Les autres
#1
Posted 12 February 2005 - 11:24 AM
Qui suivaient le chemin des gueux
Ils étaient passés, ectoplasmes
Ou squelettes s'effritant dans un spasme
Nous les piétinions sur les trottoirs
Sans les voir
Leurs mains se crispaient sur nos chevilles
Nous les frappions à coups de béquilles
Des lambeaux de leur peau croûteuse
Tombaient sur nos joutes heureuses
Nos souffles insouciants
Les balayaient vers le néant
Ils n'étaient pas des nôtres
C'étaient les autres
#2
Posted 12 February 2005 - 11:41 AM
Tout ce qui n'est pas comme nous ne nous intéresse pas.
Je crois que c'est la peur de l'inconnu qui nous fait agir ainsi.
Il n'y a rien de pire que l'indifférence. Il faut savoir aller vers les autres.
Les gens on parfois un visage austère mais dès qu'on leur parle ils sourient.
Amicalement.
#3
Posted 12 February 2005 - 05:40 PM
Noir.
Dur.
Mais dans tout ça il y a du vrai, hélas.
Plume magnifique…
Amitié, et plaisir à vous lire.
Hauteur
#4
Posted 12 February 2005 - 06:15 PM
#5
Posted 12 February 2005 - 06:16 PM
#6
Posted 12 February 2005 - 06:26 PM
alzeno
#7
Posted 12 February 2005 - 06:29 PM
#8
Posted 12 February 2005 - 07:51 PM
Bof ...
Amitiés
Sèv
#9
Posted 12 February 2005 - 08:02 PM
J'ai pris des cours par correspondance dans la savane.
#10
Posted 12 February 2005 - 08:03 PM
#11
Posted 12 February 2005 - 08:13 PM
#12
Posted 12 February 2005 - 08:14 PM
#13
Posted 12 February 2005 - 08:15 PM
#14
Posted 12 February 2005 - 08:24 PM
#15
Posted 12 February 2005 - 08:26 PM
Moi, ceux qui m’insultent et ceux qui me méprisent, sont celles et ceux qui voient nos amis les gueux, et n’avancent pas avant de les avoir dédaignés, et lorsqu’ils rebroussent chemin, c’est souvent dans l’aveugle ignorance, l’ignorance totale que ces gens là ont aussi des rêves et un château à construire. Amicalement homere. :wink:
#16
Posted 12 February 2005 - 08:40 PM
#17
Posted 13 February 2005 - 04:28 AM
Je ne sais pas pourquoi cela m’a rappelé :
« Un homme s'est fait riche en vendant à faux poids;
La loi le fait juré. L'hiver, dans les temps froids,
Un pauvre a pris un pain pour nourrir sa famille.
Regardez cette salle où le peuple fourmille;
Ce riche y vient juger ce pauvre. Écoutez bien.
C'est juste, puisque l'un a tout et l'autre rien.
Ce juge, -- ce marchand, -- fâché de perdre une heure,
Jette un regard distrait sur cet homme qui pleure,
L'envoie au bagne, et part pour sa maison des champs.
Tous s'en vont disant: -C'est bien!- bons et méchants,
Et rien ne reste là qu'un Christ pensif et pâle,
Levant les bras au ciel dans le fond de la salle. »
(Hugo, les contemplations, Mélancholia.)
Quelle merveille, non ?
Indifférences…
Amitié
Hauteur
#18
Posted 13 February 2005 - 04:37 AM
#19
Posted 13 February 2005 - 04:41 AM
#20
Posted 13 February 2005 - 04:51 AM
Ne sommes tous pas des hommes?
Merci pour cette lecture.
Amicalement
#21
Posted 13 February 2005 - 05:35 AM
#22
Posted 13 February 2005 - 05:37 AM
#23
Posted 13 February 2005 - 05:38 AM
#24
Posted 13 February 2005 - 05:44 AM
C'est vrai que je ne dors pas bien ces jours... rarement 6 heures.
Amicalement
#25
Posted 13 February 2005 - 05:48 AM
#26
Posted 13 February 2005 - 06:23 AM
Hélas, je suis conscient que ma tolérance a des limites parfois :oops: :cry: ... (Mais je suis sous traitement, t'en fais pas, je me soigne ! lol)
#27
Posted 13 February 2005 - 06:26 AM
#28
Posted 14 February 2005 - 11:02 PM
A part Hauteur, mon rapide tour d'horizon de la poesie feminine m'a rassure, vous me manquez beaucoup. .
#29
Posted 15 February 2005 - 05:31 AM
Bien à toi
#30
Posted 15 February 2005 - 05:52 AM
j'aime vous lire heloise.
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