Je Prierai Toujours Pour Que Brille L’étoile De L’amin
Started by Tyi, Oct 23 2006 09:01 PM
11 replies to this topic
#1
Posted 23 October 2006 - 09:01 PM
Toujours je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas
Devant ma voix s’étendront jusqu’au sel de ma langue.
L’antitragus se souviendra longtemps de tes douceurs,
Ces saillies concupiscibles que tu me jetais en appas.
Sais-tu que, chaque jour est un supplice de cangue,
Que, mes mains déversent des tonneaux d’aigreur.
Sur des rizières aux soirs d’été de nos vertes saisons,
Je prierai toujours pour que brille l’étoile de l’Amin
Et que ploie ce bâton qui me traine au sol, si bas.
Je gravirai la mer jusqu’aux flammes de l’ablution
J’allongerai nos heures avec la peau de mes mains
Encore, je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas
Devant ma voix s’étendront jusqu’au sel de ma langue.
L’antitragus se souviendra longtemps de tes douceurs,
Ces saillies concupiscibles que tu me jetais en appas.
Sais-tu que, chaque jour est un supplice de cangue,
Que, mes mains déversent des tonneaux d’aigreur.
Sur des rizières aux soirs d’été de nos vertes saisons,
Je prierai toujours pour que brille l’étoile de l’Amin
Et que ploie ce bâton qui me traine au sol, si bas.
Je gravirai la mer jusqu’aux flammes de l’ablution
J’allongerai nos heures avec la peau de mes mains
Encore, je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas
#2
Posted 24 October 2006 - 12:40 PM
En effet c'est un texte structuré et soutenu, mon dictionnaire me fait malheureusement défaut car certains mots m'échappent, mais je le relirai avec les bon outils, en tout cas ce premier essai est réussi ; les rimes ne pèsent pas donc poursuis ainsi si ta plume chante !
Amitiés
Amitiés
#3
Posted 24 October 2006 - 01:16 PM
Citation (Eden @ Oct 24 2006, 01:40 PM) <{POST_SNAPBACK}>
En effet c'est un texte structuré et soutenu, mon dictionnaire me fait malheureusement défaut car certains mots m'échappent, mais je le relirai avec les bon outils, en tout cas ce premier essai est réussi ; les rimes ne pèsent pas donc poursuis ainsi si ta plume chante !
Amitiés
Amitiés
Merci ~wldp~.
Merci Eden,
Oui, j'ai envie de poursuivre cette mise à l'étrier.
Amitiés égales
Juliette
#4
Posted 24 October 2006 - 01:55 PM
Citation (Tyi @ Oct 23 2006, 10:01 PM) <{POST_SNAPBACK}>
L’antitragus se souviendra longtemps de tes douceurs,
Ces saillies concupiscibles que tu me jetais en appas.
Ces saillies concupiscibles que tu me jetais en appas.
c'est tout à fait... hum... chaleureux disons
Citation (Tyi @ Oct 23 2006, 10:01 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Sais-tu que, chaque jour est un supplice de cangue,
la ponctuation est osée
Citation (Tyi @ Oct 23 2006, 10:01 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Encore, je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas
à mon avis c'est délicieux, on se laisse avoir
sauf les lignes des mains, mais ce n'est qu'une question personnelle
quoique le reste aussi
#5
Posted 25 October 2006 - 06:11 PM
une façon de prendre son temps
#6
Posted 25 October 2006 - 09:17 PM
Citation (Gaston Kwizera @ Oct 24 2006, 02:55 PM) <{POST_SNAPBACK}>
c'est tout à fait... hum... chaleureux disons
la ponctuation est osée
à mon avis c'est délicieux, on se laisse avoir
sauf les lignes des mains, mais ce n'est qu'une question personnelle
quoique le reste aussi
la ponctuation est osée
à mon avis c'est délicieux, on se laisse avoir
sauf les lignes des mains, mais ce n'est qu'une question personnelle
quoique le reste aussi
Gaston,
Oui, tu as raison, c'est très osé!
J'aime lire.
Merci, a.
#7
Posted 05 November 2006 - 10:41 PM
La douceur de tes figuiers a le parfum des vents du Sud, d'un petit moulin sur la Sorgue... Es-tu la fille de René Char...?
Juliette, si tu rêves toujours au balcon il doit être d'aquarelle, de celle des temps perdus De Van Gogh. Ou bien tu rêves au bord de la margelle en contemplant le fond, un fond invisible mais que tu es seule à voir.
Il y a de la recherche et de la culture dans ta poésie ; on a parfois du mal à te suivre, mais c'est parce que ton écriture a quelques siècles d'avance.
Bravo.
Amitiés
Christophe
Juliette, si tu rêves toujours au balcon il doit être d'aquarelle, de celle des temps perdus De Van Gogh. Ou bien tu rêves au bord de la margelle en contemplant le fond, un fond invisible mais que tu es seule à voir.
Il y a de la recherche et de la culture dans ta poésie ; on a parfois du mal à te suivre, mais c'est parce que ton écriture a quelques siècles d'avance.
Bravo.
Amitiés
Christophe
#8
Posted 14 November 2006 - 02:52 PM
Citation (le hamster @ Nov 5 2006, 10:41 PM) <{POST_SNAPBACK}>
La douceur de tes figuiers a le parfum des vents du Sud, d'un petit moulin sur la Sorgue... Es-tu la fille de René Char...?
