59 replies to this topic

[Hauteur]

Que voilà en ces lieux bien douce compagnie !
Rej a sous son buvard réserve d’ironie…
C’est bien de l’inviter, car je sens par-ici
Que plus on est de fous et moins sera l’ennui !

Vous parliez de tropiques, et moi de parallèles,
Nous sommes sur le même, en dépit de vos froids.
Que ce loup qui vous hante au point de s’en défier
Craigne un jour la colère dont vous avez parlé…

Improbable paraît tant votre huis semble doux…

Amitiés et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Hauteur]

De votre invitation, je fais bien sûr grand cas
mais dieu je n'ose pas mêler mes vers plats
à votre belle joute, à vos mots délicats.
On va dire que j'apporte le vin pour le repas......Rose

Vos vers plats et le vin plairont à notre hôtesse.
J'engage le pari qu'avant que soit l'ivresse
Vous jouterez ensembles avec agilité !
J’y prendrai mon plaisir en venant m’immiscer …

Amitiés et plaisir à vous lire.
Hauteur

[Luce-Île]

Je ne sais pas du tout, en bon modérateur,
Ce qu’ils pensent de nous, Kedesmo et son cœur.
S’il veut considérer qu’on s’amuse au travail,
Et même que je sue à rester sur les rails!

Vous voyez qu’on s’amuse avec de simples mots?
Si tout chacun en use pour effacer les maux
Bientôt plus nulle guerre à la première page
Le journal montrerait ceux qui ont du courage.

Il faut plus de héros et bien moins d’enfants nus,
Plus de rire et de joie traînant aux coins des rues,
Moins d’hommes en colère et de femmes battues
De jeunes suicidaires, de tout ce qui polluent.

Amitiés à tous,
Lucille

[Hauteur]

Je ne sais pas du tout, en bon modérateur,
Ce qu’ils pensent de nous, Kedesmo et son cœur.
S’il veut considérer qu’on s’amuse au travail,
Et même que je sue à rester sur les rails!  

Vous voyez qu’on s’amuse avec de simples mots?
Si tout chacun en use pour effacer les maux
Bientôt plus nulle guerre à la première page
Le journal montrerait ceux qui ont du courage.

Il faut plus de héros et bien moins d’enfants nus,
Plus de rire et de joie traînant aux coins des rues,
Moins d’hommes en colère et de femmes battues
De jeunes suicidaires, de tout ce qui polluent.

Amitiés à tous,
Lucille

Kedesmo, j’en suis sur, appréciera ces vers.
Ils ont plus de beauté que nombre de confrères
Ont put écrire ici en y mettant leur cœur.

Cela dit notre joute occupe le terrain.
Et le plaisir d’y lire nos amusants refrains
N’est peut-être pas si goûté par tous nos pairs !
Y a t-il un moyen d’éviter la colère ?

Hauteur

Kesdemo, pourquoi pas, apportera ses vers,
Tandis que nous, les dames, installerons les verres
Pour trinquer au plaisir de nos vers partagés ...
Non sans modération, faut-il le préciser

Puisque Rose est d'accord pour apporter le vin,
Et moi un grain de sel pour corser le festin,
Rendez-vous sur ton île pour un soir de ripaille,
Prenons de la hauteur pour contrer les chamailles.

[Hauteur]

...Puisque Rose est d'accord pour apporter le vin,
Et moi un grain de sel pour corser le festin,
Rendez-vous sur ton île pour un soir de ripaille,
Prenons de la hauteur pour contrer les chamailles.

C’est dit ! Je ne viens pas les mains vides de mets,
Sanglier des Ardennes, volaille au doux fumet
Laissez-moi vous combler, sur le pain de cuisine
D’un bon beurre salé sur quelques huîtres fines !

Ripailles avant batailles! Etes vous affûtées ?
J’ai gros tas de grenaille qui vous est promis!
Mais lancez la mitraille et tirez les premiers
Je veux finir la caille avant l’acier en pluie !

Amitiés
Hauteur

[Luce-Île]

Je ne comprends plus rien à toutes vos recettes,
La « graisse de rôti », la tourtière bien faite,
Ou bien de la poutine ou le pâté chinois
Mais laissez de côté tous ces mets pour les rois!

