8 replies to this topic

[matty]

Dimanche soir, le temps s’arrête
Solitude du planeur
Je vacille du haut de mon funambulisme
Du haut de mon cœur

La gorge serre, je tais ma souffrance
Car le typhon de mes mots
Aspire le naufragé
Affligé

Ma noyade m’épuise
Extirpant cruellement
Des larmes inaudibles
Pour l’aveugle insensible

Larmes retenues ne dénature point
À la figure symbolique s’oblige
Le littéraire meurtri
Buvez de sa mer

Qui parle ?
Le poète ou l’homme ?
Pour lui ou vous ?
Personne, l’autre, l’inconnu

Soit, mais apprenez-lui,
Je, tu, il, pleurent sous le marbre.

[Zapiski id podpolia]

Petit pois le jeudi, telephone... Telephone... Sonnerie: Tensions- Petit pois appele-.... Telephone. Petit pois a vaincu. Triomphant dans Paris il batit la cathedrale de Notre-Dame...Petit pois marche sur Strasbourg_la tour eiffel le suit.

[Comtoise]

j'ai envie de vous dire bande d'abruti!!!


le petit jésus mord de rire

ouaf;;oua;;ouhais

joel

[Zapiski id podpolia]

vasi raconte

[matty]

woah! je ne te suis pas avec les petits pois et le téléphone!

merci quand même pour le commentaire

pourquoi l'abruti?? pour ce que j'écris? ou pour ce que je raconte? vas-y explique, j'aime la critique, tant que c'est constructif!

[missix]

Très désagréable, ce genre de poème, on se sent interpelé, et on ne sait pourquoi. Trop de questions.
Je lis : en réponse au larmier.
Or quelques heures auparavant (vu la possibilité existant de changer de titre comme d'autres changent de cordes ... de string, je précise) j'ai posté un poème utilisant ce mot. Donc je me sens bêtement concernée, par ta question.

Par acquis de conscience, je viens de faire une recherche.
En effet, ce mot a été utilisé le 2.04.06, le 24.08.05, le 14.08.05 et le 27.04.05

Apparemment j'ai utilisé un mot presque inédit, mais pas unique.

Je laisse donc ces personnes répondre à ta question
Pour ma part, je n'ai rien sur le marbre
pas de réponce à offrir
Mon marbre a été rongé d'acide
à une époque où la seule chose que je coupais,
c'était mes propres salades saucées
alors sous le marbre, il n'y a que le marbre dépoli
et quelques marbrures polies qui sont ma réponse

Depuis mon plan de travail est en granit

[matty]

eh bien si tu te sens interpellé, j'ai atteint mon but! et si tu te pose des questions, eh bien encore plus, car le vertige de l'incertitude isole dans une spirale sans réponse, semblable aux émotions intérieures incomprises.

la beauté du poème est la possibilité d'adapter le contenu à sa propre existence, selon sa compréhension, transposable d'un inconnu à l'autre, tel le masque, mais, comme ce dernier, l'apparence visible camoufle la nature véritable du contenu.

Désolé, je délire, mais ton commentaire est fort apprécié!

[Zapiski id podpolia]

eh bien si tu te sens interpellé, j'ai atteint mon but! et si tu te pose des questions, eh bien encore plus, car le vertige de l'incertitude isole dans une spirale sans réponse, semblable aux émotions intérieures incomprises.

la beauté du poème est la possibilité d'adapter le contenu à sa propre existence, selon sa compréhension, transposable d'un inconnu à l'autre, tel le masque, mais, comme ce dernier, l'apparence visible camoufle la nature véritable du contenu.

Désolé, je délire, mais ton commentaire est fort apprécié!

Tu connais des endroits a Montreal ou il y a du slam?

[missix]

matty, la seule chose qui m'ait interpellée c'est le fait que tu titres, réponse au larmier (voir mon commentaire ci-dessus, je ne supporte pas les gens qui sautent du coq à l'âne et vous font le coup du cui-cui c'est cru)

Pour tes questions, le jeu de répondre en alignant des questions est une pratique qui, étrangement, me laisse de marbre.

Ne m'en veux pas d'être si détachée devant tes théories de savoir lire et vivre qui, si nous avions partagés plus que ce banal échange, seraient encaissés comme une insulte et te feraient apprécier ma douce apathie à leur très juste valeur.

Si JE t'interpelle assez pour que tu aies envie de me poster un poème de savoir lire et vivre, je te suggère de ME lire, en préalable. Ou de relire tes sources et leurs fleuves. Merci pour ton attention.