C’est l’eau que j’accuse, le nu,
le pied enfoui,
la fumée qui s’estompe au loin presque dans la mort.
Qui a ceint le jardin,
qui a possédé jusqu’à réduire en cendres
ce qui était censé couler,
se transfigurer, parler en langues ?
Chaque animal, diurne et nocturne,
prend conscience de la fragilité du désir,
de la puissance de la peste,
de l’inutilité de se laver
dans des gîtes édifiés dans la boue.
Et, impie, dieu retentit, poussière.
Carlos Barbarito
http://d-sites.net/barbarito
C’est L’eau Que J’accuse, Le Nu...
Started by Gulliver, Nov 15 2006 01:40 PM
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