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P'titAnge

Member Since 20 Mar 2005
Offline Last Active Mar 02 2006 05:18 PM
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Reste Pour Eux...

27 February 2006 - 11:53 AM

Comme tous les soirs, tu es seule et sans espoir
Tu te prépares et enfiles ton long manteau noir
Tu marches lentement, tes pas résonnent dans la rue
Le vent te poursuit et souffle sur ton visage nu

Tu observes la ville, au sommet d'une haute colline
Tu t'assois et prends conscience de ta vie qui décline
Parmi les gens, au milieu de toutes ces lumières,
Tu disparais peu à peu, te sens étrangère

Le vent qui t'a patiemment suivie jusque là
Déchaîne tes vêtements, tes cheveux autour de toi
Tu fermes les yeux, et tu voudrais t'envoler
Après tout, tu rêves simplement de liberté

Mais tu sais que t'as pas le courage de partir
Tes proches supporteraient pas ton dernier soupir
Alors lentement, tu te relèves et tu espères
Que tu réussiras à vaincre ton adversaire

Comme tous les soirs, tu es seule et sans espoir
Tu te prépares et enfiles ton masque noir
Tu vas continuer à vivre sans leur montrer
Toute la souffrance que pour eux tu dois t'infliger

(24/02/06)

Mon sacrifice

30 August 2005 - 09:01 AM

Mon sacrifice

Dans l'herbe je suis allongée
Le vent souffle sur la plaine agitée,
Où des Hommes s'affolent autour de moi,
Qui suis la seule à porter mon attention sur les bois

J'observe mes frères qui se cachent dans la forêt
La parcourir avec eux, c'est tout ce que j'espèrais
Après un dernier regard, ma meute s'enfuit
Tant mieux, qu'ils sauvent leur vie

Ca a duré quelques secondes,
Cet homme et son arme voulaient détruire mon monde
Pour sauver un de mes frères,
J'ai accepté la vie des enfers

Ecoutant chaque note d'un hurlement de profond regret,
Je sens la vie s'enfuir par ma plaie
Mon âme quitte ce monde sans trêve
Qui m'a empêché de réaliser mon rêve

Tout ce qui avait une importance
Etait d'améliorer l'existence
Des ombres de la nuit, qui, à cause du mépris,
Jamais ne pourront avoir de meilleures vies...


DraugOira

Voyage au bout de la vie

05 June 2005 - 05:34 PM

Sur l'eau d'une rivière inconnue je me sens glisser
Sous un immense ciel étoilé
Les arbres forment des arches au-dessus de moi
Le vent souffle sur mon corps et croît
Mon reflet ressemble à une ombre
Dont seul se détachent des yeux sombres
Je ne comprends pas
Pourquoi je suis là
Je sais simplement que je suis seule,
Et que ce voyage est une route de deuil

La nuit m'entoure,
Et j'avance toujours
Un liquide chaud envahit mes yeux,
Des larmes coulent sur mes joues en feu
Pourtant je ne veux pas pleurer
Même si j'ai compris pourquoi et où je vais,
C'est ma dernière errance
Plus jamais de revenir, je n'aurais la chance
Je suis arrivée au crépuscule de ma vie,
J'attendrais la mort jusqu'à la fin de cette nuit

Le dernier appel

25 March 2005 - 08:32 AM

Le dernier appel

Dans la nuit froide se fait entendre un chant
Un cri de désespoir agonisant
Dans la vallée, retentit en échos cet appel
Et souffle plus fort le vent temporel,
Comme pour porter au loin ce présage mortel
La lune montre son visage rond
Et un hurlement avide de vengeance répond

Entre les arbres courent les ombres de la nuit secrète
Agiles, rapides et discrètes
Elles vont au secours de l'une des leurs qui se meurt
Leurs yeux pénétrants brillent de fureur
Leurs crocs acérés scintillent à la faible lueur
De la lune qui les guide et de leur instinct qu'ils suivent
Afin de trouver la bête inerte, qui était autrefois si vive

Sur la berge du lac brumeux, gît un animal mourant
Sa respiration est lente, ses yeux déchirants
Un couteau, dans la plaie qui coule encore, enfoncé
Autour de lui, se répand une mare de sang glacé
Le lac transparent est d'un rouge cristallin coloré
Sous le regard de ses semblables, l'animal blessé pousse son dernier soupir
Une mélodie de vengeance et de tristesse résonne dans la vallée, que cette âme avait tant aimé parcourir...

La vie de l'arbre

23 March 2005 - 07:16 PM

La vie de l'arbre

A partir d'une simple graine, d'un arbre commence la vie
Grâce aux années, au soleil et aux pluies
Il grandira pour être un jour sacré
Grand roi de la forêt
Comme un monarche le doit,
Il abritera entre ses longs doigts
L'écureuil et sa famille,
L'oisillon et sa coquille
Mais lorsque de furieuses tempêtes menaceront
Sa chevelure et son coeur les protègeront
Et, tant qu'il aura la force de vivre,
Ses habitants il aidera à survivre

Soyons comme ce grand roi
Tendre et dur à la fois
Il ne demande rien en retour
Sinon un peu d'amour
Protègeons-le comme il protège ses occupants
Assurons-nous qu'aussi longtemps qu'il le peut, il reste vivant
Et empêchons la folie des Hommes de le détruire
Car c'est bien la nature que nous pourrions anéantir...