
La digne asphodèle pourtant la plus belle
Est toujours fidèle à sa même parcelle.
La garrigue sent, mon Dieu quelle haleine,
Le thym l’origan et la marjolaine !
L'étrange orchidée, la belle suspecte,
Sera contrôlée par tous les insectes.
Brillant hanneton, le verger s’affole,
C’est pas des façons un bijou qui vole !
La fleur du pêcher est tendre et sublime,
Comme la chair cachée de la peau des filles.
Tout ce qui est vivant, parade et lutine,
Avec en avant, la gent féminine !
Nous allons devoir nous habituer
A revoir les femmes se déshabiller !
André
Militons Pour Le Mirliton...
Started by André 34, Apr 29 2006 10:52 AM
1 reply to this topic
#1
Posted 29 April 2006 - 10:52 AM
#2
Posted 03 May 2006 - 11:36 AM
Citation (André 34 @ Apr 29 2006, 09:52 AM) <{POST_SNAPBACK}>
L’impatient printemps à l’hiver mourant :
Tu as fait ton temps, pas de sentiment !
L’amandier volage sous son voile blanc,
Sort de son veuvage, il devient troublant !
Nuages et vents sont partis en fraude,
Le bleu insolent revient à la mode.
Le ciste pressé aime davantage
Voir ses fleurs froissées que le repassage.
Et le romarin, qui sans rien nous dire
Colorant ses brins, se met à bleuir.
La digne asphodèle pourtant la plus belle
Est toujours fidèle à sa même parcelle.
La garrigue sent, mon Dieu quelle haleine,
Le thym l’origan et la marjolaine !
L'étrange orchidée, la belle suspecte,
Sera contrôlée par tous les insectes.
Brillant hanneton, le verger s’affole,
C’est pas des façons un bijou qui vole !
La fleur du pêcher est tendre et sublime,
Comme la chair cachée de la peau des filles.
Tout ce qui est vivant, parade et lutine,
Avec en avant, la gent féminine !
Nous allons devoir nous habituer
A revoir les femmes se déshabiller !
André
Tu as fait ton temps, pas de sentiment !
L’amandier volage sous son voile blanc,
Sort de son veuvage, il devient troublant !
Nuages et vents sont partis en fraude,
Le bleu insolent revient à la mode.
Le ciste pressé aime davantage
Voir ses fleurs froissées que le repassage.
Et le romarin, qui sans rien nous dire
Colorant ses brins, se met à bleuir.
La digne asphodèle pourtant la plus belle
Est toujours fidèle à sa même parcelle.
La garrigue sent, mon Dieu quelle haleine,
Le thym l’origan et la marjolaine !
L'étrange orchidée, la belle suspecte,
Sera contrôlée par tous les insectes.
Brillant hanneton, le verger s’affole,
C’est pas des façons un bijou qui vole !
La fleur du pêcher est tendre et sublime,
Comme la chair cachée de la peau des filles.
Tout ce qui est vivant, parade et lutine,
Avec en avant, la gent féminine !
Nous allons devoir nous habituer
A revoir les femmes se déshabiller !
André
Joli printemps que tu nous offres là André. Toutes ces belles plantes que tu revisites si joliment pour nous. Merci
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