Que vous ai-je tant aimés mes amants du passé
Vous épuisant sous mon corps en fusion
Vous usant les mains sur mon sexe affamé
Sans cesse réclamant votre passion
Des amants empressés me parlant de robe blanche et d'alliance
De maison et de jardin pour faire courir nos bambins
Quand je ne voulais que leur bouche avide en jouissance
L'éternelle folie des fiancés sans lendemain
Des amants d'une nuit partageant un morceau de vie
Sous les vapeurs de l'alcool et les effluves de nos peaux
Nous vengions mille ans d'amours maudits
Dans chacun de nos coups de rein pour credo
Des amants sages me caressant comme une image
Madone de leurs fantasmes au jardin des délices
Amie complice, salope bénie, ils m'allongeaient sur leur page
Le regard protecteur cédant à tous mes caprices
Des amants vieillissant en mal de jeunesse
Lavant leurs cheveux blancs à l'eau de mes vingt ans
Déchirant leur carcan bien pensant au creux de mes fesses
Me faisant la cours de toute leur tendresse d'antan
Aujourd'hui c'est moi qui trépasse pour un amant lointain
Quémandant son amour, suppliant sa présence
Mon corps en souffrance éteint sous mes mains
Esclave de ma passion, maîtresse sous silence
Que t'aimais-je tant mon amant
Pour rêver de lune de miel
De voile blanc et d'enfants
D'enfin trouver l'amour éternel
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Que vous ai-je tant aimés
11 May 2005 - 11:10 PM
Les yeux au fond des mains
10 May 2005 - 12:15 PM
Les mains devant les yeux, tu avances aveugle
Espérant que quelqu'un te sortira de cette jungle.
Qu'il te guidera dans les méandres de la vie
Evitant pour toi les précipices et les ennuis.
Confiante, tu marches sur des braises
Riant des chats noirs, des échelles et du treize
Forte de ton bouclier qui te dévance
Légère, insouciante, tu suis la cadence.
As-tu déjà ouvert les yeux et regardé devant toi?
Sais-tu que la vie, ce n'est pas que velours et soie?
As-tu vu ces chemins de ronces et de boue?
Où l'essentiel est d'arriver à tenir debout?
Tu trembles et tu gémis
Ton armure s'est enfuie
Elle cherche d'autres aventures
Comme toi, d'autres faibles créatures.
Tu restes seule à chercher comment affronter
Ce monde hostile que tu avais soigneusement oublié
Regarde au fond de tes mains
Ose. C'est toi qui feras demain.
Espérant que quelqu'un te sortira de cette jungle.
Qu'il te guidera dans les méandres de la vie
Evitant pour toi les précipices et les ennuis.
Confiante, tu marches sur des braises
Riant des chats noirs, des échelles et du treize
Forte de ton bouclier qui te dévance
Légère, insouciante, tu suis la cadence.
As-tu déjà ouvert les yeux et regardé devant toi?
Sais-tu que la vie, ce n'est pas que velours et soie?
As-tu vu ces chemins de ronces et de boue?
Où l'essentiel est d'arriver à tenir debout?
Tu trembles et tu gémis
Ton armure s'est enfuie
Elle cherche d'autres aventures
Comme toi, d'autres faibles créatures.
Tu restes seule à chercher comment affronter
Ce monde hostile que tu avais soigneusement oublié
Regarde au fond de tes mains
Ose. C'est toi qui feras demain.
Préambules
10 May 2005 - 11:51 AM
J'aurais voulu que tu me dises
Les mots qui consolent
Les mots qui me grisent
Les mots Paracétamol
J'avais pris rendez-vous
Chez mon coiffeur
Mis des crèmes sur mon cou
Et du baume sur mon coeur
J'avais porté le chat
Chez maman
Pour pas qu'ses poils angora
Trainent sur le divan
J'avais dit aux enfants
Qu'ils iraient pas chez leur père
Ils étaient impatients
On aurait été prendre l'air
J'avais changé la literie
Partout y'avait des bougies
J'avais même acheté un lit
Qu'on aurait étrenné toute la nuit
J'avais passé l'aspirateur
On aurait pu se rouler par terre
Comme un frère une soeur
On aurait refait l'univers
J'ai rangé tout mon attirail
J'suis rentrée dans ma nuit australe
Elevée la muraille
J'comble le vide sur la toile
Un jour toi aussi tu m'diras
Qu'c'est bien joli tout ça
Mais que tu dois t'réveiller
Y'a les traites de l'appart à payer
J'aurais voulu que tu me dises
Les mots qui consolent
Les mots qui me grisent
Les mots Paracétamol
Mais tu n'as rien dit
Les mots qui consolent
Les mots qui me grisent
Les mots Paracétamol
J'avais pris rendez-vous
Chez mon coiffeur
Mis des crèmes sur mon cou
Et du baume sur mon coeur
J'avais porté le chat
Chez maman
Pour pas qu'ses poils angora
Trainent sur le divan
J'avais dit aux enfants
Qu'ils iraient pas chez leur père
Ils étaient impatients
On aurait été prendre l'air
J'avais changé la literie
Partout y'avait des bougies
J'avais même acheté un lit
Qu'on aurait étrenné toute la nuit
J'avais passé l'aspirateur
On aurait pu se rouler par terre
Comme un frère une soeur
On aurait refait l'univers
J'ai rangé tout mon attirail
J'suis rentrée dans ma nuit australe
Elevée la muraille
J'comble le vide sur la toile
Un jour toi aussi tu m'diras
Qu'c'est bien joli tout ça
Mais que tu dois t'réveiller
Y'a les traites de l'appart à payer
J'aurais voulu que tu me dises
Les mots qui consolent
Les mots qui me grisent
Les mots Paracétamol
Mais tu n'as rien dit
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