Car je ne suis comtesse, j’ai grandi dans le vent,
Je mange des fruits murs que je cueille en rêvant,
J’ai des bouquets sauvages sur ma table en tout temps,
Je trouve que le menu qui n’est guère tentant!

Je passe le ballon à l’administration
S’il vise et fait un but et sans contestation,
Nous déménagerons peut-être pourquoi pas
Dans Le Petit Salon qui est juste à deux pas.

On est si bien ici et j’avoue je m’y plais,
Bien sur je m’en voudrais si nos mots dérangeaient.
Sur ce, je vois venir le plateau des fromages
Sans me faire prier, je vais lui rendre hommage!

Luce-Île

[Hauteur]

Le menu est trop riche et vos simples papilles
Le rejettent en un bloc, nous qui avions trimé !
Le fromage a sauvé ce qui peut l’être encore,
La honte me rosit d’être né carnivore !

Je tente en loucedé un regard alentour
Rej a t’elle apprécié ? Et puis Rose à son tour ?

Hauteur

Réj a bien ripaillé, la poutine engloutie,
M'a sitôt transportée dans ce coin d'Acadie
Où de doux souvenirs reviennent me bercer,
Car pour l'heure, chers amis, il nous faut dodoter ;-) (du verbe faire dodo)

[Hauteur]

L’abandon d’un jouteur sonnerait le repli ?
Terrassée, Rej a déposé tous ses outils !
Avant que de livrer, le premier sang au moins
Nous sommes orphelins : Un chevalier de moins !

Hauteur

[Luce-Île]

Ce n'est pas l'abandon, elle va au dodo
Elle va au dodo, ce n'est pas l'abandon
Serait-ce l'abandon que d'aller au dodo
Est-ce qu'aller au dodo signifiei l'abandon?

Bouh!
Lucille

[Hauteur]

"Signifiei l'abandon", vos doigts auront ripé.
La fatigue sans doute ! Au dodo appelée?
Il semble qu'une pause soit souhaitée en ces lieux
La digestion sans doute, aura gonflée vos yeux.

Hauteur

[Erre]

J'adore cet échange entre l'espiègle petite libellule qui a su toiser le maître de toute sa Hauteur! Quel talent! Vous pouvez pas nous en faire encore ?

[Luce-Île]

Oui je vais revenir dès que mes petits pains (qui étaient sur la planche, on s'en souvient?) seront au four

[Hauteur]

On m’appelle ? Je suis là ! Erre en tous ses états !
Vous avez du plaisir à tous nos entrechats ?
La libellule est sans conteste le vainqueur
Mais je ne périrai sans livrer tout mon cœur !

Quand les pains seront cuits (ce qui n’est entre-nous
Qu’un odieux stratagème, pour en fait, à genoux,
Reprendre quelque souffle) la joute reprendra
Et j’y vendrai ma peau comme l’ours au fond des bois ! …

Hauteur

[Luce-Île]

C’est que j’allais trop vite oui et j’ai dérapé
Mais là où vous étiez, vous m’avez rattrapée
Je me sens protégée et en sécurité
Et je peux tranquillement me laisser aller.

C’est en coucou de vent que je passe en soirée
Pour voir que l’amie Erre est venue s’ajouter
À la liste discrète des rimeurs torturés
Par l’irrésistible goût d’écrire sans s’arrêter.
... à suivre...

[Luce-Île]

Coucou...
C’est moi qui suis espiègle? Et c’est dit gentiment…
Vraiment pour moi la vie est un ravissement
Le fait que je l’oublie n’a rien d’incohérent,
Je vois des gens souffrir et c’est d’eux que j’apprends!
...
Vous ne me croyez pas, mais comment osez-vous?
Dites-le donc tout bas que vous doutez de moi…
Je l’ai dit et c’est vrai, que mon pain à deux sous
Entrera au fourneau pour cuire au feu de bois!

