Qu'y a-t-il de vie dans ce refuge?
Peu, rien: dos à dos:
une main salue, au loin, dans l'air
un éclair glacé, l'odeur
d'un tabac sec fumé entr'autres,
urgent et tragique testament
de l'Espèce.
Qu'y a-il de lumière, sinon l'inverse
pluie noire et dense, sur la dernière
page de l'enfance?
- S'il vous plaît,
disent-ils, une langue d'agneau
sur le gland de l'enfant,
les mineurs qui creusent vers l'autre
le promis et à plusieurs reprises nié -
quoi d'autre que la cicatrice, douloureuse
au centre de la matière
aimée par des siècles, des nations et des mers?
Carlos Barbarito
http://d-sites.net/barbarito
Qu'y A-t-il De Vie Dans Ce Refuge..?
Started by Gulliver, Nov 02 2006 02:09 PM
5 replies to this topic
#1
Posted 02 November 2006 - 02:09 PM
#2
Posted 04 November 2006 - 12:23 AM
c'est incroyable ! tout le monde s'accorde à dire que c'est particulièrement bon, et pourtant y a moins de visites que pour Bernardo ou The Child. Et encore, je viens dans tes topics au moins une fois par jour.
#3
Posted 04 November 2006 - 06:52 PM
En tout cas c superieur
#4
Posted 04 November 2006 - 06:57 PM
c'est à dire que the child, il commence à avoir une certaine renomée
sinon de ceux postés de M.Barbarito, c'est celui là que j'aime le moins (la ponctuation joue)
mais quand je dis le moins, c'est parce que l'ensemble est très bon
sinon de ceux postés de M.Barbarito, c'est celui là que j'aime le moins (la ponctuation joue)
mais quand je dis le moins, c'est parce que l'ensemble est très bon
#5
Posted 10 November 2006 - 03:47 PM
l'homme se réfugie dans le revers de la lumière.
#6
Posted 11 November 2006 - 12:04 PM
C'est sans doute très personnel,
mais j'ai lu là ce moment si particulier qu'est la descente dans le puits de mine.
J'ai lu ton poème sur le site, en espagnol parallèlement au français.
J'aime beaucoup lire de la poésie en langue étrangère,
car la rencontre, l'approche du texte est plus lente, plus attentive.
En fait je pense que toute poésie, même en français,
est une langue étrangère,
et qu'elle nécessite le même effort de traduction du sang intime qui la parcourt.
...
Je pense aussi
que quand on entre et on circule sur un site de poésie,
on rêve toujours de ces courts moments de dialogue,
à quelque niveau que ce soit,
avec des écritures comme la tienne,
à la fois par sa qualité, sa force intérieure et son éloignement.
- Voilà, c'est dit -
(et ça n'enlève rien aux autres membres du site,
et à l'intérêt que l'on peut porter aux textes moins aboutis,
ou plus timidement prometteurs que l'on peut y découvrir.
Toute la promesse est d'ailleurs peut-être dans la promiscuité des écrits).
Hasta luego
mais j'ai lu là ce moment si particulier qu'est la descente dans le puits de mine.
J'ai lu ton poème sur le site, en espagnol parallèlement au français.
J'aime beaucoup lire de la poésie en langue étrangère,
car la rencontre, l'approche du texte est plus lente, plus attentive.
En fait je pense que toute poésie, même en français,
est une langue étrangère,
et qu'elle nécessite le même effort de traduction du sang intime qui la parcourt.
...
Je pense aussi
que quand on entre et on circule sur un site de poésie,
on rêve toujours de ces courts moments de dialogue,
à quelque niveau que ce soit,
avec des écritures comme la tienne,
à la fois par sa qualité, sa force intérieure et son éloignement.
- Voilà, c'est dit -
(et ça n'enlève rien aux autres membres du site,
et à l'intérêt que l'on peut porter aux textes moins aboutis,
ou plus timidement prometteurs que l'on peut y découvrir.
Toute la promesse est d'ailleurs peut-être dans la promiscuité des écrits).
Hasta luego
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