Juliette, si tu rêves toujours au balcon il doit être d'aquarelle, de celle des temps perdus De Van Gogh. Ou bien tu rêves au bord de la margelle en contemplant le fond, un fond invisible mais que tu es seule à voir.
Il y a de la recherche et de la culture dans ta poésie ; on a parfois du mal à te suivre, mais c'est parce que ton écriture a quelques siècles d'avance.
Bravo.
Amitiés
Christophe
Juliette, si tu rêves toujours au balcon il doit être d'aquarelle, de celle des temps perdus De Van Gogh. Ou bien tu rêves au bord de la margelle en contemplant le fond, un fond invisible mais que tu es seule à voir.
Il y a de la recherche et de la culture dans ta poésie ; on a parfois du mal à te suivre, mais c'est parce que ton écriture a quelques siècles d'avance.
Bravo.
Amitiés
Christophe
Et juste aimer
#9
Posted 16 November 2006 - 02:32 PM
J'enlèverais juste quelques virgules en fin de phrases trop dirigistes...Mais j'ai aimé te lire sous cette forme plus "classique", bel essai réussi.
#10
Posted 01 December 2006 - 06:27 PM
C'est fort joli, et montre que la langue, pour complexe qu'elle parait, recèle des prodiges et des merveilles. Pourquoi s'en priver, même si des mauvaises langues diront que c'est pédant, élitiste et hermétique (parce qu'ils seront trop fainéant pour ouvrir un dictionnaire et réfléchir aux sens et aux sons), alors que cela peut être si beau. Un petit reproche cependant dans le placement des virgules. Je propose ceci :
"Toujours je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas
Devant ma voix s’étendront jusqu’au sel de ma langue.
L’antitragus se souviendra longtemps de tes douceurs,
Ces saillies concupiscibles que tu me jetais en appas.
Sais-tu que chaque jour est un supplice de cangue,
Que mes mains déversent des tonneaux d’aigreur.
Sur des rizières aux soirs d’été de nos vertes saisons,
Je prierai toujours pour que brille l’étoile de l’Amin
Et que ploie ce bâton qui me traine au sol, si bas.
Je gravirai la mer jusqu’aux flammes de l’ablution
J’allongerai nos heures avec la peau de mes mains
Encore, je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas."
Pas grand'chose en somme.
Salut.
"Toujours je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas
Devant ma voix s’étendront jusqu’au sel de ma langue.
L’antitragus se souviendra longtemps de tes douceurs,
Ces saillies concupiscibles que tu me jetais en appas.
Sais-tu que chaque jour est un supplice de cangue,
Que mes mains déversent des tonneaux d’aigreur.
Sur des rizières aux soirs d’été de nos vertes saisons,
Je prierai toujours pour que brille l’étoile de l’Amin
Et que ploie ce bâton qui me traine au sol, si bas.
Je gravirai la mer jusqu’aux flammes de l’ablution
J’allongerai nos heures avec la peau de mes mains
Encore, je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas."
Pas grand'chose en somme.
Salut.
#11
Posted 01 December 2006 - 06:35 PM
Je découvre ce poème au détour d'une remontée de mon mystérieux Stephen. A souffle tendu, il dit ce que ressent aussi mon coeur quand il s'ébroue et sursaute. Pour ma part je laisserai les virgules tranquille. La belle Tyi peut bien déposer ses virgules là où ça lui chante. Cela me fait penser que j'ai connu il y a quelques mois un frêle jeune homme appelé Amin, tremblant, intimidé, qui mis en confiance et placé en atmosphère tiède et suave se révèla un vrai cheval sauvage.
Bises
manon
Bises
manon
#12
Posted 01 December 2006 - 06:37 PM
[]
Toujours je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas
Devant ma voix s’étendront jusqu’au sel de ma langue.
L’antitragus se souviendra longtemps de tes douceurs,
Ces saillies concupiscibles que tu me jetais en appas.
Sais-tu que chaque jour est un supplice de cangue,
Que mes mains déversent des tonneaux d’aigreur.
Sur des rizières aux soirs d’été de nos vertes saisons,
Je prierai toujours pour que brille l’étoile de l’Amin
Et que ploie ce bâton qui me traine au sol, si bas.
Je gravirai la mer jusqu’aux flammes de l’ablution
J’allongerai nos heures avec la peau de mes mains
Encore, je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas.
[/quote]
Dedalus, oui, je garde cette version.
Merci, je suis touchée par ton attention.
Juliette
Toujours je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas
Devant ma voix s’étendront jusqu’au sel de ma langue.
L’antitragus se souviendra longtemps de tes douceurs,
Ces saillies concupiscibles que tu me jetais en appas.
Sais-tu que chaque jour est un supplice de cangue,
Que mes mains déversent des tonneaux d’aigreur.
Sur des rizières aux soirs d’été de nos vertes saisons,
Je prierai toujours pour que brille l’étoile de l’Amin
Et que ploie ce bâton qui me traine au sol, si bas.
Je gravirai la mer jusqu’aux flammes de l’ablution
J’allongerai nos heures avec la peau de mes mains
Encore, je serai là, à l’ombre des figuiers et tes pas.
[/quote]
Dedalus, oui, je garde cette version.
Merci, je suis touchée par ton attention.
Juliette
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