Je vous pardonne allez, ce n’est pas bien méchant
Si vous me connaissiez, vous en ririez autant
Car moi j’ai le sourire au moins jusqu’aux oreilles
Et j’imagine assez que pour vous c’est pareil

À bientôt!
Luce

[Hauteur]

Je souris en effet, mais devant votre aisance
La ride sur le front, j’affûte mes outils.
Vous maniez à l’envi des vers en abondance
Et leurs pieds (en courant) ravissent nos amis.

Il me faudra du temps pour que leurs yeux ravis
Voient en moi chevalier, digne de vos élans.
Car je n’ai point écris, je n’en ai pris le temps,
Un poème en ces lieux qui montre qui je suis.

Je vais m’y employer, dieu fasse qu’il soit bon.

Hauteur

[Marie L.Busic]

Que tout cela est reposant et joli ...
Vos échanges sont ravissants ...

Puis-je espérer demain,
Lors d'un prochain festin
Que vous m'inviterez,
J'en serai fort touchée ...

[giche]

Après la lecture, jefface.

[Luce-Île]

À Marie :

Voici un livre ouvert où les pages se tournent
Au hasard de nos mots, si les tiens y séjournent
Me voilà vraiment fière et plutôt honorée!
Regarde ce fauteuil t’attend près du foyer.

Je peux t’offrir un vers, un verre d’eau Perrier?
Par la fenêtre écoute un oiseau pépier…
Je ne suis pas mondaine, un peu sauvage même,
Mais ma table entourée de tous les gens que j’aime.

À Giche :

C’est vrai qu’en te lisant (je l’ai tout lu, bien sur)
J’ai senti l’émotion qui s’envolait du mur
Où elle était fixée sans pouvoir s’envoler
Tes mots lui offert un peu de liberté.

Je veux te remercier d’ici t’être arrêté
Et avant de partir, prends donc un peu de thé,
La route est hasardeuse et la noirceur qui vient
Pourrait te camoufler la venue d’un vaurien.

Par la route des champs, tu partiras demain,
Tu mangeras du pain qu’auront pétri mes mains
Ainsi ce sera mieux, marcher dans la lumière
Te rendra plus heureux, et moi aussi mon frère!

Votre amie,
Lucille

[Erre]

Monsieur de La Hauteur, mais qui êtes-vous donc
Pour dérober ainsi nos heures sans façon
Corriger nos erreurs , enlever notre amie
A ses occupations et à sa poésie?

bof, j'ai voulu essayer moi aussi!
Luce-Île, n'oublions pas "Où étais-tu?": c'est un très très beau poème, très émouvant, enlève juste le "t" à "remplit", c'est trop dommage (ceci pour chatouiller Monsieur de sa hauteur)

Et quand la poésie, devient seulement, une prétention, la vitrine d'un langage, un exercice de style, elle se meurt, et n'existe plus, elle est éteinte.voilà, lorsqu'elle montre une technique, ne devient-elle pas simple masturbation intellectuel solitaire, prête à se flatter elle même. Mais pardon, je me trompe, ce n'est pas de la poésie...

[giche]

Après la lecture, jefface.

[Luce-Île]

Et quand la poésie, devient seulement, une prétention, la vitrine d'un langage, un exercice de style, elle se meurt, et n'existe plus, elle est éteinte.voilà, lorsqu'elle montre une technique, ne devient-elle pas simple masturbation intellectuel solitaire, prête à se flatter elle même. Mais pardon, je me trompe, ce n'est pas de la poésie...

J’ai tout lu lentement votre petit message,
et ne sais quoi répondre à votre bavardage.
Nous avons profité du hasard de ces pages
Pour nous laisser aller à ce simple partage.

Nous n’avions d’autre but que de nous amuser
A emmêler les mots, à les faire rimer.
En comptant jusqu’à six, nous avons composé
Quelques alexandrins qui n’ont su vous charmer.

Nous avions espéré que cet heureux mariage
Aurait aussi distrait notre beau voisinage
Mais je sens à vous lire que l’odeur qu’il dégage
N’avait rien pour vous plaire, le fait est bien dommage!

Vous ne me choquez pas mais je suis attristée,
Car je ne comprends pas ce qu’il m’est reprochée,
Je suis sous la surprise et me trouve embêtée,
Pourriez-vous me dire où je vous ai fâché ?

Luce-île

[Luce-Île]

À Gilbert

Lisant ton parchemin, devant moi se déroule
La route sinueuse éloignée de la foule
Qui m’emmène en silence auprès de la rivière,
Un souvenir présent, aujourd’hui comme hier.

Je prendrai de tes mains la soucoupe et la tasse
Qui contient l’infusion qui calme et qui délasse
Et si tu le veux bien, partageons notre mie
Avec les doux oiseaux et les frêles fourmis.

Un invitant matin à l’aube de l’été,
Il suffit d’un chemin pour croire en la beauté
Et les mots sont témoins que quoi qu’on ait souffert
Reviendra le beau temps, après le dur hiver.

Luce-Île

[Hauteur]

Et quand la poésie, devient seulement, une prétention, la vitrine d'un langage, un exercice de style, elle se meurt, et n'existe plus, elle est éteinte.voilà, lorsqu'elle montre une technique, ne devient-elle pas simple masturbation intellectuel solitaire, prête à se flatter elle même. Mais pardon, je me trompe, ce n'est pas de la poésie...

Il y a ici bas les gardiens du classique,
Et vous en êtes l'un. Vous venez nous instruire.

(Juste un mot, au passage, avant que je n'oublie :
Le mot "intellectuel" qui suit "masturbation"
Prend forme féminine, au moins pour les classiques.
Et je me suis laissé dire dernièrement
Qu’« elle-même » supportait un trait d’union aussi).

Mais voici mon avis : Comme vous l’avez dit
Tous ces enfantillages ont peu de prétention
A être poésie. J’observe cependant
Au milieu du carnage, un ou deux étourdis
Qui goûtent l’infamie. Vos mots les ont flétris.
A part moi qui ne suis pas poète du tout
Les autres chevaliers ont commis par ailleurs
Des écrits que mon peu de savoir et mon cœur
Ont pris pour poésie ! Je vous invite à lire…

Soufrez qu’en ces moments où la guerre et la mort
Inspirent tant et tant de douloureux poèmes,
Nous puissions entre nous, sans vouloir vous gêner,
Cette récréation, continuer à aimer.

Avec tout mon respect.

Amitiés et plaisir à vous lire
Hauteur

[giche]

Après la lecture, jefface.

[Luce-Île]

Chaque jour nous dit-on, suffira à sa peine,
Certains me semblent long et la journée se traîne,
Il en était ainsi cette fin de semaine,
Et encore aujourd’hui, je trouve l’heure vaine.

J’ai vu avec plaisir ajouté aux échanges
Le bel humour de Erre, c’est un heureux mélange,
De comique et sérieux, elle donne le change
Aux propos d’un auteur qui s’amuse et dérange
(et moi la rime m'arrange )

Un clin d’œil en passant, ça ne fait pas de mal,
À Gigue et aux oiseaux survolant Montréal
J’aimerais vous montrer mon plus beau cardinal
Il est bien plus que moi, visiteur matinal !

À bientot, salutations amicales et bises du Québec

Luce-Île

[Hauteur]

Monsieur de La Hauteur, mais qui êtes-vous donc
Pour dérober ainsi nos heures sans façon
Corriger nos erreurs , enlever notre amie
A ses occupations et à sa poésie?

bof, j'ai voulu essayer moi aussi!
Luce-Île, n'oublions pas "Où étais-tu?": c'est un très très beau poème, très émouvant, enlève juste le "t" à "remplit", c'est trop dommage (ceci pour chatouiller Monsieur de sa hauteur)

« Hauteur » est votre ami, ne vous méprenez pas.
S’il vous vole vos heures et distrait de l’ouvrage
La maîtresse des lieux, c’est pour lui faire hommage !
Et il serait marri qu’elle ne le goûta pas.

Quant à vous corriger, j’ai vu que vous trouviez
A redire à mes tirs et même en ajouter ! :wink:
C’est au départ un jeu, provocation d’été,
Que des esprits bien fait m’ont surpris d’apprécier !

J’ai donc continué !

Juste un mot, si je puis me permettre :
La virgule après « erreurs » n’a besoin d’être précédée d’un espace… :wink:

Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur